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La campagne agricole au Maroc compromise

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  • La campagne agricole au Maroc compromise

    • Compromise, la campagne agricole Récolte de blé tendre: au mieux entre 20 et 25 millions de quintaux

    • Le quintal de l’orge dépasse la barre des 500 DH

    • La filière équine aussi menacée




    A la mi-février, les importations des céréales ont porté sur 34,5 millions de quintaux dont 15,6 millions de blé tendre. Les acquisitions du blé dur ont totalisé 4 millions de quintaux alors que celles de l’orge et du maïs ont atteint respectivement 2,3 et 12,5 millions
    Rien ne va plus pour la campagne céréalière. Avec la sécheresse qui persiste depuis près d’un trimestre, l’espoir n’est plus permis. «Pour preuve, nombreux les agriculteurs de Chaouia-Ourdigha qui ont lâché leur élevage sur les champs des céréales», constate un professionnel de la région. Autres prémices d’une mauvaise campagne, la décision du gouvernement de proroger le gel des droits d’importation des blés jusqu’à fin avril prochain. Ceci, malgré l’existence d’un stock jugé confortable par l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses.

    «C’est la perspective d’une moisson de blé tendre en deçà de la moyenne qui explique la décision gouvernementale», commente un professionnel. «Tout au plus, la production de cette céréale atteindrait, selon les prévisions les plus optimistes, un volume de l’ordre de 20 à 25 millions de quintaux», confie une source du ministère de l’Agriculture. On est loin des 41 millions de quintaux récoltés la campagne passée ou encore du record de la saison 2008/2009: 46 millions.

    En attendant, le marché de l’aliment du bétail a crevé tous les plafonds. Tout particulièrement l’orge, une composante de base pour l’alimentation animale. Conséquence, le cheptel, toutes espèces confondues, est bradé à moitié prix. La tendance semble gagner les autres régions après avoir été limitée au Sud-Est et à quelques zones de l’Oriental. Même l’Union marocaine des éleveurs et propriétaires de chevaux de sang vient de tirer la sonnette d’alarme.

    Lors d’un débat, organisé la semaine dernière à Casablanca, la profession a qualifié «la situation de véritable crise qui touche de plein fouet l’élevage équin». C’est la résultante de l’envolée des prix des céréales fourragères qui ont été multipliés par trois et de la rareté de l’orge, est-il précisé dans un communiqué rendu public par la profession.
    Les cours de l’orge ont atteint, en effets, des niveaux sans précédent. Le quintal étant négocié aux alentours de 500 DH. A l’import, il faut compter le même montant puisque les cours avoisinent 290 dollars la tonne auxquels s’ajoutent les coûts de fret, droit d’importation (30%) et taxe. Or, le gouvernement vient de décider la prorogation du gel des droits de douane pour les blés jusqu’à fin avril 2012, mais a exclu l’orge.
    A la mi-février, les importations des céréales ont porté sur 34,5 millions de quintaux dont 15,6 millions de blé tendre.

    Les acquisitions du blé dur ont totalisé 4 millions de quintaux alors que celles de l’orge et du maïs ont atteint respectivement 2,3 et 12,5 millions. Seulement, si les données de l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONCIL) font état d’un stock de blés (tendre et dur) à même de couvrir 4 mois de consommation, il en va autrement de l’orge et dans une moindre mesure du maïs. A fin janvier dernier, le disponible en orge s’établissait déjà à quelque 300.000 quintaux. Stock qui a été réduit à néant, à la fois sous la pression d’une forte demande et du faible volume importé.

    Pourtant, l’annonce d’un programme d’urgence pour venir en aide aux éleveurs des régions du Sud et de l’Oriental a été faite vers la mi-février. L’objectif avancé par la tutelle est de soulager ces zones durement affectées par la sécheresse et le froid. Le déficit pluviométrique y est estimé à 60% par rapport à la normale. Ce qui a impacté de manière négative le couvert végétal. Du coup, les prix des aliments du bétail ont augmenté entre 20 et 50%.

    Doté de 110 millions de DH, ce programme cible la subvention de l’alimentation du bétail et son acheminement vers les zones bénéficiaires. Le programme prévoit également l’importation de l’orge en exonération des droits de douane et taxes équivalentes. Au total, 600.000 quintaux doivent être acquis dans ce cadre.

