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Triple A : l’Allemagne menacée à son tour

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  • #16
    les seuls responsables c'est la cupidité des gouvernements pour se maintenir au pouvoir
    Désolé Mister GLP, mais je ne suis pas totalement d'accord avec toi !

    Les gouvernements ne sont pas les seuls responsables de cette situation !

    C'est la cupidité des économistes et tout le monde de la finance qui ont mené en bateau les états, les gouvernants et les peuples dans cette route sans issue !

    - Des Etats ont alors "épongés" des dettes depuis des années déjà
    - Les éponges sont maintenant pleines. Les états ne peuvent plus rien donner !
    Cette situation était plus que prévisible. ces agences de notation ne sont pas manifestés à ce moment.

    C’est donc un problème de modèle financier qui ne tient pas debout.

    Il faut repenser ce modèle financier erroné basé sur la spéculation et sur l’hypothèse d’un monde avec une croissance et des ressources infinies.

    Le simple bon sens ne permet jamais d'accepter de telles hypothèses.
    Dernière modification par absent, 09 décembre 2011, 00h58.

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    • #17
      Bonjour

      Envoyé par GLP
      Et ça n'aurait pas été prédit par personne tout simplement parceque le sentiment des client n'est pas "calculable". ces agences ne calculent pas cette confiance ou ces sentiments,
      Mais bien sure que si. Ils calculent très bien le degré de servitude et d'aliénation que leur système a imposé avec l'aide des gouvernements corrompus qui sont au service de l'oligarchie, maitre absolu du système.

      L'individu, qui vit de la peur, de la méfiance et de la défiance envers les autres, qui vit de la peur du lendemain, est une entité tout a fait prévisible.

      L'individu doit consommer s'il veut être respecté en tant que citoyen normal, il doit travailler toujours plus et toujours plus longtemps pour consommer, et rembourser des crédits qu'il est obligé de contracter.

      L'individu n'est pas et n'est rien si il est en dehors du système. Il doit respecter les banques (qui garde son argent et qui lui font crédit) et les entreprises (qui le font travailler).

      L'individu quand il est, alors sans doute il fait parti des équations, sans le savoir il est un petit chiffre.
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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      • #18
        Et évidemment je n'irai pas jusqu'à défendre ces gouvernements corrompus et incultes au service des banques et de l'oligarchie.
        Rebbi yerrahmek ya djamel.
        "Tu es, donc je suis"
        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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        • #19
          Une opinion :

          Les états-nations sont le produit du système capitaliste, c'est une construction qui a servit pendant une durée pour l'expansion capitaliste, aujourd'hui ils deviennent de plus en plus inutiles dans la grande marche du système, alors ils seront condamnés.

          Donc, si les gènes qui constituent ce système demeurent les mêmes, et ils sont fortement présents dans toutes les solutions entendues jusqu'ici, alors les états ne seront plus, càd la politique aussi mais surtout finit l'Histoire.

          Les petites histoires seront présentes tant que l'humanité de l'homme sera vivante.
          Rebbi yerrahmek ya djamel.
          "Tu es, donc je suis"
          Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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          • #20
            ces agences pratiqueent des propheties autorealisatrices donc forcement a ce stade ca risque d'empirer c'est pas la solution apporter cette nuit qui va regler quoique ce soit se contraindre soi meme et peut etre bien vu par les investisseurs notamment avec la regle d'or mais cetet fameuse theorie generale du conflit a beaucooup d'inconvenients

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            • #21
              Triple A : l’Allemagne menacée à son tour
              le triple A, c'est du pipeau pour ouvrir les vannes du crédit...

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              • #22
                Sidmark: N'en sois pas désolé, au contraire !

                Je rapporte ici mon exemple que j'ai posté dans un autre poste.

                Imagines, sur la route menant vers chez toi, on inverse toutes les signalisations, on dégrade la chaussée. un étranger passant par là va "forcement" faire un accident. Et tant que ça ne revient pas à la normale, il y'aura "forcément" un pic des accident.

                Alors, la préfecture ou le wali ou ce que tu veux décide d'interdire les voiture sur ce tronçon. tu devra te taper des km pour rentrer chez toi.

                Moralité, c'est le mauvais usage de ces marchés et les mauvaises désinformations sur ces ces agences et leurs notes qui cause ces pic (crises). et non pas les marchés et leurs constituants (produits, opérateurs, régulateurs offre/demande, agences) qui en est responsable.

                Avant, il y'avait une batterie de contraintes, de conditions à respecter, quand je dis avant je songe particulièrement à la période avant "démocratisation" des salles de marché par internet. avant qu'on puisse acheter des actions sur un site internet grâce à deux boutons Vert(achat/Rouge(vente) ou encre Vert(va monter)/rouge(va baisser)! En soit, ce progrès reste une progrès comme tout autre.

