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En résumé on peut souligner trois points :
1/ Le marché pétrolier mondial actuel est favorable aux pays producteurs. Leurs recettes d’exportation se sont considérablement améliorées, mais les pays importateurs de pétrole en profitent aussi par l’accroissement important de la vente de leurs produits divers aux pays pétroliers et par la récupération rapide, et dans certains cas inespérée, de leurs créances.
2/ L’Algérie ne présente aucune originalité quant à l’utilisation qu’elle fait de “l’argent du pétrole”. Le schéma qu’elle suit ressemble tout à fait à celui adopté par l’ensemble des autres pays exportateurs de pétrole.
3/ L’Algérie qui avait dans les années 70 et 80 “son” modèle, sa vision du développement économique, sa volonté imaginative semble être “rentrée dans les rangs” et n’est plus qu’un pays exportateur comme tous les autres et peut-être encore moins que les autres avec sa nouvelle loi sur les hydrocarbures.
1/ Le marché pétrolier mondial actuel est favorable aux pays producteurs. Leurs recettes d’exportation se sont considérablement améliorées, mais les pays importateurs de pétrole en profitent aussi par l’accroissement important de la vente de leurs produits divers aux pays pétroliers et par la récupération rapide, et dans certains cas inespérée, de leurs créances.
2/ L’Algérie ne présente aucune originalité quant à l’utilisation qu’elle fait de “l’argent du pétrole”. Le schéma qu’elle suit ressemble tout à fait à celui adopté par l’ensemble des autres pays exportateurs de pétrole.
3/ L’Algérie qui avait dans les années 70 et 80 “son” modèle, sa vision du développement économique, sa volonté imaginative semble être “rentrée dans les rangs” et n’est plus qu’un pays exportateur comme tous les autres et peut-être encore moins que les autres avec sa nouvelle loi sur les hydrocarbures.
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Entre 1999 et 2005, les pays exportateurs de pétrole ont engrangé des recettes d’un montant global de 2000 milliards de dollars. Belle somme ! Mais précisons tout de suite, qu’en dollars constants, les exportations d’hydrocarbures de la période 2001- 2005 ont rapporté bien moins que les chocs pétroliers de 1973 et de 1979.
Lorsqu’on compare les recettes de ces chocs rapportés au nombre d’habitants de l’époque (recettes-population), au même ratio de la période 1999-2005, les pays exportateurs ont encaissé des recettes représentant moins de la moitié de celles de la période 1973- 1980. Pour la période 1973- 1980, les recettes des pays exportateurs représentaient, en dollars constants, 1.250 dollars par habitant. Pour la période 2002-2005, elles ne représentent plus que 650 dollars par habitant. En un mot, l’embellie pétrolière 1999-2005 a beaucoup moins enrichi les pays exportateurs que celle de la période 1973-1980. Que font de cet argent les pays exportateurs ? On a pu relever que les comportements des différents pays exportateurs quant à l’utilisation qu’ils font de leurs mannes pétrolières sont similaires : ils emploient les sommes engrangées dans quatre utilisations principales :
1- ils importent massivement
2- ils placent leur argent sur les marchés financiers internationaux
3- ils se désendettent
4- ils investissent (un peu) chez eux Et l’Algérie – comme on peut le constater – ne fait preuve d’aucune originalité et n’échappe pas à ce schéma.
La suite...
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