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Algérie: La fracturation hydraulique ou le futur de l’exploitation du gaz naturel

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  • Algérie: La fracturation hydraulique ou le futur de l’exploitation du gaz naturel

    Le secteur algérien du gaz naturel progresse rapidement, grâce à une production à la hausse, amorti récemment par des partenariats internationaux et les avancées technologiques alors que le pays cherche à consolider sa position en tant que hub régional pour le transit du gaz naturel.

    L’annonce le 10 octobre par la compagnie irlandaise d’exploration de pétrole et de gaz, Petroceltic International (PCI), que ses taux de production de gaz avaient plus que doublé dans ses champs du sud-est de l’Algérie, a entraîné une hausse de 12,5% des actions de l’entreprise. De son côté, Sonatrach, l’entreprise publique nationale algérienne de gaz, s’est également réjouie de cette déclaration, étant partenaire du projet de PCI.

    PCI a déclaré que la stimulation de fracture du puits AT-8 du champ de découverte gazière d’Ain Tsila a entraîné une forte augmentation du débit avant fracture, passant de 15,4 millions de pieds cubes de gaz par jour à 38,6(mmscf/d).

    La stimulation de fracture- également appelée « fracking » - fait appel à des technologies relativement récentes, comme par exemple la fracturation hydraulique et le forage horizontal, par lesquelles un fluide est injecté à très haute pression dans le but de fissurer la roche et de permettre au gaz ou au pétrole de s’écouler plus facilement.

    D’après l’hebdomadaire Oil and Gas Journal, les réserves de gaz naturel prouvées en Algérie en janvier 2009, s’élevaient déjà à 159 billions de pieds cubes (tcf), faisant du pays le huitième plus grand détenteur de gaz naturel au monde.

    De plus, selon les chiffres publiés au BP Statistical Review of World Energy 2010 (revue statistique de la compagnie BP sur l’énergie mondiale), le pays possédait 2,4% des réserves de gaz prouvées au monde, avec un ratio réserves/production de 55,3 ans. L’Agence Américaine d’Information sur l’Energie (EIA), quant à elle, annonce pour l’Algérie un chiffre de production de gaz naturel de 3,007 tcf et une consommation de 1,05 tcf, mettant en lumière un impressionnant volume d’exportations.

    Les bons résultats de PCI surviennent six mois après l’annonce par l’Algérie de sa volonté de développer ses réserves de gaz de schiste à travers des partenariats. D’après des estimations, le pays, membre de l’OPEP, disposerait de réserves allant jusqu’à 1000 billions de pieds cubes (tcf) de gaz naturel piégé dans la roche de schiste à plus de 1000 mètres de profondeur.

    En mars, le ministre de l’énergie Youcef Yousfi a déclaré lors d’une conférence réunissant des experts du pétrole et du gaz à Houston : « Nous voulons développer nos réserves de gaz non conventionnel. Les résultats préliminaires de notre évaluation du potentiel de gaz de schiste indiquent que le potentiel est au moins comparable aux plus importants gisements américains. »

    Cependant, n’ayant aucune expérience dans ce domaine, le ministre a ajouté que le pays était à la recherche de partenaires internationaux pour l’aider à développer ses réserves.

    « Le développement des hydrocarbures non conventionnels sera une nouvelle expérience que nous serons prêts à partager avec les entreprises qui ont démontré leur savoir-faire dans ce domaine. », a déclaré Yousfi.

    Sonatrach domine la production et la distribution en gros du gaz naturel en Algérie mais les investissements étrangers dans le secteur continuent d’augmenter. Sonatrach a conclu des accords de partenariat avec des producteurs étrangers de gaz, parmi lesquels PCI, BP, Statoil, Total, BHP-Billiton, Eni et Repsol.

    En attendant, le rôle de hub de transit que joue l’Algérie pour le gaz d’Afrique de l’Ouest et son accès aux marchés méditerranéens et européens, sera renforcé lorsque le très attendu gazoduc transsaharien entrera en service.

    Avec une mise en service désormais prévue pour 2015, ce gazoduc de 4128 kilomètres coûtera 20 milliards de dollars (une initiative commune de Sonatrach et de la Nigerian National Petroleum Corporation, la compagnie pétrolière nationale du Nigéria). Il partira de Warri au Nigéria et acheminera le gaz naturel jusqu’au hub gazier et aux gazoducs de Hassi R’Mel en Algérie. L’objectif final étant de transporter le gaz naturel nigérian jusqu’aux marchés européens.

