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Algérie : De couteuses subventions d'énergie qu'il est politiquement risqué de remettre en cause

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  • Algérie : De couteuses subventions d'énergie qu'il est politiquement risqué de remettre en cause

    L’Algérie consacre annuellement un énorme budget à la subvention de la consommation de l’énergie, qui profite non seulement à la population et aux industriels, mais également à la contrebande. Elles sont « coûteuses et inefficaces, mais il est politiquement risqué de les remettre en cause après le Printemps arabe », indique un rapport du PNUD.

    L’Algérie figure parmi les pays arabes qui subventionnent le plus les produits énergétiques, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Elle a consacré 10,59 milliards de dollars en 2010 à la subvention de la consommation de l’énergie, selon cette étude de l’ONU qui a exploité les données de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

    L’électricité a capté 2,13 milliards $ de subventions, tandis que les carburants ont coûté 8,46 milliards. Ces subventions représentent, selon les mêmes données, 6,6 % du Produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie qui y consacre plus 298 dollars par personne, à hauteur de 60 % du prix de l’énergie.

    Le document se basant sur un indicateur prix moyen du pétrole brut sur le marché international (30 cents US par litre en 2010) et les estimations de l’AIE, en l'absence de données cohérentes en provenance des pays arabes. L’Algérie figurait dans le top 20 des pays « producteurs » de pétrole où le prix du litre d’essence ne dépasse pas 0,38 euro, soit près de 23 DA, en 2012. Selon une étude menée par le cabinet allemand GIZ, dans 170 pays, publiée par Challenges fin mars dernier.

    L’Algérie est l’un des pays, comme le Venezuela, l’Iran, l’Arabie Saoudite, «qui ont mis en place une politique de prix qui ne prend pas vraiment en compte le prix de marché du pétrole. Des pays où les subventions directes ou indirectes aux sociétés qui assurent la distribution du carburant se traduisent par un prix de vente nettement inférieur au prix de l’or noir sur le marché mondial», affirme cette étude.

    Des subventions qui profitent aussi à la contrebande

    Les prix du carburant n’ont pas été augmentés depuis plus d'une décennie. La dernière augmentation remonte à 2000, mais le prix payé reste largement inférieur à la moyenne mondiale. Le gouvernement avait pensé réduire ces subventions « progressivement ». L’ancien ministre de l’Energie et des mines, Chakib Khalil avait même affirmé que ces subventions devraient être éliminées « tôt ou tard ».

    Elles sont « coûteuses et inefficaces, mais il est politiquement risqué de les remettre en cause après le Printemps arabe », précise le rapport du PNUD. Elles ont aussi poussé à la sur-consommation de l’énergie d’une manière générale. En 2011, la demande en carburant était de près de 12 millions de tonnes (8,9 millions de tonnes de gasoil et 3 millions de tonnes d’essence), selon données de Sonatrach. L’Algérie a même dû importer durant la même année pour la coquette somme de deux milliards de dollars de carburants.

    L’accroissement du parc automobile national n’est pas étranger à cette situation. En 2011, pas moins de 390.000 véhicules ont été importés contre 285 337 véhicules en 2010, en hausse de près 37%, selon les statistiques de l’Office national des statistiques (ONS). En 2010, le parc national automobile comptait près de 4,3 millions de véhicules, dont près de 2,7 millions est constitué de véhicules de tourisme.

    Les subventions « sont un instrument coûteux et inefficace pour protéger les pauvres dans le monde arabe », conclut le rapport. Cependant, en Algérie elles ne bénéficient pas seulement aux populations et aux industriels. Il est de notoriété publique que l’Algérie irrigue les pays voisins en carburant subventionné.

    Magrheb Emergent.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Mais elles profitent en fait davantage aux hauts revenus qu'aux plus faibles.
    En Egypte, les 20% de ménages les plus fortunés captent 33% des subventions contre 3,8% pour les ménages les moins favorisés.

    Si on prend en compte uniquement l'essence, 93% des subventions profitent aux plus riches.

