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Les compagnies du Golfe assoient leur domination sur le transport aérien mondial

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  • Les compagnies du Golfe assoient leur domination sur le transport aérien mondial

    En seulement dix ans, les compagnies du Golfe ont introduit sur le long-courrier la même révolution structurelle que les low-cost sur le moyen-courrier.

    Le phénomène dure depuis dix ans. Une décennie durant laquelle les compagnies aériennes du Golfe sont les stars de tous les grands salons aéronautiques avec leurs commandes astronomiques. Le point de départ de la saga de ces compagnies commence le 4 novembre 2001, avec la commande d'Emirates, le transporteur de Dubai, de 22 géants A380, 17 de plus que prévu un an plus tôt.

    Dans la foulée des attentats du 11 Septembre qui avaient porté un coup très dur au secteur, et alors que le plus gros contrat d'A380 signé jusque-là par Airbus ne dépassait pas la douzaine d'exemplaires, cette commande fit l'effet d'un coup de tonnerre.

    Depuis, la compagnie de Dubai a multiplié et amplifié ses commandes (90 A380 et 70 A350 notamment), et a suscité des vocations : sortant tour à tour du capital du transporteur national Gulf Air (qui se résume aujourd'hui à Bahreïn), le Qatar, Abu Dhabi et le sultanat d'Oman ont créé respectivement Qatar Airways, Etihad Airways et Oman Air qui, à l'exception du dernier-né, se sont lancés eux aussi dans une stratégie d'expansion.

    Aujourd'hui, dix ans plus tard, ces compagnies sont devenues des mastodontes du secteur (Emirates est au septième rang mondial et fonce vers la première marche du podium, une place qu'il occupe déjà sur le segment long-courrier) ou en passe de le devenir (Qatar et Etihad sont déjà dans le top 20 et 30 respectivement). Emirates exploite 161 appareils long-courriers et en a encore 240 en commande, tous des gros-porteurs). Qatar Airways dispose de plus de 100 avions et doit en recevoir 182, tandis qu'Etihad Airways fait voler 63 avions et en attend encore une centaine. Des chiffres qui donnent le tournis et font le bonheur des avionneurs ; en particulier d'Airbus, qui domine son rival Boeing dans la région.

    Les compagnies du Golfe sont des acteurs clés de ses deux programmes phares, l'A380 et l'A350. Elles possèdent 45 % des commandes du premier (pour l'essentiel du fait d'Emirates) et 40 % du second. Alors, Boeing a décidé de rattraper son retard. Et pour cause, le géant américain estime que les compagnies aériennes du Moyen-Orient vont commander 2.500 appareils au cours des vingt prochaines années, un marché de 450 milliards de dollars.

    Atouts multiples

    De quoi faire trembler les concurrents. Avec leur croissance vertigineuse (20 % par an depuis 2001 pour Emirates, Qatar, Etihad pris collectivement), leur modèle économique (relier n'importe quelle ville du monde à une autre avec une seule correspondance, les Émirats), l'excellente situation géographique de leurs hubs (entre l'Europe et l'Inde, l'Asie et l'Australie), leur qualité du service tant à bord que dans les aéroports, la faiblesse de leurs coûts ou encore le soutien direct ou indirect de leurs États actionnaires, les compagnies du Golfe introduisent sur les vols long-courriers la même révolution structurelle que les low-cost sur les réseaux de moyenne distance. Si les transporteurs européens et asiatiques sont déjà impactés, les compagnies des autres continents le seront également bientôt.

    Aujourd'hui, seule une restriction à grande échelle des droits de trafic émanant de pays cherchant à protéger leurs compagnies menacerait le développement des acteurs du Golfe. Pour l'heure, à part au Canada, cette décision évoquée ici et là est restée lettre morte devant la puissance diplomatique des Émirats. Notamment en Europe.

