La banque SGA s'autofinance en matière de trésorerie.
Si les grandes banques des pays de la zone euro se trouvent en position de baisse de trésorerie, la Société Générale en tant que société mère «n'est pas plus impactée par la crise que les autres banques», a affirmé hier, le président du directoire de la Société Générale Algérie(SGA), Pierre Boursot, qui a succédé en mi-juin dernier à Gerald Lakaze qui était à la tête de la SGA durant ces 4 dernières années. Certes, il y a le fait que cette baisse a tendance à s'étendre sur la monnaie unique ou à l'euro d'où la première préoccupation de la Banque centrale européenne qui consiste en l'injection de capitaux ou la recapitalisation des banques. Mais encore là, «il n'y en aura pas d'effet sur la filiale algérienne. La SGA ayant acquis une certaine autonomie, se suffit à elle même dans la mesure où elle prête l'argent qu'elle a récolté. La banque SGA s'autofinance en matière de la trésorerie et n'a jamais obtenu de prêt de la maison mère en matière de ligne de trésorerie», a-t-il expliqué. Outre qu'elle n'a pas été affectée par les dernières pertes qu'a subies la société mère à travers le monde, la filiale algérienne de la Société Générale (SGA), installée en Algérie depuis 2000, «continue de réaliser des performances», a-t-il précisé. Cette résistance aux chocs financiers, manifestée par la SGA, résulte de l'autonomie financière dont jouit la banque qui «s'autofinance sur le marché algérien et ne bénéficie d'aucune ligne de crédit de la société mère», a-t-il encore précisé aux journalistes. «Nous avons une large trésorerie qui nous a épargnés de l'impact des rétrécissements des banques européennes», a-t-il réitéré. «Le marché algérien a offert à SGA l'opportunité d'avoir une solidité financièrement». M. Boursot a estimé que «rares sont les pays qui ont la chance d'avoir autant de liquidités sur leurs marchés». En 2008, Société Générale avait annoncé des pertes massives de plusieurs milliards de dollars dues à une fraude interne et à des dépréciations d'actifs engendrées par la crise des subprimes aux USA. La Société Générale Algérie qui compte un réseau de 75 agences opérationnelles ambitionne d'atteindre d'ici 2015, le chiffre de 120 agences pour couvrir les régions de l'intérieur et du Sud du pays suivant les orientations des autorités monétaires algériennes. «12 agences dont le dossier d'autorisation est soumis à la Banque d'Algérie sont en attente d' un agrément», fait savoir le même responsable en souhaitant que «la délivrance de cette autorisation soit un peu plus rapide». Cette banque, gérant un portefeuille de 294.685 clients -l'équivalent de 700.000 comptes- dont 265 000 particuliers, 5400 PME et 286 grandes entreprises privées (celles dont le chiffre d'affaires dépasse les 4 milliards de dinars) a atteint un chiffre d'affaires de 12 milliards de dinars en octobre 2011. En l'espace de 10 ans, son capital est passé de 500 millions à 10 milliards de dinars et à près de 25 milliards de fonds propre. Selon son président, la SGA n'a augmenté ses dividendes que deux fois, puisque les profits sont réinvestis pour le développement de la société. «L'encours des engagements de SGA en Algérie est estimé à 224 milliards de DA dont 120 milliards de DA de crédits décaissés», a-t-il indiqué. Au cours des 10 premiers mois de 2011, la banque, qui emploie plus de 1400 personnes, a enregistré 2 milliards de DA de bénéfices.
La SGA, détenue à 100% par le groupe Société Générale qui compte 35 filiales à travers le monde, est parmi les premières banques privées étrangères installées en Algérie. Concernant la filiale d'assurance que la SGA comptait créer en partenariat avec un partenaire privé, le président dira que «la SGA aurait aimé être majoritaire dans la mesure qu'il s'agit des produits spécifiques et sensibles, ce que la règle des 51/49 et d'autres problèmes qui se sont greffés ne permettaient pas. Toutefois, la création de la filiale en partenariat avec une compagnie d'assurance internationale (Sogicap) est maintenue».
