Le groupe français Suez, via la Société des eaux et de l'assainissement d’Alger (SEAAL), va gérer l’eau et l’assainissement de la ville d’Alger pour une nouvelle période de cinq ans. Selon Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, le contrat s’élève à 107 millions d’euros. Le contrat est entré en vigueur en septembre, a précisé le ministre en marge d’une visite de travail à Mascara. La société obtient également la gestion des eaux de Tipasa, a précisé M. Sellal cité par l’agence APS. Le montant total des deux contrats s’élève à 113 millions d’euros.
La gestion des eaux d'Alger avait été confiée en 2006 pour 5 ans et demi au groupe français Suez‑environnement par l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office algérien de l'assainissement (ONA). Le contrat s'élevait à 120 millions d'euros. Une société par actions de droit algérien, la SEAAL avait alors été créée pour réaliser les travaux.
La gestion des eaux d’Alger a souvent été critiquée. Malgré les sommes importantes investies et le montant du contrat de gestion, l’eau n’est toujours pas disponible en permanence dans tous les robinets des Algérois. Les objectifs n’ont pas été atteints non plus en matière de formation et de transfert de savoir‑faire. A plusieurs reprises, les autorités algériennes ont laissé entendre qu’elles pourraient ne pas renouveler le contrat du groupe français. Mais depuis quelques mois, les relations entre Alger et Paris se sont améliorées. Suez, qui traverse une phase difficile sur d’autres marchés, semble avoir profité de cette conjoncture favorable.
TSA
Rafik Tadjer
La gestion des eaux d'Alger avait été confiée en 2006 pour 5 ans et demi au groupe français Suez‑environnement par l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office algérien de l'assainissement (ONA). Le contrat s'élevait à 120 millions d'euros. Une société par actions de droit algérien, la SEAAL avait alors été créée pour réaliser les travaux.
La gestion des eaux d’Alger a souvent été critiquée. Malgré les sommes importantes investies et le montant du contrat de gestion, l’eau n’est toujours pas disponible en permanence dans tous les robinets des Algérois. Les objectifs n’ont pas été atteints non plus en matière de formation et de transfert de savoir‑faire. A plusieurs reprises, les autorités algériennes ont laissé entendre qu’elles pourraient ne pas renouveler le contrat du groupe français. Mais depuis quelques mois, les relations entre Alger et Paris se sont améliorées. Suez, qui traverse une phase difficile sur d’autres marchés, semble avoir profité de cette conjoncture favorable.
TSA
Rafik Tadjer
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