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Le groupe Sonatrach va céder ses actions dans quatre stations électriques à Sonelgaz, a annoncé mercredi Noureddine Boutarfa, PDG de Sonelgaz.
"On s’est mis d’accord avec Sonatrach, il reste la mise en œuvre de ce rachat qui obéit à un processus", a déclaré M. Boutarfa à la presse en marge de la présentation du bilan de son groupe pour 2011.
Sonelgaz qui produit 55% de l’électricité du pays veut acquérir les quatre stations pour en faire une deuxième grande compagnie du pays dans le domaine de l’électricité.
Il s’agit des stations de Tergua, Koudiet Edrraouch, Berrouaghia et Skikda qui font actuellement l’objet de négociations avec le groupe pétrolier qui compte se délester de ses actions dans ces usines.
Le PDG de Sonelgaz a rejeté par ailleurs et avec fermeté les accusations contre les dirigeants de son groupe selon lesquelles ces derniers gonflent les factures de consommation d’électricité de certains clients pour augmenter leur primes de performance.
M. Boutarfa précise à ce propos que les primes sont accordées sur la réduction du taux de perte de l’énergie et non pas sur l’augmentation du chiffre d’affaires comme cela été rapporté par la presse.
Suivant ce critère d’octroi de bonus, ces responsables n’ont bénéficié d’aucune prime puisqu’ils n’ont pas réussi depuis plusieurs années à gagner sur les taux de perte de l’énergie. "Ils n’ont aucun pouvoir sur les taux de pertes", dira-t-il pour les défendre.
"Pensez-vous que nous sommes en mesure de monter tout un système pour améliorer les primes", s’est-il interrogé devant la presse avant d’ajouter que des accusations de gonflement de factures d’institutions publiques avaient déjà été rejetées par la justice.
"Je suis d’accord pour qu’il y ait des enquêtes dans la sérénité, loin de la pression", a-t-il affirmé, appelant la presse à ne pas prendre de jugements anticipés avant même que la justice ne tranche sur la question.
Il précise également que les factures présumées avoir été gonflées sont des factures forfaitaires, dont les montants ont été fixés par les agents de Sonelgaz en l’absence des abonnés.
"On peut se poser la question à qui profite le crime finalement cela veut dire qu’on peut consommer sans avoir à payer pendant des années. Je crois que sur cette question il ne faut pas présenter les agents de Sonelgaz comme des diables", dira-t-il à l’adresse de la presse présente à cette conférence de presse.
Dans le même sillage, le dirigeant de Sonelgaz a déploré l’incrimination de quelques responsables de l’entreprise, accusés d’avoir importé des équipements d’Israël, et a levé le voile sur cette question en indiquant que certains fournisseurs étrangers de Sonelgaz, sous-traitant avec des entreprises israéliennes, ignoraient cette interdiction.
Dans tous les cas, les équipements produits dans ce pays, découverts dans les chantiers algériens sont vite renvoyés et remplacés, rassure M. Boutarfa.
Revenant sur la restructuration de Sonelgaz en Holding, M. Boutarfa a souligné que c’était une obligation, puisque le groupe n’est plus en mesure de continuer à gérer en centralisant toutes ses activités.
"La restructuration de Sonelgaz était une nécessité, on ne pouvait gérer l’Algérie à travers un point unique. Il fallait aller vers un système de concession", qui a consacré plus de transparence dans les filiales, a-t-il souligné.
APS
"On s’est mis d’accord avec Sonatrach, il reste la mise en œuvre de ce rachat qui obéit à un processus", a déclaré M. Boutarfa à la presse en marge de la présentation du bilan de son groupe pour 2011.
Sonelgaz qui produit 55% de l’électricité du pays veut acquérir les quatre stations pour en faire une deuxième grande compagnie du pays dans le domaine de l’électricité.
Il s’agit des stations de Tergua, Koudiet Edrraouch, Berrouaghia et Skikda qui font actuellement l’objet de négociations avec le groupe pétrolier qui compte se délester de ses actions dans ces usines.
Le PDG de Sonelgaz a rejeté par ailleurs et avec fermeté les accusations contre les dirigeants de son groupe selon lesquelles ces derniers gonflent les factures de consommation d’électricité de certains clients pour augmenter leur primes de performance.
M. Boutarfa précise à ce propos que les primes sont accordées sur la réduction du taux de perte de l’énergie et non pas sur l’augmentation du chiffre d’affaires comme cela été rapporté par la presse.
Suivant ce critère d’octroi de bonus, ces responsables n’ont bénéficié d’aucune prime puisqu’ils n’ont pas réussi depuis plusieurs années à gagner sur les taux de perte de l’énergie. "Ils n’ont aucun pouvoir sur les taux de pertes", dira-t-il pour les défendre.
"Pensez-vous que nous sommes en mesure de monter tout un système pour améliorer les primes", s’est-il interrogé devant la presse avant d’ajouter que des accusations de gonflement de factures d’institutions publiques avaient déjà été rejetées par la justice.
"Je suis d’accord pour qu’il y ait des enquêtes dans la sérénité, loin de la pression", a-t-il affirmé, appelant la presse à ne pas prendre de jugements anticipés avant même que la justice ne tranche sur la question.
Il précise également que les factures présumées avoir été gonflées sont des factures forfaitaires, dont les montants ont été fixés par les agents de Sonelgaz en l’absence des abonnés.
"On peut se poser la question à qui profite le crime finalement cela veut dire qu’on peut consommer sans avoir à payer pendant des années. Je crois que sur cette question il ne faut pas présenter les agents de Sonelgaz comme des diables", dira-t-il à l’adresse de la presse présente à cette conférence de presse.
Dans le même sillage, le dirigeant de Sonelgaz a déploré l’incrimination de quelques responsables de l’entreprise, accusés d’avoir importé des équipements d’Israël, et a levé le voile sur cette question en indiquant que certains fournisseurs étrangers de Sonelgaz, sous-traitant avec des entreprises israéliennes, ignoraient cette interdiction.
Dans tous les cas, les équipements produits dans ce pays, découverts dans les chantiers algériens sont vite renvoyés et remplacés, rassure M. Boutarfa.
Revenant sur la restructuration de Sonelgaz en Holding, M. Boutarfa a souligné que c’était une obligation, puisque le groupe n’est plus en mesure de continuer à gérer en centralisant toutes ses activités.
"La restructuration de Sonelgaz était une nécessité, on ne pouvait gérer l’Algérie à travers un point unique. Il fallait aller vers un système de concession", qui a consacré plus de transparence dans les filiales, a-t-il souligné.
APS
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