L'Expression
Si les grandes banques des pays de la zone euro se trouvent en position de baisse de trésorerie, la Société Générale en tant que société mère «n'est pas plus impactée par la crise que les autres banques», a affirmé hier, le président du directoire de la Société Générale Algérie(SGA), Pierre Boursot, qui a succédé en mi-juin dernier à Gerald Lakaze qui était à la tête de la SGA durant ces 4 dernières années. Certes, il y a le fait que cette baisse a tendance à s'étendre sur la monnaie unique ou à l'euro d'où la première préoccupation de la Banque centrale européenne qui consiste en l'injection de capitaux ou la recapitalisation des banques. Mais encore là, «il n'y en aura pas d'effet sur la filiale algérienne. La SGA ayant acquis une certaine autonomie, se suffit à elle même dans la mesure où elle prête l'argent qu'elle a récolté. La banque SGA s'autofinance en matière de la trésorerie et n'a jamais obtenu de prêt de la maison mère en matière de ligne de trésorerie», a-t-il expliqué. Outre qu'elle n'a pas été affectée par les dernières pertes qu'a subies la société mère à travers le monde, la filiale algérienne de la Société Générale (SGA), installée en Algérie depuis 2000, «continue de réaliser des performances», a-t-il précisé. Cette résistance aux chocs financiers, manifestée par la SGA, résulte de l'autonomie financière dont jouit la banque qui «s'autofinance sur le marché algérien et ne bénéficie d'aucune ligne de crédit de la société mère», a-t-il encore précisé aux journalistes. «Nous avons une large trésorerie qui nous a épargnés de l'impact des rétrécissements des banques européennes», a-t-il réitéré. «Le marché algérien a offert à SGA l'opportunité d'avoir une solidité financièrement». M. Boursot a estimé que «rares sont les pays qui ont la chance d'avoir autant de liquidités sur leurs marchés». En 2008, Société Générale avait annoncé des pertes massives de plusieurs milliards de dollars dues à une fraude interne et à des dépréciations d'actifs engendrées par la crise des subprimes aux USA. La Société Générale Algérie qui compte un réseau de 75 agences opérationnelles ambitionne d'atteindre d'ici 2015, le chiffre de 120 agences pour couvrir les régions de l'intérieur et du Sud du pays suivant les orientations des autorités monétaires algériennes. «12 agences dont le dossier d'autorisation est soumis à la Banque d'Algérie sont en attente d' un agrément», fait savoir le même responsable en souhaitant que «la délivrance de cette autorisation soit un peu plus rapide». Cette banque, gérant un portefeuille de 294.685 clients -l'équivalent de 700.000 comptes- dont 265 000 particuliers, 5400 PME et 286 grandes entreprises privées (celles dont le chiffre d'affaires dépasse les 4 milliards de dinars) a atteint un chiffre d'affaires de 12 milliards de dinars en octobre 2011. En l'espace de 10 ans, son capital est passé de 500 millions à 10 milliards de dinars et à près de 25 milliards de fonds propre. Selon son président, la SGA n'a augmenté ses dividendes que deux fois, puisque les profits sont réinvestis pour le développement de la société. «L'encours des engagements de SGA en Algérie est estimé à 224 milliards de DA dont 120 milliards de DA de crédits décaissés», a-t-il indiqué. Au cours des 10 premiers mois de 2011, la banque, qui emploie plus de 1400 personnes, a enregistré 2 milliards de DA de bénéfices.
La SGA, détenue à 100% par le groupe Société Générale qui compte 35 filiales à travers le monde, est parmi les premières banques privées étrangères installées en Algérie. Concernant la filiale d'assurance que la SGA comptait créer en partenariat avec un partenaire privé, le président dira que «la SGA aurait aimé être majoritaire dans la mesure qu'il s'agit des produits spécifiques et sensibles, ce que la règle des 51/49 et d'autres problèmes qui se sont greffés ne permettaient pas. Toutefois, la création de la filiale en partenariat avec une compagnie d'assurance internationale (Sogicap) est maintenue».
L'Expression
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