    F. G.
    La Tribune
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Je reste très admirateur de la force et de l'évolkution économique de ces petits et jeune pays du golf
    Vraiment chapeau, avec tout ce qu'on prétend sur eux, ils sont entrain de se procurer une place au soleil,

    Hna khelina maa le sachet de lait, et le sucre a 80 DA et j'en passe,

    Abo,
    A chacun son paradis !

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    • #3
      Ils se sont assures d'avoir les droits de vols avant d'acheter tous ces avions...?
      Cela m'etonnerait que les pays leurs donnent acces au detriment de leurs propres compagnies...

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      • #4
        Envoyé par Karim28
        Ils se sont assures d'avoir les droits de vols avant d'acheter tous ces avions...?
        Cela m'etonnerait que les pays leurs donnent acces au detriment de leurs propres compagnies...
        Dans la logique de la mondialisation et de la circulation des capitaux et des biens, toutes ces contraintes, droits de trafic, frais de douanes, etc. sauteront un jour ou l'autre.

        L'OMC est déjà le commencement.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Ils se sont assures d'avoir les droits de vols avant d'acheter tous ces avions...?
          Cela m'etonnerait que les pays leurs donnent acces au detriment de leurs propres compagnies
          Je ne pense pas qu'il se sont lancés dans l'inconnu, ou juste pour satisfaire le pays de l"oncle Sam".

          Ces ays sont entrain de ganger en maturité, il gangnent aussi en économie et prospérité,

          Aujourd'hui il ny'a pas que le pétrole qui les fait vivre, mais bien leurs compétences qui emergent,

          Sur le long terms, je suis entain de les voir comme les futurs porteur de flambeau, et pas la chine comme le pensent certain

          Abo,
          A chacun son paradis !

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          • #6
            Ces pays sont entrain de gagner en maturité, il gagnent aussi en économie et prospérité
            Bien sûr qu'ils gagnent en prospérité, regardez comment ils sont reçu en Côte d'Ivoire ?

            Comme des libérateurs et des gens compétents qui apportent que des solutions.

            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7

              Karim28 à 04h54 le 15/11/11

              Ils se sont assures d'avoir les droits de vols avant d'acheter tous ces avions...?

              Cela m'etonnerait que les pays leurs donnent acces au detriment de leurs propres compagnies...


              Toujours donnant, donnant. Exemple France :



              Emirats : pourquoi le gouvernement a lâché Air France

              Source : La Tribune - 12/02/2011 à 21:07

              En échange de vols supplémentaires pour les compagnies des Emirats, la France a verrouillé les contrats Airbus et obtenu des garanties sur la vente du Rafale ainsi qu'un gros contrat pour Areva.

              Des centaines d'Airbus, une soixantaine d'avions de chasse Rafale, un gros contrat d'approvisionnement d'uranium pour Areva... Face à cela, les arguments d'Air France pour inciter les autorités françaises à refuser des vols supplémentaires aux compagnies des Emirats arabes unis (EAU) ne pouvaient peser bien lourd. Selon des sources ministérielles, ces trois dossiers ont bel et bien été au coeur des motivations de Paris pour accorder fin janvier des nouveaux droits de trafic à Emirates et Etihad Airways, les compagnies de Dubai et d'Abu Dhabi (La Tribune du 28 janvier).

              "Nous nous sommes assurés tout d'abord que tous les avions commandés à Airbus ces dernières années ne seraient pas annulés", explique un proche du dossier. Il vaut mieux, en effet, être prudent au regard des énormes carnets de commandes des compagnies émiriennes : 75 A380 et 70 A350 pour Emirates, 25 A350, 10 A380, 3 A330 et sept A320 pour Etihad. Le tout pour une quarantaine de milliards de dollars au prix du catalogue.

              Paris a par ailleurs obtenu des Emirats des garanties sur deux autres dossiers industriels majeurs, qui devraient, tous deux, avoir une issue favorable en 2011 : La commande de soixante Rafale à Dassault Aviation et un contrat pour Areva d'approvisionnement d'uranium, le combustible utilisé dans les centrales nucléaires. La première est vitale pour l'avenir de la filière aéronautique française. Toujours en attente d'un premier contrat à l'export, le Rafale serait fortement ébranlé par un nouvel échec alors que ses chances d'être choisi au Brésil semblent s'amenuiser de jour en jour au profit du F18 de Boeing. Pour autant, Dassault devra transformer l'essai.

