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2 milliards d'euros pour moderniser Alger

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  • #31
    Dite, yak vous faite partie de cette population qu'il faut changer rééduquer, civiliser ...etc
    Exact cher ami mais la faute à qui si cette population n'est pas assez responsable la faute à l'absence d'une éducation et une sensibilisation qui se fait à l'école dés le plus jeune age .....
    Ah ya dini !!!!

    Akker atswalidh , nadhi adawidh , aqim oulech .

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    • #32
      sensibilisation oui mais aussi faire des amande

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      • #33
        Un projet de plus.
        Algérie championne du monde des projets qui foireux

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        • #34
          il y a déjà pas mal de chose de changé et le futur s'annonce radieux, avec le métro, et le tramway, Alger redécouvre le rêve en beauté.

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          • #35
            salam

            vois y ce qui est projeté

            http://www.youtube.com/watch?v=MNkfp...layer_embedded

            Les études techniques pour l'assainissement de oued El Harrach prêtes avant la fin 2011 (Alger)




            "Les études techniques pour l’assainissement de oued El Harrach (Alger), confiées à un bureau d’étude coréen, seront remises aux instances concernées avant la fin de l’année en cours", a précisé à la presse M. Sellal en marge de la célébration du Jour de la Côte.

            Il a ajouté que le projet vise à créer une zone verte et de plaisance "à peu près identique au jardin d’essai d’El Hamma" à Alger. En juin dernier, une directrice au ministère de l’Aménagement du territoire et de l’environnement, Mme Dalila Boudjemaa, avait indiqué que l’opération d’assainissement concernait aussi les oueds Chlef et Seybouse (Annaba), ajoutant que des études étaient d’ores et déjà lancées pour définir la nature et la quantité des déchets accumulés dans ces oueds.

            Elle avait souligné, à ce propos, "la complexité de l’opération au niveau de oued El Harrach où se sont accumulés, depuis des années, plusieurs types de déchets solides et urbains, ce qui génère des odeurs nauséabondes et la pollution de l’eau".

            Elle avait affirmé que des études techniques et scientifiques de haut niveau étaient en cours pour déterminer la quantité des déchets accumulés, insistant sur la nécessité de créer de sites d’enfouissement des déchets extraits.







            Des appels d’offres seront prochainement lancés pour des grands projets urbains à Alger


            Selon le Wali d’Alger, Addou Mohamed Lekbir, des grands projets urbains structurants sont prévus sur la baie d’Alger. Parmi ces projets, figurent l’opéra d’Alger, le musée de l’Afrique, les terrasses du port, l’aménagement de la place des martyrs, les piscines de Bab El-Oued, les promenades du Lido (Bordj El-kifan) et de l’Indépendance (de Riadh El-Fath au front de mer) ainsi que le quartier des affaires de Bab-Ezouar.
            Des appels d’offres seront prochainement lancés pour le lancement des travaux de ces projets, a promis dimanche le wali d’Alger. D’autre part, il a fait part de deux nouvelles grandes opérations de relogement des habitants des bidonvilles dans la wilaya d’Alger qui sont prévues avant la fin de l’année 2011. “Ces opérations ne s’arrêteront que lorsqu’il n’y aura aucun bidonville à Alger’, a-t-il assuré en marge de l’ouverture des premières assises nationales de l’urbanisme.
            Cependant, le wali a reconnu que des ”des retards ont été déjà enregistrés dans la livraison de logements”. Mais d’ici 2014, ”tous les algérois concernés seront touchés d’une manière ou d’une autre par le relogement”, signale-t-il pour tenter de calmer la vague de colère qui s’est enclenchée dans plusieurs localités à Alger après la publication des listes de bénéficiaires des logements sociaux. Une nouvelle fois, la sélection des bénéficiaires n’a pas obéi à des critères de transparence…


            ARTE CHARPENTIER














            Dernière modification par ZA1971, 23 décembre 2011, 00h23.

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            • #36
              SALAM

              Interview de Mohamed Kebir Addou, wali d’Alger : Naissance d’une éco métropole de la méditerranée


              ElDjazaircom : Monsieur le Wali d’Alger, le fleuron de la Méditerranée a beaucoup perdu de son lustre. Alger offre aujourd’hui le spectacle d’un urbanisme décousu, des murs qui se lézardent au centre-ville, des façades qui se cachent derrière un magma de paraboles et de climatiseurs…pouvez-vous nous indiquer quelle réponse les pouvoirs publics apportent pour corriger cela?

              M. Mohamed Kebir Addou : Votre critique est fondée. Elle mérite cependant d’être nuancée en rappelant que la population d’Alger a été multipliée par 10 au cours de ces 50 dernières années. L’Etat a donc dû faire face à une pression démographique singulière qui s’est accompagnée d’une pression démocratique forte : la volonté de donner l’accès de tous à tout. Il a donc fallu répondre à des besoins de toute nature, en réalisant rapidement de très nombreuses infrastructures, dans de multiples domaines : logement, santé, éducation, transport, etc.

              J’en conviens, ces projets n’ont pas toujours obéi à des critères de qualité, de pérennité et de cohérence. C’est précisément pourquoi, nous apportons aujourd’hui les correctifs nécessaires :

              pour passer de la quantité à la qualité ;
              pour passer de la réalisation à la pérennité ;
              pour passer de la juxtaposition de projets à une cohérence urbaine ;
              enfin pour faire d’Alger un vecteur du développement économique de l’Algérie.
              Comme vous pouvez l’imaginer et même si nous le souhaitons tous ardemment, nous ne pouvons pas effectuer cette transformation du jour au lendemain. Il s’agit forcément d’une œuvre de longue haleine. Nous la concevons plus, comme un marathon, que comme un big-bang. Nous l’avons donc mise en œuvre, sous l’impulsion déterminante du président de la République et de monsieur le ministre d’Etat chargé de l’intérieur et des collectivités locales, en se fixant des objectifs clairs programmés dans le temps pour donner à Alger un rayonnement national et international. Cela s’est fait dans le cadre d’un plan stratégique qui s’articule en quatre étapes : 2009-2014 ; 2014-2019 ; 2019- 2024 ; 2024 -2029.



