Le Fonds monétaire international est favorable à l’ouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc. Ce vœu a été exprimé par Christine Lagarde elle‑même, la directrice de l’institution de Bretton Woods, dans un entretien accordé à la chaîne tunisienne Nessma TV diffusé hier soir, vendredi 3 février. « Je pense que la libre circulation des personnes et l’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc contribuera fortement à l’intégration économique entre les pays de l’UMA et permettra une meilleure croissance de l’économie de la région ». Mme Lagarde défendra cette position lors de sa visite à Alger annoncée avant la fin de l’année. « Je me rendrai à Alger avant la fin de cette année pour discuter avec les autorités algériennes de plusieurs dossiers, principalement ceux en rapport avec le programme économique du gouvernement algérien », précise‑t‑telle.
L’amélioration des relations bilatérales entre le Maroc et l'Algérie préoccupent de plus en plus les institutions internationales. Avant le FMI, Washington s'est déjà exprimé sur la question et a dit souhaiter le renforcement de la coopération entre les deux pays. Un entretien téléphonique entre la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et Saad Eddine Othmani, ministre marocain des affaires étrangères, portant sur les relations entre les deux voisins, a d'ailleurs eu lieu le 26 janvier.
Par ailleurs, Christine Lagarde est revenue sur le dernier rapport du FMI qui a mis en évidence la nécessité de diversifier l’économie algérienne, alertant le pays contre la dépendance totale à la rente pétrolière. Le FMI relève ainsi que l’orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années rend vulnérable le budget de l’État, dont l’équilibre est basé actuellement sur un prix du baril de pétrole légèrement supérieur à 100 dollars. Il avertit que « d’importants risques émergeront en cas de dégradation de la situation économique internationale et d’un repli prolongé des cours du pétrole ».
Karim Djoudi, ministre des finances, a répondu à cet avertissement, lundi 30 janvier, en défendant devant le sénat les choix du gouvernement, notamment en ce qui concerne l’augmentation des salaires et le soutien des prix. Pour lui, la démarche du gouvernement algérien « est politique » alors que les observations du FMI relèvent d’une réaction « purement économique ». « Si nous n’avions pas soutenu les prix du blé, du lait et de l’essence, l’inflation aurait été beaucoup plus importante, vu l’inflation mondiale », a précisé Djoudi.
TSA
L’amélioration des relations bilatérales entre le Maroc et l'Algérie préoccupent de plus en plus les institutions internationales. Avant le FMI, Washington s'est déjà exprimé sur la question et a dit souhaiter le renforcement de la coopération entre les deux pays. Un entretien téléphonique entre la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et Saad Eddine Othmani, ministre marocain des affaires étrangères, portant sur les relations entre les deux voisins, a d'ailleurs eu lieu le 26 janvier.
Par ailleurs, Christine Lagarde est revenue sur le dernier rapport du FMI qui a mis en évidence la nécessité de diversifier l’économie algérienne, alertant le pays contre la dépendance totale à la rente pétrolière. Le FMI relève ainsi que l’orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années rend vulnérable le budget de l’État, dont l’équilibre est basé actuellement sur un prix du baril de pétrole légèrement supérieur à 100 dollars. Il avertit que « d’importants risques émergeront en cas de dégradation de la situation économique internationale et d’un repli prolongé des cours du pétrole ».
Karim Djoudi, ministre des finances, a répondu à cet avertissement, lundi 30 janvier, en défendant devant le sénat les choix du gouvernement, notamment en ce qui concerne l’augmentation des salaires et le soutien des prix. Pour lui, la démarche du gouvernement algérien « est politique » alors que les observations du FMI relèvent d’une réaction « purement économique ». « Si nous n’avions pas soutenu les prix du blé, du lait et de l’essence, l’inflation aurait été beaucoup plus importante, vu l’inflation mondiale », a précisé Djoudi.
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