    Or, la situation s’est aggravée rapidement. «Pourquoi le gouvernement a limité la suspension des droits d’importation aux blés alors que la situation du cheptel est aussi catastrophique?», s’interroge cet éleveur des Doukkala.

    Leconomiste
    Dernière modification par jawzia, 29 février 2012, 12h41.

  • #2
    Allez Jawzia

    ne soit pas l'oiseau de mauvaise augure

    un ptit effort

    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      ne soit pas l'oiseau de mauvaise augure
      Il n'a fait que rapporter l'info..de toute façon le ministère et les professionnels du secteur sont unanimes pour dire que c'est cuit pour cette année.

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      • #4
        salut tout le monde

        Il n'a pas plu cette année?
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

        Commentaire


        • #5
          Il n'a pas plu cette année?
          Du tout...même pas un petit chuia.

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          • #6
            Non serieux

            Allah yjib alkhir
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

            Commentaire


            • #7
              Il n'a pas plu cette année?
              et à certain endroit l'eau est gaspillé pour arroser les terrains de golfe, les nappes phréatiques sont descendues de 10 m en peu de temps, il faut creuser les puits existants de plus en plus profond, pour une eau qui devient rare.
              Mr NOUBAT

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              • #8
                Le probeme c'est les Eleveurs qui n'ont pas de quoi alimenter leurs betail

                Une mauvaise saison jamais connu pareil au paravant!

                Une botte de paille (balle) est passé de 8 dh l'été dernier a 35 dh actuellement et ça grimpe .... Allah yhfad

                Ce qui est désolant c'est que quelque uns se réjouissent carrement du sort des pauvres agriculteurs ...

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                • #9
                  nchallah kheir pour nos fréres Marocains

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                  • #10
                    magh91
                    nchallah kheir pour nos fréres Marocains

                    ihhhhhhhhhhhh ya ouyehya nifa9 kharejlek mechlaghem hhhhhhhhh

                    Sinon pour le maroc, c'est un peu logique quand un pays base son économie sur la pluviométrie et l'agriculture ... dans le meilleurs des cas il gagnera peu et dans les pire des cas il perdra beaucoup, alors que dans une économie basée sur des start up ... dans les meilleurs des cas il gagnera beaucoup et dans les pires des cas il perdra presque rien ...

                    Plan vert machin truc et la connerie du marché européen et akhenouch c’est de la connerie tiers mondiste … et ce n’est pas salat istiss9ae qui changera grand-chose.

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                    • #11
                      Il faut pas dramatisé, c'est vrai que la pluviométrie influence sur les résultats agricoles mais cela ne concerne que la filiale de la céréaliculture, les autres filiales sont en majorité irrigués.

                      Le problème cette année c'est pas la pluviométrie, c'est la grêle avec cette vague de froid particulièrement forte.

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                      • #12
                        Il faut pas dramatisé,
                        Sans dramatiser, une mauvaise récolte céréalière aura un double impact. Sur la croissance du PIB et sur la facture d'importation.

                        Cette année, avec une production avoisinant les 60 millions de quintaux, l'importation en Blé (dur et tendre) et en mais s'élevait à plus de 20 milliards de DH. Imaginez en période de sécheresse !

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                        • #13
                          il n'a pas cesser de pleuvoir et de neiger cet hiver dans le Maghreb comment ça se fait que la campagne agricole soit compromise
                          veni vidi vici .

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                          • #14
                            Certes il y a un risque sur les importations et le tx de croissance mais l'économie du pays c'est pas que les céréales. En plus ça fait une dizaine d'années qu'on a une pluviométrie favorable c'est normale qu'on ai une ou deux saisons de rater.

                            Pour ta question Zirds. Le problème avec l'agriculture dans les zone bour s'est qu'il suffit pas d'avoir l'eau, il faut aussi le timing. Si il y a pas de pluie dans certaines périodes c'est fini.

                            Commentaire


                            • #15
                              Et aussi c'est comme si on de mande au canada pourquoi il n'ont pas d'agriculture de céréale pendant l'hiver.

                              C'est le froid, la neige et surtout la grele (Jriha)
                              Il faut de la pluie donc toujours du temps doux
                              La haine aveugle

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