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Invitée ce lundi 26 septembre 2011 de la neuvième édition du forum d’Algeria Invest, l’expert et chercheur au centre des énergies renouvelables (CDER), sous tutelle du ministère de l’Energie et des Mines, Mme Fatiha Bouhired, a indiqué que l’objectif assigné par les pouvoirs publics, pour l’échéance 2030, est de produire 40% d’électricité à partir des énergies renouvelables, soit 22 000 méga watts, dont 12 000 méga watts pour la consommation locale et 10 000 méga watts destinés à l’exportation. "La prise de conscience sur les problèmes d’environnement, des changements climatiques, de l’économie d’énergie et du développement durable, est une réalité. Tout le monde s’accorde à dire que l’intérêt, aujourd’hui, est de recourir aux énergies renouvelables", a souligné l’expert.
Et d’ajouter : "L’Algérie est consciente que le gaz et le pétrole d’épuiseront un jour. Voilà pourquoi les pouvoirs publics ont mis sur pied une stratégie de développement des énergies renouvelables. Cette stratégie est affichée a travers un ambitieux programme qui se aboutira aux environs de 2030, mais qui sera appliqué par parties (2011, 2013, 2015...). Chaque période verra la production d’une certaine quantité d’énergie renouvelable".
La chercheure a précisé que ce programme n’est pas le seul dans son genre ; d’autres projets ayant été réalisés, tandis que d’autres sont en cours de réalisation. "Parmi ceux réalisés, nous citerons le projet de la centrale hybride (gaz-solaire) de Hassi R’mel de 150 méga watts.
La conférencière a aussi dévoilé qu’au Sud de l’Algérie, la filiale commerciale du centre des énergies renouvelables (CDER), appelée ERD, a permis la réalisation d’un bon nombre de projets à travers des appels d’offres lancés par les mairies du sud (Tindouf, Illizi...). "Nous sommes même arrivés à réaliser des projets dans des endroits où la vie était quasi inexistante, à l’image de la commune d’El Hawass, où grâce à des panneaux photovoltaïques une centre de vie avec ses différentes institutions a vu le jour dans cette contrée isolée".
Le programme national des énergies renouvelables est en fait entamé en 2011. La première étape (2011-2013) est de produire 150 méga watts d’électricité. Pour ce qui est de la période suivante (2014-2015), elle verra l’installation effective des projets. Tandis qu’entre 2016 et 2020, ce programme verra naître une industrialisation des équipements solaires en Algérie. "Une étape cruciale sans laquelle il serait impossible de faire aboutir le programme national des ENR", a souligné Fatiha Bouhired.
"Le programme a incité pas mal d’investisseurs à aller vers ce créneau à l’image de l’entreprise "Rouïba Eclairage", ou encore du groupe EDIELEC, spécialisé dans les énergies renouvelables, et qui projette d’inaugurer une usine de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques en décembre 2011 à Dar El Beida. Nos opérateurs maîtrisent aujourd’hui cette technologie au même titre que beaucoup de pays dans le monde".
Hayat Berkane, Algeria Invest
Et d’ajouter : "L’Algérie est consciente que le gaz et le pétrole d’épuiseront un jour. Voilà pourquoi les pouvoirs publics ont mis sur pied une stratégie de développement des énergies renouvelables. Cette stratégie est affichée a travers un ambitieux programme qui se aboutira aux environs de 2030, mais qui sera appliqué par parties (2011, 2013, 2015...). Chaque période verra la production d’une certaine quantité d’énergie renouvelable".
La chercheure a précisé que ce programme n’est pas le seul dans son genre ; d’autres projets ayant été réalisés, tandis que d’autres sont en cours de réalisation. "Parmi ceux réalisés, nous citerons le projet de la centrale hybride (gaz-solaire) de Hassi R’mel de 150 méga watts.
La conférencière a aussi dévoilé qu’au Sud de l’Algérie, la filiale commerciale du centre des énergies renouvelables (CDER), appelée ERD, a permis la réalisation d’un bon nombre de projets à travers des appels d’offres lancés par les mairies du sud (Tindouf, Illizi...). "Nous sommes même arrivés à réaliser des projets dans des endroits où la vie était quasi inexistante, à l’image de la commune d’El Hawass, où grâce à des panneaux photovoltaïques une centre de vie avec ses différentes institutions a vu le jour dans cette contrée isolée".
Le programme national des énergies renouvelables est en fait entamé en 2011. La première étape (2011-2013) est de produire 150 méga watts d’électricité. Pour ce qui est de la période suivante (2014-2015), elle verra l’installation effective des projets. Tandis qu’entre 2016 et 2020, ce programme verra naître une industrialisation des équipements solaires en Algérie. "Une étape cruciale sans laquelle il serait impossible de faire aboutir le programme national des ENR", a souligné Fatiha Bouhired.
"Le programme a incité pas mal d’investisseurs à aller vers ce créneau à l’image de l’entreprise "Rouïba Eclairage", ou encore du groupe EDIELEC, spécialisé dans les énergies renouvelables, et qui projette d’inaugurer une usine de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques en décembre 2011 à Dar El Beida. Nos opérateurs maîtrisent aujourd’hui cette technologie au même titre que beaucoup de pays dans le monde".
Hayat Berkane, Algeria Invest