L'Algérie rembourse la totalité de sa dette suisse

[morjane]

C'est au tour de la Suisse de voir sa dette remboursée par anticipation par l'Algérie.

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L'Algérie a conclu samedi un accord pour le remboursement par anticipation la totalité de sa dette suisse, équivalent à 66 millions de dollars (environ 52 millions d'euros, 82 millions de francs suisses), selon le ministère algérien des Finances.

Les documents de ce remboursement avant terme, qui sera effectué le 31 août 2006, ont été signés par le ministre algérien des Finances Mourad Medelci et par l'ambassadeur de Suisse à Alger, Michel Gottret.

C'est le quatorzième accord bilatéral signé par l'Algérie avec ses créanciers du Club de Paris, dans le cadre du remboursement anticipé de sa dette de 7,9 milliards de dollars (environ 6,4 milliards d'euros). Au total, l'Algérie a déjà remboursé 4,3 milliards de dollars (environ 3,4 milliards d'euros) par anticipation.

Sur les 17 pays créanciers de l'Algérie membres du Club de Paris, il reste à signer des accords similaires avec l'Italie, l'Allemagne et le Japon.

L'accord multilatéral signé en mai dernier entre l'Algérie et le Club de Paris permet aux Etats créanciers de choisir un échéancier de paiement dans la période allant du 31 mai au 30 novembre 2006.

A l'issue du remboursement anticipé de la dette auprès du Club de Paris et de celle prévue avec le Club de Londres, en septembre prochain, ainsi qu'avec les institutions financières multilatérales, le montant de la dette extérieure de l'Algérie devrait ainsi tomber aux alentours de cinq milliards de dollars (environ 3,9 milliards d'euros) à la fin de l'année 2006.

Par AP

[shadok]

On efface la dette, et après...

Je partage l'avis d'un éditorialiste du "Quotidien d’Oran": « Le paiement anticipé de la dette ne suffit pas à lui seul, l’enjeu est d’avoir une vraie politique pour une vraie économie ». « Une solvabilité structurelle, ajoute-t-il, on n’invente rien, vient d’une croissance soutenue et de la productivité d’une économie compétitive ». Il affirme aussi que « l’amélioration des recettes a même tendance à faire oublier l’essentiel et à créer l’illusion qu’il n’y a pas d’urgence ». « On peut payer ses dettes et baigner dans la fausse sécurité d’une rente gonflée par la conjoncture », conclut-il.

[marin]

ce monsieur veut il quand continue a payer les interets de la dette
a ce monsieur je dirais que la conjocture n est pas passagere mais qu elle est la et pour longtemps

par contre pour ne pas lui donner raison
il faut que l algerien se retrousse les manches
parceque il ya urgence
profitons de cette manne pour corriger les erreurs du passe
-a commencer par une ecole debarasser de toute ideologie

SCIENCE ET TRAVAIL