    Une étude de la Banque mondiale montre que "redistribuer également à toute la population la moitié des économies budgétaires réalisées en supprimant les subventions réduirait davantage la pauvreté que maintenir le statu quo".
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Les subventions sont devenues un mal nécessaire,la majorité des pays sous -développés sont prisonniers de cette politique conseillée par la Banque mondiale et le FMI,et maintenant on leur demande de les supprimer.Effectivement , ces subventions profitent aux riches et à la classe moyenne ,et, faussent l'économie réelle ,certains pays ont réussi à s'en débarrasser comme l'INDE et le MEXIQUE, qui ont instauré une aide ciblée aux démunis .Mais actuellement personne ne pourrait s'aventurer à y toucher à cause de l'effervescence populaire dans la région Arabe

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      • #4
        Les subventions « sont un instrument coûteux et inefficace pour protéger les pauvres dans le monde arabe », conclut le rapport. Cependant, en Algérie elles ne bénéficient pas seulement aux populations et aux industriels. Il est de notoriété publique que l’Algérie irrigue les pays voisins en carburant subventionné.
        c'est justement ces prix très bas qui encouragent le trafic aux frontières. il s'agit de tarif carrément aberrant et un manque à gagner pour le Trésor.

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        • #5
          il ne manquerait plus que notre atout energetique soit jeté aux orties, et que l'on se mette a taxer a tout va notre energie ...

          les conseils de nos amis (?!?) sont toujours aussi amicaux et bienveillants ...

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          • #6
            il ne s'agit pas de taxes. Naftal, c'est l'Etat. il s'agit d'augmenter les profit de l'Etat. du Trésor. des profits qui peuvent servir à financer le service public l'éducation, l'université, la santé etc..

            en France, ceux qui distribuent l'énergie (électricité-carburants) sont des privés. dans ce cas, c'est des taxes.

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            • #7
              laissons la France ou elle est ... la pauvre en a bien besoin (AAA, AA, A, etc etc ...)

              il est absolument hors de question de nous passer d'un avantage comparatif majeur en augmentant les prix de l'energie en Algerie, meme pas en reve

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              • #8
                Bonjour

                J'ai trouvé cet article trés intéressant, particulièrement la récente expérience iranienne qui a supprimé la subvention sur l'essence en 2010.


                Subventions, aversion aux pertes et leçons d’Iran

                Publié par Caroline Freund le 17 janvier 2012

                Une semaine après les manifestations et les grèves provoquées par l’abandon des subventions aux carburants décidé par le gouvernement du Nigéria, celui-ci a réagi par une baisse des prix. Ce repli a ramené l’augmentation de l’essence à un tiers seulement, alors qu’elle avait doublé depuis le premier de l’an. Aux yeux de la plupart des Nigérians, les subventions aux carburants constituent l’un des fruits essentiels de la richesse pétrolière nationale dont ils puissent jouir.

                Si leur suppression a ici péché dans ses modalités, elle se justifie pleinement d’un point de vue économique et pas seulement pour des raisons de coût budgétaire. Les subventions faussent les prix et, en rendant le bien subventionné relativement bon marché, elles incitent consommateurs et producteurs à le sur-utiliser. Alors qu’elles passent pour avoir un effet égalisateur, les subventions profitent en fait surtout aux riches qui, en valeur absolue, dépensent davantage pour la plupart des biens. En outre, elles entraînent souvent des déperditions en alimentant la contrebande avec les pays voisins. Les subventions aux carburants sont particulièrement funestes en ce qu’elles encouragent une consommation excessive, néfaste pour l’environnement et de nature à fausser un marché aussi critique que celui de l’énergie. Elles suscitent aussi une concentration des ressources dans la production de biens intensifs en capital, créant ainsi des distorsions dommageables dans des pays riches en main-d’œuvre.

                On s’accorde à penser que les subventions devraient être remplacées par des transferts monétaires ciblés. Mais, bizarrement, les bénéficiaires préfèrent souvent les subventions — ou du moins, c’est ce qu’ils prétendent. En premier lieu, ils y voient un moyen de se prémunir contre la volatilité des prix : qu’il s’agisse de subventions ad valorem ou de contrôle des prix, elles permettent de mieux aplanir les difficultés dans les mauvaises passes parce qu’elles augmentent avec les prix. En second lieu, les bénéficiaires tendent à craindre que les fonds se substituant aux subventions ne leur seront pas versés.