    Bien qu’en projet depuis des années, la réalisation du gazoduc a rencontré de nombreux obstacles et a due être repoussée à plusieurs reprises, essentiellement à cause de difficultés techniques et financières. Mais le 12 juillet, lors du 25ème sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), le président nigérian Goodluck Jonathan a réitéré sa volonté de poursuivre son partenariat avec l’Algérie pour le développement du gazoduc.

    Avec une production à la hausse, un transfert des technologies de pointe et une meilleure portée régionale à l’horizon, l’Algérie pourrait bien gagner des places au classement des pays producteurs de gaz naturel.

    OBG

  • #2
    J'ai vu un reportage sur la fracturation hydraulique de gaz de chiste aux USA, un désastre pour cet état, autant dire qu'il faut 11 millions de litres d'eau par puits, cette eau mélangée avec beaucoup de produit chimique n'est pas recyclable et on ne sait qu'en faire, ensuite elle stagne dans des réservoirs à ciel ouvert, s'infiltre dans les sols, contamine la nappe phréatique, et pollue l'air car ces émanations sont extrêmement toxique, elle rend aussi les gens malades, pour l'Algérie pays semi désertique, j'ai du mal à imaginer ce procédé. A moins qu'on marche sur la tête.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      La technique d'extraction du gaz en disgrâce
      La fracturation hydraulique est jugée dangereuse et hautement polluante.
      http://www.20min.ch/ro/news/infograp...gr-ce-31306829

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      • #4
        A T ON LE CHOIX
        on parle de 30000 MILLE MILLIARS DE M3 exploitables au minimum soit neuf fois nos reserves conventionelles
        il faut foncer et tanpis pour l ecologie
        nous avons besoin de milliards de milliards de dollars pour fournir l electrecite au monde entier
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Envoyé par SOLAS
          A T ON LE CHOIX
          on parle de 30000 MILLE MILLIARS DE M3 exploitables au minimum soit neuf fois nos reserves conventionelles
          il faut foncer et tanpis pour l ecologie
          nous avons besoin de milliards de milliards de dollars pour fournir l electrecite au monde entier
          Du gaz qui servira à faire tourner les usines de dessalement pour produire l'eau nécessaire à l'extraction.

          Une aberration économique et une terre ou rien ne poussera.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            La France, dont le sous-sol recèle aussi des milliards de mètres cubes de gaz de schiste, et qui en a certainement beaucoup plus besoin que nous, a fini par interdire cette technique monstrueuse d'hydro-fracturation, sous la pression des écolos.


            J'ai vu un reportage sur la fracturation hydraulique de gaz de chiste aux USA
            Il est possible qu'on ait vu le même documentaire...



            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #7
              A la nuance pres que l algerie n est pas la france
              et puis ces champs sont loin des nappes phreatiques
              donc no ssoussay
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                A la nuance pres que l algerie n est pas la france
                Peut-être... dans le sens où dans cette dernière la contestation citoyenne n'est pas un vain mot !

                Et puis, il n'y a pas que la France, même la Russie est en train d'abandonner cette option. Ceci dit, ce n'est pas tant l'extraction de ce gaz qui pose problème que la technique utilisée. Si maintenant on arrive à trouver une technique moins désastreuse que l'hydro-fracturation, ahlan wa sahlan...

                et puis ces champs sont loin des nappes phreatiques
                Encore faut-il qu'on nous dise où se trouvent ces champs. Il me semble avoir lu une déclaration du ministre de l'énergie évoquant le sud ouest. Je suis désolée, mais le sud ouest c'est la Saouira, il y a des gens qui y vivent ! Et puis, il ne faut pas oublier la grande nappe aquifère du sud. Si jamais elle est touchée, on imagine facilement la catastrophe...

                Plus sérieusement, la filière gaz de schiste n'a vraiment aucun avenir dans notre pays: trop coûteuse à l'exploitation, polluante, décriée partout dans le monde. Et, sauf à vouloir laisser un vrai dépotoir aux générations futures, la seule solution est de mettre le paquet sur le solaire. C'est un investissement bien meilleur et nettement plus rentable à terme.
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #10
                  Encore faut-il qu'on nous dise où se trouvent ces champs
                  la surface concernee est d environ de 500000 KM2 soit la taille de la france

                  c immense gigantesque et fou
                  pour etre les maitres du monde dans le solaire
                  il faudrait investir annuellemennt au bas mot cent milliards de dollars/ an
                  pendant trente ans

                  donc les interets superieurs de l algerie imposent l exploitation de cet immense gisement pour financer le solaire
                  sachant que nous avons une sainte horreur qu on nous dictent notre politique energetique
                  Dernière modification par nacer-eddine06, 04 décembre 2011, 01h27.
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                  Commentaire


                  • #11
                    franchement, vous croyez que les considérations écologiques font la différence...

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