              Rattrapage pour areva


              Pour Areva, le contrat d'approvisionnement d'uranium permettrait au groupe nucléaire français de sauver les meubles, après la débâcle de l'équipe de France du nucléaire fin 2009, qui s'est faite souffler par Korea Electric Power une commande de réacteurs d'un montant de 20 milliards de dollars. En interne, chez Areva, on parle d'un contrat de près de 8 milliards de dollars... sur 60 ans, la durée de vie de ces centrales.

              Face à de tels enjeux, Air France a été renvoyé dans ses cordes. La direction a beau clamer que « chaque vol de plus des compagnies du Golfe vers la France consiste à délocaliser de l'emploi français », le discours n'a pas convaincu. "L'impact pour Air France est sans commune mesure avec celui, élevé, des intempéries de décembre (70 millions d'euros pour le groupe , ndlr)", ironise t-on dans un ministère.

              Pourtant, lier les droits de trafic aérien entre deux pays aux affaires commerciales est interdit par la convention de Chicago qui régit le transport aérien. Seuls les flux de passagers qui voyagent entre les deux pays concernés doivent être pris en compte. "C'est bien pour les livres scolaires, la réalité est toute autre", balaie-t-on dans un ministère. Et de façon pragmatique, les dossiers Airbus, Dassault, Areva n'ont pas été traités au cours des réunions portant sur les droits de trafic, mais en coulisses.

              Les dessous des deux jours de négociations à Abu Dhabi

              Le 25 janvier, la France et les Emirats arabes unis signent un nouvel accord sur les droits de trafic entre les deux pays. Emirates et Etihad Airways obtiennent des vols supplémentaires à Paris et en province. Au détriment d'Air France, certes. Mais qui, au regard des enjeux (voir ci-dessus), s'en est bien sortie. Si des tractations concernant d'autres dossiers industriels ont influencé le résultat, la partie strictement aérienne n'a pas pour autant été simple à gérer. Retour sur ces négociations.

              Le 24 janvier, à l'hôtel Rotana d'Abu Dhabi, le deuxième round des négociations sur les droits de trafic démarre. Objectif : parvenir à un accord après le clash intervenu en juin à la suite du rejet en bloc par la France des demandes de vols supplémentaires des compagnies du Golfe. La délégation d'Abu Dhabi était repartie furieuse.

              Cette fois, l'Élysée, Matignon, et le Quai d'Orsay ne veulent pas de tensions. Les compagnies du Golfe auront une - petite - partie des vols souhaités. Le Quai d'Orsay envoie un de ses membres surveiller les débats. Histoire que les négociateurs de la direction générale de l'aviation civile (DGAC), accusés de défendre à outrance Air France, respectent les consignes. Surprise pour le camp français. Pris dans leur globalité, les Emirats demandent d'entrée une quarantaine de vols hebdomadaires supplémentaires. Une requête plus importante que celle déjà refusée par Paris en juin.

              La France, elle, ne veut toujours rien. Surtout, les demandes de l'émirat de Sharjah sont remises sur le tapis. Hors de question pour Paris. Air Arabia n'a pas les avions pour faire du long-courrier.

              Côté émirats, c'est la cacophonie. Chacun joue son jeu. Au soir du premier jour, Abu Dhabi n'avait fait aucune concession. Les français demandent à négocier avec la structure fédérale pour faciliter les choses. Ce qui est fait. Un accord est trouvé le 25 janvier. De source émirienne, l'ambassadeur français a été omniprésent au cours de ces deux jours (plutôt en coulisses le deuxième).