                Une autre raison importante entre en ligne de compte, c’est l’aversion aux pertes : les gens, c’est bien connu, sont nettement plus affectés par une perte qu’ils n’apprécient un gain équivalent. Cette théorie est désormais largement documentée et j’ai moi-même été l’objet d’une expérience précoce sur la question. Certains élèves de ma classe s’étaient vu offrir une tasse, et d’autres pas. Quelque temps après une série d’exercices qui n’avaient aucun rapport, les élèves qui avaient reçu une tasse ont eu la possibilité de l’échanger contre 2 dollars. Les autres avaient quant à eux le choix entre recevoir une tasse ou 2 dollars. Résultat, les « propriétaires » des tasses ont rechigné à s’en défaire alors que la plupart de ceux qui n’en avaient pas ont opté (comme moi) pour l’argent. Où l’on voit qu’aux yeux de son propriétaire, le fait de posséder la tasse confère à celle-ci une valeur supérieure à l’argent.

                Voici un autre exemple, venu de Chine. Des ouvriers dans une usine sont informés qu’ils ont reçu une prime qui leur sera versée sur leur prochaine paie, mais qu’ils risquent de laperdre si leur productivité n’atteint pas la moyenne. Un autre groupe apprend qu’il va recevoir une prime avec son prochain salaire s’il arrive à dépasser le niveau moyen de productivité. Autrement dit, les deux groupes se voient proposer la même somme pour augmenter leur productivité mais, dans un cas, l’offre est formulée en termes de perte et, dans l’autre, en termes de gain. Ce qui est intéressant, c’est que les membres du groupe qui risquaient d’être « punis » ont été nettement plus productifs que la moyenne. La crainte d’une perte a donc incité les ouvriers à travailler plus dur que la promesse d’un gain.

                Toutes les expériences montrent que les gens sont plus affectés par une perte qu’ils n’apprécient un gain équivalent.

                Cette aversion rend les réformes particulièrement délicates. La suppression des subventions — qui ont été bien souvent intériorisées par les populations depuis des décennies — est liée à une perte bien supérieure au gain retiré d’un transfert monétaire équivalent. Cela se vérifie alors même que le transfert monétaire est nettement plus polyvalent, puisqu’il peut servir à acheter le bien précédemment subventionné ou d’autres produits comme il peut être épargné ou investi.

                Si l’aversion aux pertes est en fait la racine du problème, il existe un moyen évident de s’en sortir. Pour limiter les pertes, il convient d’effectuer le transfert avant de supprimer la subvention et de le présenter clairement, par exemple en qualifiant l’opération de « transfert de substitution d’une subvention ». Ainsi, le bénéficiaire s’approprie et intériorise le transfert avant la disparition de la subvention. Cette stratégie permet aussi d’écarter toute crainte de ne pas recevoir l’argent de substitution.

                C’est exactement ce qu’a fait l’Iran avec sa politique de transformation des subventions : les comptes bancaires de la population ont été crédités
                avant l’augmentation des prix. Les Iraniens ont pu constater la réalité du virement mais ils n’avaient pas le droit de toucher aux fonds avant la disparition concrète des subventions. Une étude intéressante conduite par Djavad Salehi-Isfahani (a) examine le programme de transformation économique de l’Iran. Ce pays était l’un des champions mondiaux des subventions à l’énergie et aux denrées alimentaires, puisqu’il y consacrait pratiquement 20 % de son PIB. Pour autant et malgré une forte augmentation des prix, le programme n’a pas suscité de véritables remous. Cette stratégie originale de transferts anticipés a conduit les gens à réfléchir à la manière dont ils allaient dépenser cet argent plutôt que de déplorer l’arrêt des subventions. Certains redoutaient des retraits massifs dès que les fonds seraient disponibles, mais cela n’a pas été le cas. Ceux qui ne s’étaient pas inscrits dans le programme se sont en fait dépêchés de le faire. Et, surtout, l’ajustement des prix a eu l’effet attendu, en réduisant la consommation des différents carburants de 36 % et en améliorant considérablement l’égalité des revenus.

                Lorsqu’on supprime les subventions, toute la population est concernée et c’est ce qui rend cette réforme extraordinairement impopulaire. Et plus la subvention est importante, plus la perte associée l’est aussi. Si les pouvoirs publics veulent procéder « en douceur », ils doivent compenser cette perte par un gain antérieur, surtout pour les populations les plus démunies qui y tiennent plus que les autres. C’est là où les transferts monétaires anticipés prennent tout leur sens.

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                • #9
                  l'explication est nettement plus prosaique :

                  Le rationnement de l’essence en Iran : quelles conséquences ?