              La première étape sera marquée par un moment fort : 2012, la date anniversaire du cinquantenaire de notre indépendance. Elle se focalisera sur l’embellissement d’Alger pour lui redonner le rayonnement qu’elle mérite et que nous lui devons.

              ElDjazaircom : Monsieur le Wali pouvez-vous nous en dire plus sur ce plan stratégique et notamment sur cette première étape qui est attendue par tout un chacun, celle de l’embellissement de la capitale?

              M. Mohamed Kebir Addou : Nous avons engagé ce plan stratégique en nous appuyant sur deux études fondatrices : celle de la révision du plan directeur d’aménagement et d’urbanisme de la capitale qui définit les nouvelles règles du jeu urbanistique de l’avenir; celle de l’aménagement de la baie d’Alger, qui constituera le moteur du développement et de la transformation de l’image de la capitale. La démarche mise en œuvre se veut pragmatique. Elle s’attelle dans une première phase à l’embellissement de la capitale.

              Nous n’avons pas voulu penser cet embellissement comme une opération répétitive de conjoncture (peinture des façades, réfection des trottoirs, etc.). Bien au contraire, nous l’avons pensé comme une série d’interventions structurelles qui portent sur des aspects essentiels comme:

              la réhabilitation du centre historique;
              la reconquête du front de mer,
              En la matière, il nous semble important de ne pas se limiter, à la Casbah et à quelques monuments de notre histoire ancestrale, même s’ils doivent être au cœur de notre action. Il me semble important et opportun de garder à l’esprit quelques autres dimensions :

              dans le cadre des orientations de son excellence monsieur le président de la République, pour qui cela est fondamental, revendiquer et protéger les identités multiples d’Alger et porter par la même un message d’ouverture sur le monde. Alger punique, Alger musulmane, Alger du 19ème siècle, Alger du 20ème siècle. Tout le monde sait par exemple qu’Alger compte des réalisations exemplaires du mouvement moderne en architecture ;
              élargir le champ de la protection du patrimoine matériel au patrimoine immatériel de la capitale. Je pense notamment à certains espaces au cœur du rayonnement culturel d’Alger, comme le café El Bahdja qui constitue ce que l’on appellerait sous d’autres cieux un « cluster » de la musique algéroise ;
              dépasser les seuls aspects des architectures monumentales pour étendre notre protection à ce qui fait Alger : ses paysages, ses jardins, ses couleurs. C’est avec cet état d’esprit qu’on a réhabilité le jardin d’essais et que nous mettons en œuvre une véritable charte des espaces publics qui préservera l’identité d’Alger la blanche : le blanc, …etc.;
              enfin, ne pas négliger les potentialités et les richesses du modèle urbain algérois comme véritable clé de l’attractivité de la capitale. Nous faisons le pari que l’investissement sera d’autant plus important à Alger qu’il fera bon d’y vivre.
              Ainsi que vous pouvez le constater, nous agissons et faisons tout pour préserver le patrimoine de la capitale.


              A ce propos, d’appréciables réalisations ont été enregistrées ces dernières années dans le domaine du logement ; néanmoins des inquiétudes restent entières sur la détérioration des immeubles du centre-ville.

              ElDjazaircom : Pouvez-vous nous apporter des précisions sur l’état réel du bâti de la capitale?

              M. Mohamed Kebir Addou : Il est indéniable que le centre d’Alger commence à vieillir; la grande partie des constructions date de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème.

              Les inondations de Bab El Oued, le séisme du 21 mai 2003 les effondrements sporadiques et les doléances récurrentes des occupants des immeubles ont conduit la wilaya d’Alger en 2006 à initier une étude de diagnostic technique et sociologique sur le parc logement des 7 communes de l’hyper centre (Bab El Oued, Alger centre, Sidi M’Hamed, Belouizdad, El Madania, Hussein Dey, El Harrach).

              Cette étude, la première du genre depuis l’indépendance, fait ressortir que la situation du vieux bâti n’est pas aussi alarmante qu’on le dit souvent.

              En effet, sur un total de 17 617 bâtisses englobant 78 446 logements, 1,47% des bâtisses correspondant à 1% du parc total des logements sont classés comme immeubles menaçant ruine ; près du tiers de cette catégorie a déjà été pris en charge (soit 86 immeubles évacués sur les 259 diagnostiqués).

              Les 1.030 familles occupant les 155 bâtisses restant à évacuer sont programmées incessamment au relogement.

              L’étude fait apparaître aussi 12.685 bâtisses, soit 72% du parc diagnostiqué représentant 83,6% du parc logement des 7 communes concernées sont soit en bon état ou présentant des dégradations qui n’appellent pas d’intervention lourde.

              Par contre 2.678 immeubles englobant 11.672 logements (soit près de 15% du parc logement) sont dans un état de dégradation nécessitant une réhabilitation.

              Cet état de fait est le résultat d’un manque flagrant d’entretien et de maintenance et de l’absence avérée de toute forme de gestion, que ce soit des immeubles, propriété privée ou en copropriété : seuls 11% des immeubles sont organisés en comités d’immeubles ou en syndic et 4% disposent de conciergeries.

              La wilaya est disposée, par le biais du fonds de réhabilitation à apporter une contribution financière à la reprise des parties communes des immeubles, selon les priorités sur la base des fiches d’identification établies pour chaque immeuble traité par le biais d’un système d’information géographique installé au niveau des 7 communes concernées.

              La principale condition exigée à la libération de ces financements reste l’organisation des occupants de ces bâtisses, en comités d’immeuble ou en syndic et à la participation financière des propriétaires.

              ElDjazaircom : Dans la continuité, Pouvez-vous nous préciser votre approche pour réhabiliter Alger?

              M. Mohamed Kebir Addou : Comme je viens de vous l’indiquer, nous disposons aujourd’hui d’un véritable état de santé du patrimoine bâti de la capitale. C’est une première en Algérie. Reste à en tirer les conclusions opérationnelles en mettant en face de ce diagnostic des projets concrets de réhabilitation.