              Michel Cabirol et Fabrice Gliszczynski - 12/02/2011, 21:07


              Au sujet de Airbus:

              Voir lien Ancien Post:

              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=148322


              Pour la fourniture du combustible nucléaire, Areva est sans conteste le meilleur choix au monde. Quand au contrat concernant l’avion de chasse Rafale, malgré tout cela il n’est toujours pas approuvé à l'heure actuelle par les Emirats. ^ ^



              ...
              Dernière modification par Adama, 15 novembre 2011, 17h32.

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              • #8
                Hna khelina maa le sachet de lait, et le sucre a 80 DA et j'en passe
                La différence c'est qu'on a moins de ressource que ces petit pays et plus de "bouche a nourrir "

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par numidia-4-ever
                  La différence c'est qu'on a moins de ressource que ces petit pays et plus de "bouche a nourrir "
                  L'Algérie a plus de ressources agricoles que tous les pays du Golfe réunis, avec 15 habitants par kilomètre carrés, il y a de quoi nourrir la famille au lieu d'importer à tout va son alimentation, il faut arrêter de pleurnicher et se retrousser les manches.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                  Commentaire


                  • #10
                    L'Algérie a plus de ressources agricoles que tous les pays du Golfe réunis, avec 15 habitants par kilomètre carrés, il y a de quoi nourrir la famille au lieu d'importer à tout va son alimentation, il faut arrêter de pleurnicher et se retrousser les manches.
                    Quand je disait "bouche a nourrir" je ne parlait pas d'auto-suffisance agricole je voulait dire que vu leur superficie et leur démographie les émirat pétrolier du golfe peuvent se permettre plus de gaspillage que l'Algérie

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                    • #11
                      Les occidentaux en temps de crise cherchent de plus en plus le fric des pays pétroliers du golf niveau investissement, achat des compagnies occidentales en faillite, les banques islamiques implantés en occident ... les occidentaux préfèrent ces petits pays du golf que les chinois, car il est plus facile de bouffer les premiers militairement que la seconde.

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                      • #12

                        soufiane-oujda à 19h49 le 15/11/11

                        Les occidentaux en temps de crise cherchent de plus en plus le fric des pays pétroliers du golf niveau investissement, achat des compagnies occidentales en faillite, les banques islamiques implantés en occident ... les occidentaux préfèrent ces petits pays du golf que les chinois, car il est plus facile de bouffer les premiers militairement que la seconde.


                        Vraiment ? J’imagine admirablement les occidentaux « envisageant dorénavant de bouffer tous ces si minuscules pays du golf (CCG) » aux risques tangibles, à la roulette russe, de se prendra plusieurs têtes nucléaires sur leurs principales capitales par le biais de vecteurs longues distances aériens ou sous-marins tous azimuts dans un suicide de masse universalisé.


                        Voir les liens associés :

                        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...12&postcount=6

                        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...5&postcount=39

                        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...7&postcount=40



                        ...
                        Dernière modification par Adama, 15 novembre 2011, 22h38.

                        Commentaire


                        • #13
                          Les occidentaux en temps de crise cherchent de plus en plus le fric des pays pétroliers du golf niveau investissement, achat des compagnies occidentales en faillite, les banques islamiques implantés en occident ... les occidentaux préfèrent ces petits pays du golf que les chinois, car il est plus facile de bouffer les premiers militairement que la seconde.
                          Tout à fait plausible soufiane-oujda !

                          D'ailleurs, ces occidentaux vont siphonner tout leur argent dans des investissements bidons, et cela vite fait, bien fait !

                          Adama a dit:
                          Vraiment ? J’imagine admirablement les occidentaux « envisageant dorénavant de bouffer tous ces si minuscules pays du golf (CCG) » aux risques tangibles, à la roulette russe, de se prendra plusieurs têtes nucléaires sur leurs principales capitales par le biais de vecteurs longues distances aériens ou sous-marins tous azimuts dans un suicide de masse universalisé.
                          @Adama

                          Donc, explique-moi comment les pays du golf ont la capacité d'envoyer des têtes nucléaires sur la tête des amerloques et des européens ??

                          A moins que je t'ai mal compris !

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                          • #14
                            Simple, il suffit de " tout lire "...

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