L’emprunt obligataire de Sonelgaz a été introduit, hier, à la cote après l’obtention d’un visa d’appel public à l’épargne de la part de la commission d’observation et de surveillance des opérations boursières (Cosob).
L’obligation de Sonelgaz a été cotée, indique Makhlouf Rahni, directeur général de la société de gestion des valeurs de Bourse (SGBV), à 101,10%. Il a indiqué que “1 500 lots de 10 000 DA ont été échangés, hier, à la Bourse d’Alger pour une valeur globale de 15 165 000 DA”, en soulignant qu’“on a enregistré 21 ordres d’achat et de vente émis par quatre intermédiaires en opérations de Bourse (IOB)”.
Le premier responsable de la Bourse d’Alger a déclaré : “en conséquence de cette cotation, l’acquéreur se verra offrir un rendement actuariel de 4,48% par an tout au long de la durée de l’obligation soit 5 ans, sachant que les taux progressifs offerts par l’émetteur et payables le 22 mai de chaque année sont respectivement de 3,75%, 4%, 4,25%, 5% et 7% de la valeur nominale du titre.”
Ceci étant dit, le prix de l’obligation Sonelgaz est estimé, a-t-il soutenu, à 10 000 DA. La durée de l’emprunt obligataire de Sonelgaz est estimée, a-t-il annoncé, à 6 ans. Ce résultat, a-t-il ajouté, est le fruit d’un long labeur mené par Sonelgaz en vue d’introduire son obligation en Bourse et d’assurer aux investisseurs la liquidité des titres dans les conditions de transparence, de sécurité et d’équité escomptées.
S’exprimant lors d’une conférence de presse animée, hier, à l’hôtel El-Aurassi, Makhlouf Rahni a estimé que “cette introduction met fin à une période de morosité, qui dure depuis 5 ans, et caractérisée notamment par une absence totale d’introduction”. Il a affirmé que “l’entrée de l’obligation de Sonelgaz à la Bourse d’Alger, qui sera suivie par d’autres, n’est pas le fruit du hasard mais l’aboutissement d’un travail considérable réalisé par les acteurs du marché dans le cadre de l’instauration d’un mode de financement alternatif au crédit bancaire”. Il s’agit précisément, dira-t-il, du financement par le marché obligataire. Ce mode de financement permet, a-t-il argumenté, d’offrir une source de financement très large et moins coûteuse que les financements classiques, de transférer tous les risques au marché et de percevoir des commissions nettes ainsi que de fructifier leur épargne sans prendre trop de risques.
Pour Makhlouf Rahni, “le succès rapide et important du marché obligataire avec près de 120 milliards de DA levés au cours de ces trois dernières années, indique l’existence d’un gisement d’épargne considérable qui, grâce à ce marché, peut être orientée vers les emplois les plus productifs et la confiance du marché envers les opérateurs économiques performants”.
La compagnie nationale Air Algérie a pris, a-t-il confié, l’engagement d’introduire son obligation à la Bourse d’Alger avant fin 2006. Idem pour Sonelgaz et Algérie Télécom qui devront coter, également, leurs obligations à la Bourse, a-t-il annoncé.
Le directeur général de la SGBV a relevé, par ailleurs, que “le retrait du titre de l’Eriad Sétif de la cote est dicté essentiellement par des considérations économiques objectives”. La Bourse d’Alger compte, actuellement, deux titres cotés à savoir celui de Saidal et celui de l’EGH El-Aurassi ainsi que l’obligation de Sonelgaz.
Par Liberté
L’obligation de Sonelgaz a été cotée, indique Makhlouf Rahni, directeur général de la société de gestion des valeurs de Bourse (SGBV), à 101,10%. Il a indiqué que “1 500 lots de 10 000 DA ont été échangés, hier, à la Bourse d’Alger pour une valeur globale de 15 165 000 DA”, en soulignant qu’“on a enregistré 21 ordres d’achat et de vente émis par quatre intermédiaires en opérations de Bourse (IOB)”.
Le premier responsable de la Bourse d’Alger a déclaré : “en conséquence de cette cotation, l’acquéreur se verra offrir un rendement actuariel de 4,48% par an tout au long de la durée de l’obligation soit 5 ans, sachant que les taux progressifs offerts par l’émetteur et payables le 22 mai de chaque année sont respectivement de 3,75%, 4%, 4,25%, 5% et 7% de la valeur nominale du titre.”
Ceci étant dit, le prix de l’obligation Sonelgaz est estimé, a-t-il soutenu, à 10 000 DA. La durée de l’emprunt obligataire de Sonelgaz est estimée, a-t-il annoncé, à 6 ans. Ce résultat, a-t-il ajouté, est le fruit d’un long labeur mené par Sonelgaz en vue d’introduire son obligation en Bourse et d’assurer aux investisseurs la liquidité des titres dans les conditions de transparence, de sécurité et d’équité escomptées.
S’exprimant lors d’une conférence de presse animée, hier, à l’hôtel El-Aurassi, Makhlouf Rahni a estimé que “cette introduction met fin à une période de morosité, qui dure depuis 5 ans, et caractérisée notamment par une absence totale d’introduction”. Il a affirmé que “l’entrée de l’obligation de Sonelgaz à la Bourse d’Alger, qui sera suivie par d’autres, n’est pas le fruit du hasard mais l’aboutissement d’un travail considérable réalisé par les acteurs du marché dans le cadre de l’instauration d’un mode de financement alternatif au crédit bancaire”. Il s’agit précisément, dira-t-il, du financement par le marché obligataire. Ce mode de financement permet, a-t-il argumenté, d’offrir une source de financement très large et moins coûteuse que les financements classiques, de transférer tous les risques au marché et de percevoir des commissions nettes ainsi que de fructifier leur épargne sans prendre trop de risques.
Pour Makhlouf Rahni, “le succès rapide et important du marché obligataire avec près de 120 milliards de DA levés au cours de ces trois dernières années, indique l’existence d’un gisement d’épargne considérable qui, grâce à ce marché, peut être orientée vers les emplois les plus productifs et la confiance du marché envers les opérateurs économiques performants”.
La compagnie nationale Air Algérie a pris, a-t-il confié, l’engagement d’introduire son obligation à la Bourse d’Alger avant fin 2006. Idem pour Sonelgaz et Algérie Télécom qui devront coter, également, leurs obligations à la Bourse, a-t-il annoncé.
Le directeur général de la SGBV a relevé, par ailleurs, que “le retrait du titre de l’Eriad Sétif de la cote est dicté essentiellement par des considérations économiques objectives”. La Bourse d’Alger compte, actuellement, deux titres cotés à savoir celui de Saidal et celui de l’EGH El-Aurassi ainsi que l’obligation de Sonelgaz.
Par Liberté
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