              C’est ce que nous avons fait en mettant en œuvre une stratégie qui vise à s’attaquer à des espaces restreints pour enclencher un processus de contamination et de réhabilitation de l’ensemble du centre historique. Pour ce faire, nous avons retenu deux types de projets à rénover : 6 grandes avenues parallèles à la mer (1er novembre, Zighoud Youcef, Che Guevara, Didouche Mourad – Larbi Ben mhidi – Malika Gaid) et 7 promenades qui vont des hauteurs de la ville pour déboucher sur la mer.

              Pour amorcer ce processus et valider l’ensemble de ses composantes, nous avons décidé de commencer par une opération emblématique celle de la réhabilitation du front de mer d’Alger et 2 zones tests : le boulevard du 1er novembre, et le square Port-Saïd et ses rues environnantes.

              La réhabilitation du boulevard du 1er novembre est bien avancée, la réhabilitation du front de mer est en cours, alors que nous allons entamer la réhabilitation du square port Said. Signalons à ce propos, une réaction favorable de la population à ces travaux. C’est un signe encourageant pour la suite de notre programme d’action.

              .

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              • #37
                SUITE



                Ces interventions pilotes ainsi que les études de détails menées simultanément nous ont permis d’arrêter les contours de nos interventions futures :

                Une charte des espaces publics qui, à l’instar de ce qui se fait ailleurs, sera mise en œuvre pour imposer et par la même harmoniser les couleurs, les matériaux, les mobiliers, qui seront utilisés à Alger.
                Les contours et le périmètre des interventions à effectuer sont aujourd’hui connus. Nous avons défini avec précision ce que nous devions faire au niveau des sous-sols, au niveau des espaces publics, sur les façades.
                Nous allons donc lancer nos appels d’offres pour la réhabilitation de notre centre-ville en nous dotant de toutes les chances de réussite.

                ElDjazaircom : Pensez–vous que l’adhésion de la population à ces projets ambitieux peut être acquise?

                M. Mohamed Kebir Addou : Au contraire, l’adhésion des citoyens est assurée dès lors qu’ils sont associés concrètement aux projets d’amélioration de leur cadre de vie et pour peu que les objectifs leur sont explicités et les mesures d’accompagnement claires ; par exemple, dans le cas du boulevard du 1er Novembre ( Casbah ),
                les habitants ont été consultés sur les couleurs des façades, des balcons et les menuiseries extérieures : en effet, la couleur blanche pour les façades, le gris pour les boiseries et le noir pour les ferronneries ont été choisis sur la base d’échantillons exposés publiquement et la population a été quasi- unanime à approuver ce choix.

                Les habitants ont été aussi assistés par le maître de l’ouvrage pour redéployer les antennes paraboliques sur les terrasses et changer l’emplacement de leurs climatiseurs afin de restituer l’esthétique des immeubles le long du boulevard. Certains habitants occupant les derniers étages ont bien voulu éliminer les extensions qui se trouvaient sur les terrasses (buanderie, etc..).

                Notre action au niveau du boulevard du 1er Novembre a concerné aussi les concessionnaires publics tels que la SEAAL, Sonelgaz et Algérie Télécom pour normaliser leurs prestations ( enfouissement des réseaux électriques, mise en place des gaines techniques à l’intérieur des immeubles, pose normalisée des équipements,... ) et des autres services publics pour exiger d’eux d’éliminer les appareils de climatisation qui encombrent leurs façades.

                Nous envisageons de capitaliser cette expérience en demandant à tous les organismes et institutions de se doter de climatisation centrale et à tous les concessionnaires des réseaux de se conformer aux normes internationales, car il est tout à fait inconcevable de tolérer le désordre que nous observons actuellement en matière de pose des réseaux (fils de téléphone pendants à même les façades, usage de fils torsadés, lignes de haute tension traversant des quartiers entiers,…).

                Bref, cette expérience du boulevard du 1er Novembre montre bien que la restauration de l’ordre urbain est au prix d’une action collective, concertée, quotidienne et permanente sur la base d’un cahier des charges technique concret et fondé sur un consensus social.



                A cet égard, le rôle des collectivités locales peut être déterminant comme il l’a été avec la commune de la Casbah.

                Nous avons l’intention de poursuivre cette action en profondeur et de l’étendre progressivement vers d’autres quartiers de la capitale.

                Tous les algérois sont inquiets du sort réservé actuellement à la Casbah. Pouvez-vous nous indiquer ce que vous envisagez de faire pour remédier à cette situation ?

                La Casbah fait partie du patrimoine mondial de l’humanité. Sa préservation est donc une question qui tient à cœur aux algérois, aux algériens et à ceux, nombreux, qui portent un intérêt au patrimoine dans le monde.

                Bien sûr, l’État n’est pas resté les bras croisés devant cette situation. Il a affecté près de 10 000 logements à ses habitants depuis l’indépendance, pour pouvoir intervenir. Cela n’a évidemment pas suffi. Tout simplement parce que les habitants relogés étaient immédiatement remplacés par de nouveaux occupants. La Casbah devenait ainsi un sas pour obtenir un logement.

                Ce mouvement était d’autant plus fort que les propriétaires se sont désintéressés de leurs biens en raison des problèmes d’indivision.

                Parallèlement à cette action, des mesures d’urgence ont été engagées : d’une part, pour débarrasser la Casbah des détritus et des gravats qui l’encombraient. Des travaux de titan ont été entrepris pour ramasser souvent à dos d’ânes plus de 100.000 tonnes de déchets; réhabilitation des palais: la maison du millénaire, palais Dar Essouf, Mustapha Pacha, Dar El Kadi, Dar Hassen, palais Aziza, Dar El Hamra, Bastion 23 et d’autre part, pour pouvoir conforter les bâtisses qui menaçaient ruine dans le cadre du plan de sauvegarde de la Casbah.