                Le problème c'est que quand c'est devenu accessible, un afflux important de liquidité et de demande a nourri ces marchés, de produits toxiques et de demande exagéré pour la grande majorité de ce surplus, comme dans un marché de fruits et légumes ou un afflux de produits avariés aurait pénétré, dans notre cas: les dettes inhumaines des états (surtout) et la demande qui a suivi (naturellement).

                Les agences n'y sont pour rien, je le redis et l'assume, tout simplement parcequ'elles n'ont aucun pouvoir réel sur l'investisseur. elle peuvent créer un mouvement de panique, mais jamais un mouvement de fond consistant (assez consistant pour influencer la santé des états).

                pyrhamid:
                Envoyé par pyrhamid
                ces agences pratiqueent des propheties autorealisatrices
                C'est une belle théorie qui faisait le buzz il y'a longtemps, et de temps en temps un analyste sur TF1& Co. la ressort pour qu'on l'écoute, tellement qu'instinctivement elle parait logique.

                Mais il n'y a pas plus biaisé qu'une telle affirmation, si t'es prêt à dévorer un livre, je te communiquerai un très bon sur cette question précisément (publié en 79). Depuis, c'est devenue un exemple-école de raisonnement sur les marchés boursiers.

                Pour résumer, comme je l'ai dis plus haut, les marchés ne sont pas un jeux à somme égal. C'est à dire ce que perd une partie n'est pas forcement gagné par une autre (il y'a épuisement en route, consommation...ect).

                Ensuite, cette fuite au milieux est tellement conséquente d'un coté, et d'un autre les volumes échangé sur ces marchés sont tellement énorme, que jamais il n'y aura un "mouvement de foule" sans catalyseur aussi conséquent (une récession économique palpable est une grandeur psychologique des milliers de fois plus conséquente que celle résultant d'une annotation d'une agence).

                Donc, ces agences ne peuvent déclencher un mouvement qui s'auto réalise (théoriquement, ce mouvement peut exister, on peut le vérifier difficilement dans les situation de crises). ce genre de mouvement (de part les intervenants qu'il devrait mobiliser pour influencer les marchés énormes) ne peut être causé que par des informations (conditions) bien palpables qui affectent de la même façon tous les intervenants (et donc leurs réactions, interprétations).

                Une notation, peut influencer une partie minime (banques directement liés aux dette du pays en question), mais la majorité ne les concerne pas. Maintenant dans le cas ou ces agences changent les notes de tous les pays d'un seul coup, ça n'affectera que les marché de dette (les taux). les économies, marchés des actions, si ces notation n'émanent pas de considérations bien réelles, ne broncheront pas. Mais si elles suivent le mouvement, ce n'est pas à cause des notations et ces agences, mais parceque la situation est réellement réelle !
                Dernière modification par GLP, 09 décembre 2011, 17h32.
                ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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                • #23
                  Ghandi:
                  Envoyé par Ghandi
                  Envoyé par GLP
                  Et ça n'aurait pas été prédit par personne tout simplement parceque le sentiment des client n'est pas "calculable". ces agences ne calculent pas cette confiance ou ces sentiments,
                  Mais bien sure que si. Ils calculent très bien le degré de servitude et d'aliénation que leur système a imposé avec l'aide des gouvernements corrompus qui sont au service de l'oligarchie, maitre absolu du système.
                  Tu m'excuse, mais je n'arrive pas à "saisir" tes idées. Je pense que ça relève plus d'idéologie, d'interprétations... et je ne maitrise vraiment pas cet argumentaire pour daigner échanger.

                  En tout cas je saisi ton idée, et je trouve qu'elle décrit bien la situation finale actuelle de ce système.

                  Nutrinos:
                  le triple A, c'est du pipeau pour ouvrir les vannes du crédit...
                  et quand ils le dégradent? Je crois que ces sujets sont aussi délicats que l'histoire de qui est venu le premier: la poule ou les œufs !!!

                  Qui agit sur l'autre! l'économie sur sa note ou est-ce la note sur l'économie.
                  Dernière modification par GLP, 09 décembre 2011, 17h39.
                  ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

                  Commentaire


                  • #24
                    quand il le dégradent?
                    dans le contexte actuel, dégrader le Triple AAA est un moyen (à court terme) d'exiger de la part des Etats endettés de faire tout leur possible pour ne pas se trouver en cessation de paiement. ainsi la source de profit des créanciers ne tarit pas.. un Etat endetté est tout simplement esclave du Marché. mais sur le long terme, de plan de rigueur en plan de rigueur, la situation devient insoutenable et le pays endetté implose: crise sociale, politique... effondrement...

                    l'ancien premier ministre canadien W. MacKenzie a dit "l'usure aux commandes détruira toute nation." voilà peut-être l'un des mécanisme de la disparition des civilisations?

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                    • #25
                      Standard & Poor’s menace de dégrader la note des meilleurs élèves de l’UE, Allemagne compris.
                      la puissance de l'économie allemande vient de ses exportations excédentaires vers la zone euro, mais celle ci est malade.
                      Mr NOUBAT

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                      • #26
                        c'est pas un hors sujet. ça concerne le triple A

                        Le gouvernement résigné à la perte du «AAA»

                        Tour à tour, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon ont minimisé cette semaine la perte du «AAA» de la France. Présentée comme catastrophique jusque-là, la dégradation de la note du pays semble actée par le gouvernement.