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                  Le rationnement de l’essence a commencé hier en Iran, le deuxième producteur de pétrole de l’OPEP, pour une période de quatre mois. Cette décision a été très mal accueillie par la population, et a donné lieu à des violences aux abords des stations-service. Cette situation paradoxale pour le deuxième pays producteur de l’OPEP pourrait avoir des conséquences politiques assez importantes pour le gouvernement d’Ahmadinejad dans un contexte déjà très incertain.
                  Depuis 00 h 00 le mercredi 27 juin, les automobilistes iraniens voient leur consommation d’essence limitée. Les particuliers ne pourront acheter que 100 litres d’essence par mois, les chauffeurs de taxi officiels 800 litres par mois et les chauffeurs de taxi privés officiellement enregistrés 600 litres par mois. Les voitures des officiels seront quant à elles limitées à 300 litres par mois. Dans un pays où le prix de l’essence est largement subventionné, et où l’accès au combustible fossile est considéré par la population comme un droit naturel, la décision de limiter la consommation d’essence a été très mal accueillie par la population. Des affrontements entre clients ont eu lieu dans les stations-service, et des manifestations spontanées ont eu lieu dès la nuit de mercredi à jeudi. Des autoroutes ont été bloquées à Téhéran, des stations services ont été brûlées et la police anti-émeutes a été déployée dans plusieurs quartiers de Téhéran pour s’opposer aux jeunes qui leur lancaient des pierres en entonnant des slogans anti-Ahmadinejad[1]. Quelles sont les raisons et quelles pourraient être les conséquences de ce rationnement qui peut sembler paradoxal chez l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde ?
                  Ce rationnement a été annoncé par le gouvernement deux heures avant son entrée en fonction. Les automobilistes se sont vus attribués des carnets de rationnement leur permettant d’acheter de l’essence, et les stations-service sont équipées pour accepter ces coupons. Le gouvernement n’a pour l’instant pas prévu d’accorder le droit de vendre de l’essence hors quota. Les automobilistes iraniens sont inquiets, d’autant plus que pour les citadins (2/3 de la population iranienne), l’automobile joue un rôle très important pour les ménages[2]. Des embouteillages se sont formés dès mercredi matin aux abords des stations-service, qui étaient parfois protégées par la police.
                  Le gouvernement iranien a été obligé d’imposer un quota car les capacités de raffinage de l’Iran sont insuffisantes, malgré sa production de 4 millions de barils de pétrole par jour. L’Iran est obligée d’importer près de la moitié de son essence (les raffineries iraniennes produisent 44,5 millions de litres d’essence par jour alors que la consommation quotidienne est actuellement de 79 millions de litres). Selon Ali Farahani, directeur de la distribution des produits pétroliers, le budget de 2,5 milliards USD alloué à l’achat d’essence pour l’année iranienne (qui se termine le 20 mars 2008) sera épuisé avant fin juillet. Le prix de l’essence, malgré une augmentation de 20 % ces derniers jours, reste très fortement subventionné. Le litre d’essence est ainsi passé de 800 à 1000 rials (1000 rials = 0.082 euro). Ce prix ne représente qu’un cinquième du coût du litre sur les marchés internationaux. Cette situation est rendue encore plus difficile avec l’explosion de la consommation d’essence. De nouveaux véhicules iraniens arrivent sur le marché, sans que les anciens soient retirés. Le problème de la capacité de raffinage existe depuis la fin de la guerre Iran-Irak, qui a causé la destruction des raffineries de pétrole iraniennes. La remise en état des raffineries n’a été que partielle du fait des sanctions internationales subies par la République islamique d’Iran et de la difficulté des multinationales à investir dans ce pays. La situation étant devenue critique, des initiatives ont été mises en place afin d’augmenter la capacité de raffinage. En effet, au mois d’avril, l’Iran entamait des négociations avec l’Arménie et la Russie afin de construire une grande raffinerie à la frontière arméno-iranienne, qui permettrait d’approvisionner le marché iranien[3].
                  Cette décision d’imposer un quota sur la consommation met le président Ahmadinejad dans une situation délicate vis-à-vis de la base populaire qui l’a élu, lui qui promettait durant sa campagne en 2005 d’amener “ l’argent du pétrole sur la table ” des Iraniens. A Téhéran (qui concentre la moitié des véhicules iraniens) et dans les autres villes d’Iran, les revenus de ceux qui se servent de leur voiture personnelle pour faire le taxi collectif (mashin-e savari) risquent de souffrir de cette décision. Ceux-là sont ceux qui n’ont pas de travail fixe ou qui veulent arrondir leurs fins de mois[4]. De plus, les quotas imposés sur la consommation d’essence pourraient causer une augmentation des prix du transport, qui alimentera plus avant l’inflation. La politique économique du gouvernement de M. Ahmadinejad a déjà été critiquée au début du mois de juin 2007 par 57 économistes iraniens. Le 11 juin, ces économistes, dont Mohammad Satari-Far (ancien chef de l’organisation du plan et du budget) et Hossein Abdeh Tabrizi (ancien directeur de la Bourse de Téhéran), écrivaient une lettre ouverte à leur président dans laquelle ils signalaient que les politiques monétaires et bancaires adoptées par le gouvernement allaient à l’encontre de leur objectif de justice sociale. Ils ajoutaient également que ces décisions avaient un prix très élevé, et particulièrement pour les plus pauvres. L’inflation devrait atteindre 17 % pour l’année iranienne 1386 (2007-2008) selon les projections de la banque centrale. Ce chiffre pourrait même être plus élevé selon certains économistes[5].
                  Alors que certains députés iraniens suggèrent l’augmentation du prix de l’essence pour se rapprocher des prix du marché, M. Ahmadinejad et son gouvernement refusent, car cela irait à l’encontre de leur politique visant à améliorer les conditions de vie des pauvres. Washington a compris que les importations de pétrole de l’Iran étaient un levier important sur l’Iran, et pourraient brandir cette arme dans le bras de fer qui les oppose à Téhéran au sujet du programme nucléaire iranien. Le rationnement du pétrole est ainsi un sujet hautement politique et dangereux pour le gouvernement de M. Ahmadinejad, et le sujet est déjà débattu dans la classe politique, les journaux et au sein de la population. On voit bien que les conséquences de cette décision impopulaire pourraient être bien plus étendues qu’une simple restriction des déplacements automobiles.