                En réalité, toutes ces actions ne se sont pas suffisantes. La Casbah, à l’instar des autres centres historiques du monde, vit une contradiction majeure : les moyens nécessaires à sa réhabilitation sont colossaux, les occupants voire les propriétaires sont démunis. C’est pourquoi nous croyons que c’est fondamental d’adapter notre stratégie pour réintégrer la Casbah dans la dynamique économique d’Alger et créer par la même les conditions pour permettre de maintenir les populations sur place. Notre démarche vise à :

                réhabiliter dans un premier temps, dans le cadre des projets prioritaires d’embellissement, la périphérie de la Casbah (place des Martyrs, rue Ourida Meddad, etc.). L’ensemble des appels d’offres de réalisations est prêt ;
                à restaurer dans les règles de l’art et en partenariat avec l’UNESCO, un axe qui la traverse et qui comporte des édifices emblématiques, pour avoir le maximum d’impact sur les populations et mettre en œuvre des chantiers-écoles qui portent un plan de formation aux techniques traditionnelles de rénovation des édifices protégés, avec l’aide d’organismes spécialisés, dans le cadre de coopérations bilatérales ou décentralisées ;
                et enfin, muni d’une main-d’œuvre formée et de qualité à agir progressivement et de manière systématique dans le cadre du plan de sauvegarde pour réhabiliter la totalité de son tissu urbain.
                L’état de la circulation à Alger génère du stress, de la perte de temps, de la pollution, du gaspillage de carburant, de la violence urbaine, des transports anachroniques. Quelle réponse comptez-vous apporter au problème de la circulation à Alger ?

                Nous avons pour ambition de faire d’Alger, en 2012, une ville des proximités et des mobilités dans laquelle on circule facilement.

                Le défi est énorme, plus de 5,5 millions de déplacements quotidiens ; un nombre de véhicules qui a doublé en 8 ans pour atteindre près de 1,3 million ; plus de 3000 opérateurs de transports ;

                Pour faire face à cette situation, la réponse est d’autant plus complexe que la population sera plus nombreuse, plus mobile, plus motorisée, et le trafic poids lourds plus important.

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                • #38
                  SALAM

                  SUITE


                  Jusqu’à présent, nous avons agi dans 3 directions :

                  l’éclatement de la centralité d’Alger autour de nouveaux projets structurants pour que tout le monde ne converge pas au même endroit et au même moment (faculté de médecine, faculté de droit, stade de Baraki, etc.) ;
                  la réalisation d’infrastructures routières nouvelles : deuxième rocade ; dédoublement de routes existantes ; voies d’évitement de centres urbains ; voies de desserte de quartiers d’habitations, ou encore de nombreuses trémies ;
                  la mise en service de transports collectifs de masse : le Métro d’Alger transportera 300 000 voyageurs/jour dès cette année. Les trains de banlieue accueilleront très prochainement 200 000 voyageurs/jour. Le tramway transportera 185 000 voyageurs/jour à partir de 2011.
                  Reste que, une fois ces grands projets mis en service, plus de 4,7 millions de déplacements n’emprunteront toujours pas de transports en commun et continueront donc à recourir, quand cela leur est possible, à la voiture. La refonte du système de transport s’impose donc.



                  C’est pourquoi, à côté de cela, la wilaya d’Alger a conçu, un schéma clair mettant en œuvre une politique de transports et de déplacement responsable qui repose sur un concept- clé : le macro-maillage en transport en commun de la capitale. Sa mise en œuvre sera rapide, sans investissements significatifs et de l’avis de tous les spécialistes, porteuse d’une efficacité certaine. En 2012, ce dispositif sera fonctionnel. Il offrira ainsi aux usagers une véritable alternative à la voiture.

                  1. Sur les grands axes existants qui maillent la capitale, des bus circuleront fréquemment sur des voies réservées. Ce nouveau réseau de bus sera connecté au métro, au tramway et aux trains. On s’appuiera notamment sur les projets de requalification en cours de l’autoroute de l’Est et de la rocade sud.

                  2. La circulation des bus, et chemin faisant des voitures, sera d’autant plus fluide que la capitale se sera dotée, d’ici là, d’un système de signalisation et de régulation. Une consultation internationale est en cours. 5 équipes avec des références mondiales en matière de régulation de la circulation et de feux tricolores ont été présélectionnées et élaborent actuellement leurs offres techniques qu’elles doivent remettre cet été. Ces équipes ont pensé et réalisé les installations de villes comme :
                  Madrid, Barcelone, Pékin, Milan, Bordeaux, Lisbonne, etc.

                  3. Nous aurons parallèlement ; unifié la tarification pour que le citoyen puisse avec un seul billet emprunter l’ensemble des modes de transport ; affecté à un opérateur public unique, le transport sur les grands corridors ; avancé sur la résolution du problème de la séparation entre transport en commun, transport des travailleurs et transport des étudiants qui est une spécificité algéroise.

                  4. Nous aurons mis en œuvre une refonte de l’organisation logistique de la capitale.

                  5. Enfin, la politique offensive de réalisations de parkings aura porté ses fruits. Cette politique des parkings vise à réaliser des équipements à étages principalement autour des nœuds du macro maillage où seront aménagées en parallèle des stations de rabattement de bus : la construction de 7 d’entre eux est aujourd’hui engagée puisque leur conception est finalisée et les entreprises pour les réaliser pré qualifiées. Le traitement de ce dossier suit son cours normal et se trouve actuellement au niveau de la commission nationale des marchés.

                  ElDjazaircom : Alger manque cruellement d’un grand parc de salles de cinéma, d’enceintes pour les grands concerts, pour le cirque, pour les foires, quels sont vos projets en la matière?

                  M. Mohamed Kebir Addou : Votre question renvoie à la remise à niveau de la capitale dans des domaines tels que ceux de la culture, des loisirs et du tourisme. Il s’agit là d’une préoccupation à la fois légitime, nécessaire et probablement urgente.

