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PAR FERHAT YAZID
La situation de CNAN Group, illustrée içi par l'échouage du Batna, se redresse péniblement.
L’information qui a porté sur un éventuel changement à la tête de la CNAN Group a été démentie par la Société de gestion de participation des transports maritimes (SGP Gestramar), propriétaire de l’armateur. Les syndicalistes de CNAN Nord ne voient pas, quant à eux, intérêt à un tel changement et se déclarent prêt à s’opposer vigoureusement à ce qui « s’apparente une tentative de perturbation du processus de redressement de la compagnie ».
C’est le branle-bas de combat à Compagnie Nationale Algérienne de Navigation (CNAN Group). Les folles rumeurs qui courent sur le départ « imminent » de l’actuelle présidente-directrice générale du Groupe ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Une agitation particulière anime les syndicalistes de la CNAN Nord, filiale du Groupe, qui ne voient pas l’intérêt d’un changement à la tête de la Compagnie en ce moment.
L’information rapportée par la presse fait état de la tenue aujourd’hui d’une réunion de l’assemblée générale extraordinaire de CNAN Group qui décidera du sort de la PDG. Elle établit même un parallèle avec le gain de cause obtenu par la CNAN Group dans la bataille juridique qui l’oppose au Saoudien Ghait Rashad Pharaon (qui détient 49% des actions dans sa filiale IBC) auprès du tribunal maritime de Londres.
Cette information a été démentie par la Société de gestion de participation des transports maritimes (SGP Gestramar), propriétaire de l’armateur. « Aucune Assemblée Générale n’est prévue, ni le remplacement de la PDG de CNAN Group », a déclaré Mme Lounis, présidente du Directoire de la SGP Gestramar. « On ne lui reproche rien du tout », a-t-elle rassuré.
En dépit de ces assurances, les syndicalistes croient à la rumeur qui s’apparente à un ballon-sonde. Ils se déclarent opposés à toute mise de fin des fonctions de la de la PDG de l’armateur national, Mme Younes, car une décision de ce genre est assimilée à une perturbation du processus de redressement de la compagnie. Selon eux, Mme Younès autant que l’actuel DG de la filiale CNAN Nord, « travaillent d’arrache-pied pour redresser la compagnie ».
La PDG jouit, selon eux, d’une intégrité professionnelle reconnue par les travailleurs de la Compagnie. D’autant, disent-ils, qu’elle a entrepris des démarches et a même gagné un procès, pour obtenir l’indemnisation des marins algériens du MV Blida auprès de la compagnie CTI Group, le partenaire étranger dans la société International Bulk Carrier (IBC, Spa), filiale de CNAN Group.
Les syndicalistes préfèrent la vigilance pour déjouer toute tentative d’entrave du redressement de la Compagnie d’autant plus qu’un bruit court sur un « éventuel » retour de l’ancien DG de CNAN Nord pour diriger l’ensemble du Groupe. « Si l’ex DG vient à remplacer la PDG l’armateur va réellement couler cette fois », redoutent les syndicalistes qui lui reprochent principalement d’avoir laissé la Compagnie « en état déficitaire ». En 2010, le déficit a atteint 200 millions DA en plus de la saisie de trois navires au port d’Anvers pour non paiement de factures de fuel. Pour eux la CNAN doit à présent se focaliser sur son programme de développement. «Le Groupe a bénéficié d’un programme de redressement, d’assainissement et de développement, accordé par le CPE (Conseil des participations de l’Etat) lors de sa 117e session du 18 septembre 2011. Parmi les mesures prises par l’Etat, l’acquisition de 6 nouveaux navires pour CNAN Nord, la réalisation d’un port sec, et l’octroi de crédits de 700 et 400 millions DA pour le paiement des saisies des trois navires, les salaires, et d’une partie du lourd endettement », expliquent-ils.
maghreb emergent
La situation de CNAN Group, illustrée içi par l'échouage du Batna, se redresse péniblement.
L’information qui a porté sur un éventuel changement à la tête de la CNAN Group a été démentie par la Société de gestion de participation des transports maritimes (SGP Gestramar), propriétaire de l’armateur. Les syndicalistes de CNAN Nord ne voient pas, quant à eux, intérêt à un tel changement et se déclarent prêt à s’opposer vigoureusement à ce qui « s’apparente une tentative de perturbation du processus de redressement de la compagnie ».
C’est le branle-bas de combat à Compagnie Nationale Algérienne de Navigation (CNAN Group). Les folles rumeurs qui courent sur le départ « imminent » de l’actuelle présidente-directrice générale du Groupe ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Une agitation particulière anime les syndicalistes de la CNAN Nord, filiale du Groupe, qui ne voient pas l’intérêt d’un changement à la tête de la Compagnie en ce moment.
L’information rapportée par la presse fait état de la tenue aujourd’hui d’une réunion de l’assemblée générale extraordinaire de CNAN Group qui décidera du sort de la PDG. Elle établit même un parallèle avec le gain de cause obtenu par la CNAN Group dans la bataille juridique qui l’oppose au Saoudien Ghait Rashad Pharaon (qui détient 49% des actions dans sa filiale IBC) auprès du tribunal maritime de Londres.
Cette information a été démentie par la Société de gestion de participation des transports maritimes (SGP Gestramar), propriétaire de l’armateur. « Aucune Assemblée Générale n’est prévue, ni le remplacement de la PDG de CNAN Group », a déclaré Mme Lounis, présidente du Directoire de la SGP Gestramar. « On ne lui reproche rien du tout », a-t-elle rassuré.
En dépit de ces assurances, les syndicalistes croient à la rumeur qui s’apparente à un ballon-sonde. Ils se déclarent opposés à toute mise de fin des fonctions de la de la PDG de l’armateur national, Mme Younes, car une décision de ce genre est assimilée à une perturbation du processus de redressement de la compagnie. Selon eux, Mme Younès autant que l’actuel DG de la filiale CNAN Nord, « travaillent d’arrache-pied pour redresser la compagnie ».
La PDG jouit, selon eux, d’une intégrité professionnelle reconnue par les travailleurs de la Compagnie. D’autant, disent-ils, qu’elle a entrepris des démarches et a même gagné un procès, pour obtenir l’indemnisation des marins algériens du MV Blida auprès de la compagnie CTI Group, le partenaire étranger dans la société International Bulk Carrier (IBC, Spa), filiale de CNAN Group.
Les syndicalistes préfèrent la vigilance pour déjouer toute tentative d’entrave du redressement de la Compagnie d’autant plus qu’un bruit court sur un « éventuel » retour de l’ancien DG de CNAN Nord pour diriger l’ensemble du Groupe. « Si l’ex DG vient à remplacer la PDG l’armateur va réellement couler cette fois », redoutent les syndicalistes qui lui reprochent principalement d’avoir laissé la Compagnie « en état déficitaire ». En 2010, le déficit a atteint 200 millions DA en plus de la saisie de trois navires au port d’Anvers pour non paiement de factures de fuel. Pour eux la CNAN doit à présent se focaliser sur son programme de développement. «Le Groupe a bénéficié d’un programme de redressement, d’assainissement et de développement, accordé par le CPE (Conseil des participations de l’Etat) lors de sa 117e session du 18 septembre 2011. Parmi les mesures prises par l’Etat, l’acquisition de 6 nouveaux navires pour CNAN Nord, la réalisation d’un port sec, et l’octroi de crédits de 700 et 400 millions DA pour le paiement des saisies des trois navires, les salaires, et d’une partie du lourd endettement », expliquent-ils.
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