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                  • #10
                    Rasibus, je poste un article de 2012 et tu nous sort un article de juin 2007, que dire de plus, a part que toute discussion avec toi est inutile car biaisé d'avance.

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                    • #11
                      les pénuries de carburant en Iran sont connues de tous ceux qui connaissent un minumum l'etat desastreux des raffineries iraniennes, soumises a un blocus strict des pieces de rechange

                      quand on veut discuter serieusement il faut echanger des arguments ...

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                      • #12
                        Question : Les prix de l’énergie (pratiqués en Algérie) sont-ils la conséquence des subventions ou des prix de revient bas (s'agissant d'un pays producteur d'hydrocarbures) ?


                        En d'autres termes les prix de l'énergie doivent-ils tenir compte de son prix de revient ou des prix à l'international ?

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                        • #13
                          les prix doivent être ajustés de telle sorte à réduire la demande locale, décourager le trafic aux frontières et remplir les caisses de l'Etat. le marché pétrolier (international) peut aller se faire voir!

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                          • #14
                            Je crois que ça dépend jawzia, selon que le pays dispose de suffisamment de devises ou pas. Si on est à sec en devises, alors c'est un manque à gagner de facturer sur la base du prix de revient seulement. Mais si le pays détient suffisamment de devises pour fonctionner alors le prix de revient est le bon choix pour doper l'économie. Oui ça cause du trafic et des pertes mais le gros des subventions permet aux Algériens de se chauffer en hiver, de se refroidir en été, et de se transporter tout au long de l'année, de faire tourner des usines et le tout à des prix très intéressants.

                            Si le secteur hors hydrocabures fait une croissance de plus de 10% c'est en partie grace à cette énergie pas chère aussi.

                            ∑ (1/i²) = π²/6
                            i=1

                            Commentaire


                            • #15
                              Oui ça cause du trafic et des pertes mais le gros des subventions permet aux Algériens de se chauffer en hiver, de se refroidir en été, et de se transporter tout au long de l'année, de faire tourner des usines et le tout à des prix très intéressants.

                              Si le secteur hors hydrocabures fait une croissance de plus de 10% c'est en partie grace à cette énergie pas chère aussi.
                              et oui ...

                              le simple bon sens !

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