                  En la matière, nous avons pour objectif de nous doter d’équipements structurants de la fonction métropolitaine d’Alger qui rattrapent notre retard avec d’autres capitales mondiales et profitent aux habitants d’Alger et aux algériens. Nous ne nous interdisons pas, bien au contraire, d’être plus volontaristes pour attirer à Alger des équipements au rayonnement international aussi bien à l’échelle du Maghreb, du monde arabe, que de la Méditerranée, etc.

                  Les pouvoirs publics, sous les directives de son excellence monsieur le président de la République ont par exemple décidé de réaliser à Alger un opéra digne de ce nom et une salle de spectacles où pourront être organisées de grandes manifestations.

                  Nos salles actuelles de cinéma sont sinistrées et l’on gagnerait à réaliser ce qu’on nomme aujourd’hui des cinémas multiplexes. L’état de notre palais des expositions appelle sans aucun doute à la réalisation d’une nouvelle infrastructure dans un espace plus important qui offrira la possibilité à notre capitale de jouer le rôle qui lui revient en matière d’organisation de foires et d’expositions. Les terrains ainsi libérés pourront alors être affectés à des projets sur lesquels les pouvoirs publics se prononceront le moment venu.

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                  • #39
                    SUITE


                    Dans le même ordre d’idées il y a de la place pour une cité du cheval, un palais des sports, etc.

                    Parmi l’ensemble des projets que nous avons identifiés, le dossier d’appel d’offres de réalisation de l’un d’entre eux est prêt. Il s’agit de l’aquarium sur lequel débouchera la promenade de l’indépendance. Il s’adressera particulièrement à notre jeunesse, il organisera le lien entre la ville et la mer, il servira de foyer à la recherche marine.

                    Nous avons ainsi fait un recensement précis des équipements qu’il nous fallait réaliser. Nous les avons positionnés pour qu’ils structurent de nouveaux quartiers et au cœur de notre futur système de transport en commun pour qu’ils soient accessibles à tous.

                    ElDjazaircom : N’est-il pas possible, pour réaliser l’ensemble de ces projets, d’impliquer des grandes entreprises privées dans ses investissements?

                    M. Mohamed Kebir Addou : La question que vous posez renvoie à une question plus globale et plus fondamentale. On ne peut pas envisager un projet aussi ambitieux, aussi important pour le devenir d’Alger, et pour le développement de l’Algérie, sans que ne soit soulevée la question de sa gouvernance.

                    ElDjazaircom : Quels montages adopter? Quels processus et procédures mettre en œuvre pour s’assurer de la réussite de ce projet dans la maîtrise des coûts, des délais et de la qualité ?

                    M. Mohamed Kebir Addou : Bien évidemment et comme vous pouvez l’imaginer, cette question est au cœur de notre réflexion. Il s’agit pour nous d’éviter à tout prix que ces projets connaissent les avatars qu’ont connus certaines autres opérations de la capitale que je n’ai pas besoin de citer.

                    Pour ce faire, nous agissons aujourd’hui dans trois directions :

                    une définition claire des performances que nous attendons de ces projets ;
                    un renforcement de notre maîtrise d’ouvrage ;
                    des partenariats gagnant-gagnant avec des acteurs de premier plan.
                    Tout naturellement cela appelle à une prise en charge fondée sur une organisation spécialisée et moderne capable de porter ce type de projets que nous nous attelons à construire.

                    J’ajoute que dans certains cas, nous ne sommes pas fermés, loin de là, puisque c’est le sens de votre question, à l’implication du secteur privé.

                    ElDjazaircom : Vous avez évoqué en introduction qu’Alger pourrait constituer l’un des vecteurs du développement de l’Algérie, pouvez-vous nous en dire plus ?

                    M. Mohamed Kebir Addou : Tout d’abord, je voudrais vous dire que son excellence monsieur le président de la République n’a de cesse de rappeler l’importance pour notre pays de se développer en dehors du pétrole et du gaz. Cela passe évidemment par la tertiarisation de notre économie. Il va sans dire que cette orientation trouve en particulier son aboutissement dans les cités et dans les villes et qu’Alger doit être en pointe dans ce combat.

                    Partout dans le monde, l’action économique des villes se présente comme une riposte à la crise et aux difficultés qui frappent les économies. Il est notamment admis qu’au rôle traditionnel d’entrepreneurs de service public, les collectivités locales s’adjoignent une fonction de développeur économique des territoires qu’ils doivent aménager et manager.

                    La création d’entreprises et de richesses locales constitue ainsi aujourd’hui l’un des objectifs privilégiés que nous avons à Alger.

                    Dans ce sens, nous croyons que la démarche que nous avons retenue commence déjà à porter ses fruits. Elle s’articule autour de quelques idées simples :

                    améliorer notre cadre de vie pour devenir une ville attractive en termes d’investissements et de talents ;
                    offrir des espaces tertiaires pour l’implantation d’entreprises : la zone d’affaires de Bab Ezzouar apporte par exemple, la preuve, au quotidien, d’une transformation économique tangible de la capitale. L’aménagement de la baie d’Alger offrira le moment venu dans le même sens un espace unique d’expansion économique ;
                    favoriser l’innovation : c’est tout notre projet sur les universités et l’aménagement des quartiers qui les entourent pour susciter toutes les synergies requises à la création et à la recherche ;
                    et, enfin, soutenir l’industrie locale : c’est notre action pour fabriquer chez nous le maximum de composants de notre programme d’embellissement: luminaires (ENEL ROUIBA), pierre bleue pour construire les bordures de trottoirs (carrière Jaubert); pépinières (EDEVAL), abris bus, etc.
                    Au-delà, nous réfléchissons à des montages plus complexes sur lesquels nous reviendrons le moment voulu.

                    Voilà quelques éléments sommaires de la stratégie que nous construisons pour accompagner l’évolution de l’environnement économique mondial et faire d’Alger un pôle majeur de l’économie nationale.

                    ElDjazaircom : Certains considèrent que la propreté dans la Capitale n’est pas satisfaisante. Quelle est votre évaluation?

                    M. Mohamed Kebir Addou : C’est en effet un débat permanent qui n’est pas exclusif à Alger. Et c’est en même temps un problème complexe où interfèrent plusieurs facteurs liés à la circulation, le stationnement, les comportements des citoyens, la gestion des services publics chargés de l’entretien de la ville dans tous ses aspects.

