Les cours du pétrole ont fini en forte baisse mercredi à New York, à leur plus bas niveau depuis le 21 octobre 2011. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet a cédé 2,94 dollar par rapport à la clôture de mardi, à 87,82 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a terminé à 103,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 3,21 dollars par rapport à la clôture de mardi. Ces baisses traduisent les inquiétudes des investisseurs concernant la situation dans la zone euro et la croissance en Chine.
Dans la zone euro, les inquiétudes persistent sur la capacité de l'Espagne à recapitaliser ses banques. Madrid compte recapitaliser la banque en difficultés Bankia via l'émission de nouveaux titres de dette, a dit mardi à Reuters une source gouvernementale. Les investisseurs s'inquiétaient également du sort de la Grèce dans la perspective des élections législatives du 17 juin. Un nouveau sondage publié mercredi redonne la Coalition de la Gauche radicale (Syriza), opposée à la rigueur, en tête des intentions de vote.
Dans ce contexte, la Chine, qui a certes besoin d'investissements pour stimuler sa croissance économique, ne devrait pas engager de deuxième plan massif de relance budgétaire, estiment des économistes influents, selon des propos rapportés mercredi par la presse officielle chinoise.
Cette baisse constitue un motif d’inquiétude pour l’Algérie. En janvier dernier, le FMI avait mis en garde contre une baisse des prix du baril sous 100 dollars (lire). « L'orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années a cependant rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole, le prix permettant d'équilibrer le budget étant aujourd'hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril », avait prévenu le Fonds.
L’économie algérienne demeure en effet dépendante des recettes des hydrocarbures. Dans ses prévisions, le FMI part de l'hypothèse d'un baril à 99 dollars en moyenne en 2012. En Algérie, « d'importants risques baissiers émergeront en cas de dégradation de la situation économique internationale et d'un repli prolongé des cours du pétrole, [...] ce qui entraînera vraisemblablement une réduction forcée des investissements publics et se traduira par un fléchissement de la croissance et une hausse du chômage », avait précisé le FMI.
tsa
Dans la zone euro, les inquiétudes persistent sur la capacité de l'Espagne à recapitaliser ses banques. Madrid compte recapitaliser la banque en difficultés Bankia via l'émission de nouveaux titres de dette, a dit mardi à Reuters une source gouvernementale. Les investisseurs s'inquiétaient également du sort de la Grèce dans la perspective des élections législatives du 17 juin. Un nouveau sondage publié mercredi redonne la Coalition de la Gauche radicale (Syriza), opposée à la rigueur, en tête des intentions de vote.
Dans ce contexte, la Chine, qui a certes besoin d'investissements pour stimuler sa croissance économique, ne devrait pas engager de deuxième plan massif de relance budgétaire, estiment des économistes influents, selon des propos rapportés mercredi par la presse officielle chinoise.
Cette baisse constitue un motif d’inquiétude pour l’Algérie. En janvier dernier, le FMI avait mis en garde contre une baisse des prix du baril sous 100 dollars (lire). « L'orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années a cependant rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole, le prix permettant d'équilibrer le budget étant aujourd'hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril », avait prévenu le Fonds.
L’économie algérienne demeure en effet dépendante des recettes des hydrocarbures. Dans ses prévisions, le FMI part de l'hypothèse d'un baril à 99 dollars en moyenne en 2012. En Algérie, « d'importants risques baissiers émergeront en cas de dégradation de la situation économique internationale et d'un repli prolongé des cours du pétrole, [...] ce qui entraînera vraisemblablement une réduction forcée des investissements publics et se traduira par un fléchissement de la croissance et une hausse du chômage », avait précisé le FMI.
tsa
Commentaire