Le Maroc se trouve en pole position de la destination des investissements directs étrangers dans sa région pour l’exercice 2011. En tout cas, il a mieux résisté à l’impact du printemps arabe sur les économies de la région (Maghreb et Egypte) et à la crise qui touche ses principaux partenaires économiques dans la zone euro.
Le dernier rapport(1) de la Cnuced, sur les tendances des IDE dans le monde crédite le Royaume d’une forte croissance des flux en 2011: 60% par rapport à 2010. Au total, le Maroc a drainé 2,5 milliards de dollars, environ 21, 7 milliards de DH. Et c’est un montant hors dépenses et désinvestissement (sorties et la rémunération des IDE, transferts de dividendes et assistance technique). 2011 a été l’année de rebond après trois années successives de recul des flux d’investissements directs étrangers vers le Maroc. Au total, le stock des IDE cumulé à fin 2011 a atteint 46,3 milliards de dollars, soit 46,2% du PIB.
De fait, le niveau d’avant les crises financière et économique est dépassé. Entre 2005 et 2007, la moyenne des IDE s’est située à 2,30 milliards de dollars selon la Cnuced. Fait marquant, les capitaux destinés à la création de nouveaux projets en dehors des fusions et acquisitions représentent plus de 56% au Maroc contre 14,6% en Algérie et 20,8% en Tunisie.
Pour les pays en développement, la hausse des IDE a été limitée à 11% alors qu’elle s’est établie à 16% dans le monde. Des soldes négatifs ont été aussi enregistrés en Afrique et même en Europe Orientale. «C’est que les investisseurs sont désormais à la quête de la compétitivité et des marchés», commente Ahmed Fassi Fihri, DG par intérim de l’Agence de Développement des Investissements (AMDI). De par le réseau des accords de libre-échange qu’il a conclu, le Maroc présente plus d’attrait par rapport à la concurrence.
Le benchmark de l’Afrique du nord fait ressortir en effet, une baisse de 50% des flux des investissements directs. Aggravation du risque pays oblige, les plus fortes chutes ont été enregistrées en Egypte (-108%) et en Tunisie. «Ces deux pays ainsi que la Libye ont plutôt connu des opérations de désinvestissement notamment chinois», constate Fassi Fihri. Du coup, la part du Maroc par rapport à la région africaine a bondi de 33% en 2011 contre 10% l’année d’avant. Cependant, les autres pays n’ont drainé que 6% en 2011 et à peine 4% l’année précédente.
Pour l’année 2012, le DG par intérim de l’AMDI et directeur de la promotion des investissements se veut confiant. En dépit de la légère baisse de 2% des IDE observée à fin mai dernier, l’année sera clôturée sur un score. A l’appui, il cite les nombreuses entreprises espagnoles, allemandes, italiennes et nord-américaines qui sont en prospection au Maroc depuis l’année dernière. Seulement, la décision d’investir prend en ce temps de crise des délais relativement longs. L’industrie automobile, le textile et les composants électriques et électroniques constituent le grand centre d’intérêt pour développer des exportations sur l’Afrique. La Chine, l’Inde et la Corée du sud font partie également du peloton pour les mêmes secteurs d’activité.
A.G. leconomiste
Le dernier rapport(1) de la Cnuced, sur les tendances des IDE dans le monde crédite le Royaume d’une forte croissance des flux en 2011: 60% par rapport à 2010. Au total, le Maroc a drainé 2,5 milliards de dollars, environ 21, 7 milliards de DH. Et c’est un montant hors dépenses et désinvestissement (sorties et la rémunération des IDE, transferts de dividendes et assistance technique). 2011 a été l’année de rebond après trois années successives de recul des flux d’investissements directs étrangers vers le Maroc. Au total, le stock des IDE cumulé à fin 2011 a atteint 46,3 milliards de dollars, soit 46,2% du PIB.
De fait, le niveau d’avant les crises financière et économique est dépassé. Entre 2005 et 2007, la moyenne des IDE s’est située à 2,30 milliards de dollars selon la Cnuced. Fait marquant, les capitaux destinés à la création de nouveaux projets en dehors des fusions et acquisitions représentent plus de 56% au Maroc contre 14,6% en Algérie et 20,8% en Tunisie.
Pour les pays en développement, la hausse des IDE a été limitée à 11% alors qu’elle s’est établie à 16% dans le monde. Des soldes négatifs ont été aussi enregistrés en Afrique et même en Europe Orientale. «C’est que les investisseurs sont désormais à la quête de la compétitivité et des marchés», commente Ahmed Fassi Fihri, DG par intérim de l’Agence de Développement des Investissements (AMDI). De par le réseau des accords de libre-échange qu’il a conclu, le Maroc présente plus d’attrait par rapport à la concurrence.
Le benchmark de l’Afrique du nord fait ressortir en effet, une baisse de 50% des flux des investissements directs. Aggravation du risque pays oblige, les plus fortes chutes ont été enregistrées en Egypte (-108%) et en Tunisie. «Ces deux pays ainsi que la Libye ont plutôt connu des opérations de désinvestissement notamment chinois», constate Fassi Fihri. Du coup, la part du Maroc par rapport à la région africaine a bondi de 33% en 2011 contre 10% l’année d’avant. Cependant, les autres pays n’ont drainé que 6% en 2011 et à peine 4% l’année précédente.
Pour l’année 2012, le DG par intérim de l’AMDI et directeur de la promotion des investissements se veut confiant. En dépit de la légère baisse de 2% des IDE observée à fin mai dernier, l’année sera clôturée sur un score. A l’appui, il cite les nombreuses entreprises espagnoles, allemandes, italiennes et nord-américaines qui sont en prospection au Maroc depuis l’année dernière. Seulement, la décision d’investir prend en ce temps de crise des délais relativement longs. L’industrie automobile, le textile et les composants électriques et électroniques constituent le grand centre d’intérêt pour développer des exportations sur l’Afrique. La Chine, l’Inde et la Corée du sud font partie également du peloton pour les mêmes secteurs d’activité.
A.G. leconomiste
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