                    Depuis 2004, nous avons fait de cette question notre priorité absolue. Il est à ce propos utile de rappeler quelques chiffres-clés pour illustrer les efforts consentis par la wilaya.

                    Au cours des cinq dernières années, les établissements de wilaya en charge de la gestion de l’environnement urbain (propreté, éclairage public, voirie, mobilier urbain, et espaces verts) ont bénéficié d’une enveloppe financière globale de
                    24 milliards de dinars dont 6 milliards ont été destinés au renforcement des moyens matériels ayant permis de doubler leurs capacités d’intervention.

                    C’est plus de 1500 agents qui ont été recrutés durant cette période portant ainsi l’effectif des services basiques à près de 10.000 agents uniquement pour les 28 communes de l’hyper centre.

                    Un effort similaire a été entrepris au niveau des 29 communes de la périphérie qui ont bénéficié d’un renforcement de leurs moyens sur le budget de la Wilaya et de subventions allouées par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales et dont les régies ont été réinstituées.

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                    • #40
                      SUITE

                      A titre illustratif, cela se traduit en termes physiques par :

                      une augmentation de l’ordre de 20% de la collecte et du transport des déchets ménagers;
                      le doublement des interventions sur la voirie (revêtement des chaussées et dépendances, entretien des avaloirs et enlèvement des déchets solides) ;
                      l’augmentation significative des superficies des espaces verts qui sont passés de 39 ha en 2004 à 117 ha en 2008 avec une amélioration qualitative dans leur traitement ( engazonnement et fleurissement,..);
                      une amélioration conséquente de l’éclairage public aussi bien à l’intérieur de la ville qu’au niveau des voies express (plus de 16 000 points lumineux réalisés depuis 2004 par l’ERMA, sans compter les programmes publics d’amélioration urbaine dans les cités et quartiers de la Capitale nouvellement réalisés) ;
                      une nette amélioration de la signalisation routière (horizontale et verticale) ;
                      la réorganisation de l’affichage publicitaire visant l’amélioration de l’esthétique urbaine et sa rentabilisation au profit des collectivités locales ; cette opération a ainsi permis un gain substantiel évalué à près de 3 milliards de dinars en faveur de 34 communes à travers l’installation d’un mobilier urbain de qualité (kiosques, vespasiennes, fontaines publiques, …).
                      Nous ne devons pas toutefois verser dans l’autosatisfaction à l’énumération de ces quelques résultats.

                      Bien au contraire, ce qui reste à faire est considérable et implique tous les acteurs qui animent la ville au quotidien, à savoir :

                      poursuivre la mise à niveau des services publics chargés de la gestion de la ville;
                      accélérer les actions en cours visant la modernisation des modes de transport et l’amélioration du stationnement comme je l’ai déjà souligné, ainsi que l’organisation de l’urbanisme commercial;
                      mettre en œuvre en urgence compte tenu des limites actuelles d’enfouissement, un programme d’investissement en matière de traitement et de valorisation des déchets urbains basé sur une véritable industrialisation.
                      Je ne terminerai pas ce volet sans rendre hommage à tous les agents des établissements de wilaya chargés de la gestion de la ville pour leur abnégation et je lance un appel à la population algéroise pour contribuer par son civisme à la préservation de la propreté et de l’hygiène de la capitale.

                      ElDjazaircom : Quel bilan faites-vous des comités de la ville?

                      M. Mohamed Kebir Addou : Les citoyens sont des acteurs incontournables dans la gestion de la ville. Mais le rythme et la qualité de l’urbanisation ont fait en sorte que les conditions de leur participation aux côtés des autorités locales restent insuffisantes.

                      L’éclatement spatial de la ville en périphérie et les transformations dans la composante sociale des quartiers de l’ancien centre-ville ont induit une distension des rapports sociaux, ayant pour effet le développement de comportements individualistes se répercutant sur la vie collective.

                      Ces attitudes ont tendance à se généraliser et se manifestent souvent par la transgression des règles élémentaires de la vie en société (non respect des horaires de ramassage des ordures ménagères, des traditions de bon voisinage et de quiétude, squat des espaces publics, stationnements anarchiques, …).

                      L’initiation dès 2005 des comités de la ville vise précisément à réhabiliter la participation citoyenne à la gestion de son cadre de vie et à ressouder les solidarités urbaines.

                      Ces comités regroupent, autour des présidents des APC et des élus, tous les services de l’Etat en charge de la gestion des différents secteurs de la vie publique, et les citoyens à travers leurs représentants (associations, comités de quartiers, notables, …) ; ils sont ainsi des espaces d’échanges et de débats, d’écoute et d’aide à la décision, voire de prévention des tensions éventuelles.

                      Cette ouverture envers le citoyen a été certes laborieuse en raison des incompréhensions de part et d’autre, les citoyens prenant ces comités pour une tribune de revendications et les autorités locales se sentant en position d’accusés. Là où ces attitudes ont été dépassées, les comités de la ville ont été réellement l’occasion d’améliorer la prise en charge de certaines insuffisances dans les quartiers et d’une sensibilisation des habitants autour des thèmes de l’hygiène et de la propreté de l’environnement urbain.

                      C’est là une méthode de communication sociale qui tire son essence de nos traditions et je ne cesserai de l’encourager pour en approfondir l’impact et l’inscrire dans la durée au niveau des communes.

                      ElDjazaircom : Quelle est la stratégie arrêtée pour l’éradication des bidonvilles dans la capitale?

                      M. Mohamed Kebir Addou : C’est d’abord une instruction ferme de son excellence monsieur le président de la République.

                      L’éradication des bidonvilles est en effet une condition essentielle pour conforter Alger dans ses fonctions de capitale et la hisser au rang de métropole régionale digne de ce nom.

                      Mais il faut savoir que leur prolifération est endémique en période de forte urbanisation; à Alger, c’est un phénomène récurent ancien lié à l’origine au déracinement de la paysannerie algérienne pendant la période coloniale, qui s’est amplifié après l’indépendance à la suite de l’exode rural, conséquence du lancement du programme d’industrialisation.

