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Baisse des investissements étrangers Le gouvernement persiste dans une mauvaise stratégie

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  • Baisse des investissements étrangers Le gouvernement persiste dans une mauvaise stratégie

    Le ministre des finances Karim Djoudi a beau chercher à rassurer en affirmant que la règle des 51/49 ne préoccupe plus les investisseurs étrangers, la réalité est cependant inquiétante. L’année 2011 s’achève sur un bilan médiocre en matière d’investissements étrangers. Les chiffres fournis récemment par l’Andi (Agence nationale de développement de l’investissement) sont trompeurs. En effet, ils comptabilisent les déclarations d’investissements non encore concrétisés – comme le projet Dounia Parc – et la conversion en capitaux des prêts consentis par les groupes étrangers à leurs filiales en Algérie.


    Mais dans les faits, l’Algérie a attiré très peu d’investissements étrangers en 2011. Une maigre moisson, tout comme celle de 2010. Le constat est là : depuis le virage rigoriste de la loi de finances complémentaire (LFC) 2010, les entreprises étrangères boudent le pays. Les groupes qui viennent prospecter chez nous sont à la recherche de contrats publics ou d’opportunités pour commercialiser leurs produits, mais ne passent pas par la case investissements. Seule l’armée a réussi à lancer des projets en partenariat avec des étrangers. D’ailleurs, Karim Djoudi et le responsable de l’Andi se gardent bien de publier le détail de ces investissements étrangers qu’ils évoquent pourtant à longueur de discours. Tout comme Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie et de l’investissement, multiplie les déclarations sur le dossier Renault alors que le projet peine à voir le jour. Au contraire, le groupe n’a toujours pas signé ni même annoncé un seul contrat d’envergure.

    Le gouvernement a certes raison de chercher à mieux contrôler les investissements étrangers. Mais la politique choisie est mauvaise. Elle a eu un impact négatif aussi bien sur l’afflux d’investissements que sur l’emploi et le transfert de compétences. Le gouvernement persiste pourtant dans la même stratégie, au lieu de reconnaître ses erreurs et de tenter de les corriger.

    TSA
    Samir Allam

  • #2
    Du moment que c'est tsa qui le dit,

    c'est "la vérité si je mens"

    Commentaire


    • #3
      En effet, ils comptabilisent les déclarations d’investissements non encore concrétisés – comme le projet Dounia Parc – et la conversion en capitaux des prêts consentis par les groupes étrangers à leurs filiales en Algérie.
      Il ne faut pas attendre grand chose des bédouins... d'ailleurs : les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent !

      Les groupes qui viennent prospecter chez nous sont à la recherche de contrats publics ou d’opportunités pour commercialiser leurs produits, mais ne passent pas par la case investissements.
      C'est un secret pour personne. Mais ce n'est pas exclusif aux étrangers, sinon on entendrait pas parler d'import-import !

      Commentaire

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