McDonald's recrute des travailleurs étrangers
Le restaurant McDonald's d'Amos accueille de nouveaux employés d'origine marocaine.
Publié le 18 Août 2012
Martin Guindon
La pénurie de main-d'œuvre frappe durement dans la région
Les effets de la pénurie de main-d'œuvre se font sentir plus que jamais dans la région. À un point tel que les restaurants McDonald's d'Amos et de Val-d'Or ont dû embaucher 21 travailleurs du Maroc.
La nouvelle a d'abord circulé dans les médias sociaux vendredi, puis a été confirmée par Isabelle Leblanc, franchisée McDonald's pour les restaurants d'Amos, La Sarre et Val-d'Or. Celle-ci n'a pas voulu nous accorder une entrevue, mais elle nous a fourni une déclaration écrite, dans laquelle elle affirme avoir toujours priorisé l'embauche locale dans chacun de ses restaurants.
«Toutefois, en raison du contexte actuel de pénurie de main d’œuvre touchant notre région, j’ai dû explorer d’autres avenues pour continuer à offrir à nos clients un service hors pair. C’est pourquoi nous sommes très heureux d’accueillir 21 travailleurs provenant du Maroc qui se joindront à nos équipes des restaurants de Val-d’Or et d’Amos», écrit-elle.
Cette embauche n'est sans doute pas étrangère avec le retour à l'école des travailleurs étudiants. Elle est aussi symptomatique du boom minier qui règne en ce moment dans la région. Celui-ci a pour effet de drainer beaucoup de travailleurs avec ses excellentes conditions.
Les employés se font rares
Dans un article publié en mai 2011, l'Abitibi Express évoquait d'ailleurs cette difficulté des commerces amossois à trouver de la main-d'œuvre dans cette nouvelle réalité. À l'époque, Mme Leblanc éprouvait déjà de la difficulté à recruter des employés à temps plein.
On rapportait aussi que la Coop IGA Extra d'Amos multipliait les initiatives pour recruter du personnel, s'adressant notamment aux retraités et offre depuis la possibilité de postuler via Internet.
«Les salaires étant ce qu’ils sont dans d’autres domaines, avec les mines qui vont bien, et nos heures d’ouverture qui ne sont pas les plus populaires avec les soirées jusqu’à 22h et les fins de semaine, il devient de plus en plus difficile de recruter du personnel», avait alors admis Paul Bourget, directeur général.
Le restaurant McDonald's d'Amos accueille de nouveaux employés d'origine marocaine.
Publié le 18 Août 2012
Martin Guindon
La pénurie de main-d'œuvre frappe durement dans la région
Les effets de la pénurie de main-d'œuvre se font sentir plus que jamais dans la région. À un point tel que les restaurants McDonald's d'Amos et de Val-d'Or ont dû embaucher 21 travailleurs du Maroc.
La nouvelle a d'abord circulé dans les médias sociaux vendredi, puis a été confirmée par Isabelle Leblanc, franchisée McDonald's pour les restaurants d'Amos, La Sarre et Val-d'Or. Celle-ci n'a pas voulu nous accorder une entrevue, mais elle nous a fourni une déclaration écrite, dans laquelle elle affirme avoir toujours priorisé l'embauche locale dans chacun de ses restaurants.
«Toutefois, en raison du contexte actuel de pénurie de main d’œuvre touchant notre région, j’ai dû explorer d’autres avenues pour continuer à offrir à nos clients un service hors pair. C’est pourquoi nous sommes très heureux d’accueillir 21 travailleurs provenant du Maroc qui se joindront à nos équipes des restaurants de Val-d’Or et d’Amos», écrit-elle.
Cette embauche n'est sans doute pas étrangère avec le retour à l'école des travailleurs étudiants. Elle est aussi symptomatique du boom minier qui règne en ce moment dans la région. Celui-ci a pour effet de drainer beaucoup de travailleurs avec ses excellentes conditions.
Les employés se font rares
Dans un article publié en mai 2011, l'Abitibi Express évoquait d'ailleurs cette difficulté des commerces amossois à trouver de la main-d'œuvre dans cette nouvelle réalité. À l'époque, Mme Leblanc éprouvait déjà de la difficulté à recruter des employés à temps plein.
On rapportait aussi que la Coop IGA Extra d'Amos multipliait les initiatives pour recruter du personnel, s'adressant notamment aux retraités et offre depuis la possibilité de postuler via Internet.
«Les salaires étant ce qu’ils sont dans d’autres domaines, avec les mines qui vont bien, et nos heures d’ouverture qui ne sont pas les plus populaires avec les soirées jusqu’à 22h et les fins de semaine, il devient de plus en plus difficile de recruter du personnel», avait alors admis Paul Bourget, directeur général.
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