                      Les opérations d’élimination des bidonvilles menées durant les années 80 ont réussi à endiguer pour un temps ce type de constructions ; le phénomène est réapparu massivement durant les années 90 en raison de l’insécurité qu’ont connue certaines zones de l’intérieur du pays (Médéa, Tiaret, Tissemsilt, M’Sila, Bouira, …).

                      Bien que contenu depuis 1999, il continue de se manifester sporadiquement à travers l’installation d’une population à la recherche d’emplois à l’occasion de l’ouverture de nouveaux chantiers et du caractère attractif de la capitale en tant que plaque tournante de l’activité économique et commerciale.

                      Il existe aussi des bidonvilles à l’intérieur du vieux tissu urbain de l’hyper-centre qui sont le résultat de l’évolution démographique naturelle et de l’exiguïté des logements et qui se caractérisent, notamment par l’occupation sous forme d’habitations précaires, des terrasses, caves et alentours d’immeubles des anciennes cités construites : Diar El Kef, Diar Echems, Diar El Mahçoul, Fontaine Fraiche...

                      Depuis 2004, 86 bidonvilles comptabilisant 5.705 familles ont été déjà éradiqués dont les assiettes de quelques-uns ont permis le lancement de grands projets structurants (les facultés de médecine et de droit, la grande mosquée, la nouvelle résidence d’Etat, le ministère des Affaires Etrangères, les grands ouvrages d’art des travaux publics, les programmes d’habitat social et de l’AADL, la sécurisation du port et de l’aéroport etc.

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                      • #41
                        SUITE

                        Un partie du programme de logements actuellement en cours de réalisation, soit 15.000 unités est destinée aux habitants des bidonvilles implantés dans le vieux tissu urbain du centre d’Alger et à ceux déjà relogés provisoirement au niveau des chalets ; les relogements interviendront régulièrement au fur et à mesure des réceptions et en fonction des priorités.

                        Une première opération interviendra avant l’été et après les examens de fin d’année.

                        En outre, un programme de 35.000 logements a été inscrit en 2007 destiné à prendre en charge l’éradication des bidonvilles au niveau de la périphérie d’Alger ; il est actuellement en voie de lancement.

                        Parallèlement un programme spécifique d’amélioration du cadre de vie à travers une centaine de bidonvilles a été initié par le Gouvernement en 2007 en attendant leur prise en charge définitive à moyen terme ; il consiste notamment en des travaux de voirie, d’assainissement, d’AEP, de branchements au réseau d’électricité et d’équipements de proximité.

                        Enfin, un dispositif de contrôle et de surveillance régulière est mis en place pour lutter contre la prolifération des bidonvilles à travers tout le territoire de la wilaya.

                        Ce dispositif rigoureux a permis la démolition de 5.601 constructions illicites et la récupération de 706.000 m².

                        ElDjazaircom : Dans quelles conditions se sont déroulées les élections présidentielles du 9 Avril 2009?

                        M. Mohamed Kebir Addou : Pour tout vous dire, il a régné ce jour-là une ambiance de fête à Alger ; à travers tous les centres de vote que j’ai visités, j’ai observé une atmosphère sereine et joyeuse à la vue de tous ces bons citoyens vieux et jeunes, femmes et hommes qui défilaient pour exercer fièrement leur droit de vote et faire leur choix librement et avec conviction.

                        Beaucoup d’algérois m’ont dit que cela leur avait réchauffé le cœur de constater une telle affluence dans les bureaux de vote. Les mêmes témoignages ont été rapportés par les observateurs étrangers qui ont passé leur temps à visiter les centres de vote.

                        De son côté, l’administration a tenu à réunir les conditions matérielles de réussite de ce scrutin : près de 4.800 bureaux répartis à travers 610 centres de vote ont été ouverts aux électeurs dont le nombre a atteint 1.766.000 représentant près de 10% du nombre total des électeurs du pays. Près de 40.000 agents de l’Etat ont encadré ce scrutin.

                        C’est plus d’un million cent mille électeurs qui se sont présentés aux urnes.

                        Cela situe pour la première fois le taux de participation dans la Wilaya d’Alger à 64,89%. En effet, comparativement aux élections présidentielles de 1999 et 2004 qui ont enregistré respectivement 39,7% et 43,77%, le résultat de 2009 est remarquable et traduit nettement le degré de maturité et de prise de conscience de la population algéroise quant à la consolidation de la stabilité du pays et à la poursuite de l’œuvre de son excellence, monsieur le président de la République.

                        Je pense objectivement que le résultat atteint à Alger exprime clairement une reconnaissance des efforts entrepris au cours de la décennie 1999-2009 ; nous pouvons illustrer cela par quelques données tangibles que nous avons souvent tendance à oublier, comme l’inestimable acquis du retour à la paix grâce à la politique de réconciliation nationale, la disponibilité quotidienne de l’eau au robinet – une denrée bien rare il y a dix ans -, le relogement de quelque 43.000 familles
                        ( soit plus de 7 % de la population algéroise relogée ),la réalisation de grandes infrastructures en matière de travaux publics, l’accès massif à la voiture individuelle ( doublement du parc véhicule d’Alger ), à la téléphonie mobile etc.

                        Avec le scrutin du 9 Avril 2009, nous entrons dans une ère nouvelle, celle de la qualité de la vie dans la capitale dans tous ses aspects : plus de cohérence urbaine, plus d’ordre et d’esthétique, plus de propreté, plus de confort dans les transports, plus de bien-être social, …

                        …et par dessus tout, plus de solidarité et de cohésion sociales.

                        C’est pourquoi j’invite les algéroises et les algérois que je remercie vivement pour leur participation exceptionnelle pour le scrutin du 9 Avril, à amplifier leur adhésion et à reprendre confiance en leur administration et en leurs autorités locales dans le cadre des comités de la ville au sein desquels ils peuvent devenir une force de proposition pour changer les choses en mieux et contribuer concrètement à la poursuite de l’important programme de son excellence monsieur le président de la République.