                        Jacques Attali avait allumé la mèche en novembre dernier. L'ex-conseiller du président Mitterrand avait affirmé, le mois dernier, dans un entretien àLa Tribune, trois jours après le deuxième plan de rigueur présenté par le gouvernement, que la France avait déjà perdu son «AAA». Des propos jugés à l'époque «irresponsables» par la ministre du Budget, Valérie Pécresse.

                        Un mois plus tard, la position du gouvernement quant à la perte de cette meilleure note a changé. Tour à tour, Nicolas Sarkozy puis le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé et enfin le premier ministre François Fillon, ont minimisé une éventuelle dégradation de la note de la France. En visite au Brésil jusqu'à samedi, François Fillon a souligné que «ce qui importe, c'est pas le jugement d'un jour, mais la trajectoire politiquement structurée et budgétairement rigoureuse» adoptée par la France et l'Europe. Nicolas Sarkozy avait assuré que la dégradation ne serait «pas insurmontable» et Alain Juppé, qu'elle ne serait «pas un cataclysme». Pour Frédéric Bonnevay, économiste et membre du Cercle des fiscalistes, ce changement de position du gouvernement est «un gage de bon pilotage budgétaire et financier».

                        «La perte du «AAA» ne change pas grand-chose»
                        Cette nouvelle position a tout de même de quoi surprendre quand on sait que cette perspective était présentée naguère comme catastrophique. Le président de la République avait même fait du maintien du «AAA» la priorité de la fin de son mandat. «Le gouvernement adapte son discours à la situation financière de la France qui est plus critique qu'il y a quelques mois, poursuit Frédéric Bonnevay. Par ces propos, Nicolas Sarkozy veut désamorcer la bombe que constitue la perte du «AAA»».

                        Une dégradation ne permettrait toutefois plus à la France d'emprunter à des taux avantageux sur les marchés financiers. Et du coup, pourrait provoquer un sérieux coup d'arrêt dans la réduction de son déficit. «La perte du triple A ne change pas grand-chose techniquement. Le budget de 2012 a été construit sur la base d'un taux d'intérêt de 3,7 % pour les emprunts à 10 ans alors qu'ils sont actuellement à 3,2 %», assure au Figaro le ministre de l'Économie et des Finances, François Baroin.

                        «Dégradation injustifiée»
                        Si le gouvernement semble résigné à perdre son «AAA», le gouverneur de la Banque de France veut croire encore à un maintien de cette note qui est la plus élevée pour un État. «La (possible) dégradation ne me paraît pas justifiée au regard des fondamentaux économiques, affirme Christian Noyer, dans un entretien au Télégramme de Brest. Ou alors, il faudrait qu'elles commencent par dégrader le Royaume-Uni qui a plus de déficits, autant de dettes, plus d'inflation, moins de croissance que nous et dont le crédit s'effondre».

                        Alors que le Parti socialiste parle d'un «terrible aveu d'échec», si la France venait à perdre sa meilleure note, Nicolas Sarkozy assure que le renforcement de la discipline budgétaire de la zone euro annoncé à Bruxelles vendredi dernier «crée les conditions du rebond et de la sortie de crise». «L'information concernant la dégradation de la note de la France est déjà connue. Elle a été digérée par les marchés. En outre, cette dégradation concernerait toute la zone euro et pas seulement la France, ajoute François Baroin. Pour le moment, nous ne savons pas à quel moment pourrait intervenir la perte du «AAA»».

                        Dans un contexte où les agences de notation sont très critiquées quant à leur responsabilité dans la crise, le gouvernement semble donc chercher à convaincre les Français qu'il ne se laissera pas imposer sa ligne de conduite. Une sérénité qui ne semble pas rassurer les Français. Plus d'un tiers affirment que la perte du «AAA» français aurait un impact important sur leur vie quotidienne.

                        source: Le Figaro

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                        • #27
                          Citation Mounir.

                          les francais voient l allemagne partout complexe quand tu nous tiens


                          les algériens voient les français partout complexe quand tu nous tiens

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                          • #28
                            Les agences de notation baissent la note,----> le pays emprunte à un taux plus élevé--->le pays s'endette encore plus et se trouve encore plus en difficulté ---->l'agence de notation baisse de nouveau la note ----->les taux d'emprunt augmentent etc...etc.......
                            Le trou noir économique.

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                            • #29
                              c'est un cercle vicieux en effet le probleme c'est de se calquer betement à l'allemagne alors que tout le monde sait que l'augmtenation de ses exportations et du au vol des exportations des autres pays en particulier la france je m'explique depuis les années 90 et la fameuse devaluation du franc pour etre competitive face au mark la france n'a cessé de perdre des parts dans son exportation

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