                        pour lever un paradoxe propre à Alger, celui de voir la mer, mais de ne pas y accéder;
                        la restauration des équilibres écologiques d’Alger ;
                        le réaménagement de quelques quartiers périphériques autour des grands équipements aujourd’hui en chantier: nouvelles facultés de médecine et de droit qui ont été programmées avec tous leurs équipements d’accompagnement, résidences universitaires, restaurants et autres, pour fournir aux étudiants des conditions optimales de travail et leur éviter des mobilités inutiles ;
                        le lycée international, les nouveaux stades de Baraki et de Douera, etc. ;
                        la mise en lumière d’Alger pour révéler son patrimoine et améliorer son éclairage public; l’amélioration des conditions de transport et de circulation dans la capitale, …
                        Tout cela évidemment répond aux besoins pressants exprimés par les habitants de la capitale.

                        ElDjazaircom : Concrètement pouvez-vous nous dire quelles formes vont prendre ces interventions structurelles ?

                        M. Mohamed Kebir Addou : J’ai envie de vous dire une forme très concrète, puisqu’elles reposent sur des projets identifiés et étudiés, pour lesquels l’ensemble des appels d’offres de réalisation sont prêts. Certains sont déjà lancés, d’autres le seront, avant cet été. Nous nous fixons pour objectif de disposer de l’ensemble de ces projets avant le 5 juillet 2012 pour fêter dans la ferveur l’événement majeur que constitue le cinquantenaire de notre indépendance.

                        De quoi s’agit-il donc ? D’un programme d’une quinzaine de projets, structurants, complémentaires, cohérents et participants de notre stratégie à long terme.

                        J’en cite pêle-mêle quelques-uns : la réhabilitation du centre historique, la revalorisation du quartier comprenant la place des martyrs, l’amirauté et le port de pêche, la promenade de l’indépendance qui est un projet urbain qui reliera le sanctuaire des martyrs à la mer, la mise en lumière des édifices remarquables de la capitale; - l’aménagement paysager des deux autoroutes : l’autoroute de l’Est et la rocade sud ; les agriparcs qui sont des projets de ceintures vertes autour de 23 quartiers périphériques de la capitale pour limiter le développement territorial d’Alger, requalifier son centre et promouvoir le développement des piémonts blidéens ;
                        le projet des promenades et des piscines de Bab-el-Oued autour du stade FERHANI qui vient d’être terminé et enfin le macro-maillage en transport en commun de la capitale qui apportera une véritable réponse de fond au problème de la circulation dans la capitale,…

                        Il va sans dire, que ce programme suivi de très près par les pouvoirs publics et en premier lieu par son excellence monsieur le président de la République nécessitera des arbitrages.

                        ElDjazaircom : Ce programme est ambitieux, mais vous n’êtes pas sans l’ignorer des inquiétudes peuvent s’exprimer sur l’impact de ces projets sur la préservation de notre patrimoine?

                        M. Mohamed Kebir Addou : Si nous regardons Alger aujourd’hui, vous n’avez pas tout à fait tort. Les réalisations nombreuses de ces dernières années n’ont pas toujours obéi à des critères d’authenticité. Les algéroises et les algérois s’accordent à souligner que le caractère spécifique voire authentique d’Alger a disparu, sous le déluge de cités sans architecture, sans urbanité et quelquefois sans âme.

                        L’un de nos défis consiste donc à construire, voire à restaurer, une ville qui se transforme tout en restant elle-même. Évidemment, cela passe par une préservation du patrimoine, mais aussi et c’est là une dimension importante, préserver notre avenir. Tout cela pose évidemment la question de l’inventaire du patrimoine à protéger

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                        • #42
                          salam

                          Lieu: Alger, Algérie

                          Superficie: 91.640 m2

                          Client: Parc Expo / Wilaya d'Alger

                          La commande directe

                          Les coordonnateurs du projet:
                          Joao Nunes Ferreira, Carlos Ribas

                          Collaborateurs:
                          Zoilo Iñaki, Jan Derveaux, André Teixeira, Rui Sequeira, Palha Marta, Henriques Ana, Faria Bernardo

                          Architecture:
                          Architectes GB - Byrne Goncalo

                          Ce travail s'inscrit dans le cadre d'un éventuel renouvellement urbain d'une série de ruelles de la ville historique d'Alger. Plus précisément, nous avons l'intention de prendre la preuve de l'arbre qui relie le monument avec un front de mer qui est maintenant désactivé.
                          La formation de l'axe, comme une zone à l'identité urbaine et fonctionnelle elle-même, est soutenue par un ensemble d'objectifs spécifiques: L'établissement d'un lien concret, confortablement possible entre le monumental et la baie, la construction d'un événement urbain d'une grande importance à la fois récréatives, touristiques, symboliques, représentant, culturel, éducatif, générant un catalyseur pour la transformation moment contextuelle, ce qui justifie l'intégration des dispositifs existants d'un grand intérêt et la richesse du contenu, mais non impliqués dans un inter-relation productive maintenant possible et souhaitable, la définition d'un événement urbain bipolaire, générant une dynamique de croisement de flux entre les monumentales (comprise comme une glorification de l'histoire et l'identité nationale) et de nouveaux équipements couronnement de l'axe de la baie, ce qui soulève un aperçu de l'avenir et le rôle de l'Algérie dans le cœur de la Méditerranée, la construction du XXI ème siècle le monde.























                          http://www.parqueexpo.pt/conteudo.as...ALGERIE,-Alger
                          Dernière modification par ZA1971, 23 décembre 2011, 01h04.

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                          • #43
                            il nous faut des espaces verts

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                            • #44
                              sans doute faut il aujourd'hui un peu des deux sans se moquer, le moderne écologique et l'écologie moderne ne sont pas toujours les produits d'inégales valeurs par les sommes des progrès actuels, des racines naturelles aux idées constructibles le partage n'est pas moindre, humainement, naturellement,...

                              Salam, merci...
                              ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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