Avec un taux de remplissage de 30% de sa capacité, le tramway reliant Rabat à Salé peine à séduire les utilisateurs pour ses débuts. C’est ce qui ressort du bilan dressé hier par le PDG de la Société du tramway de Rabat-Salé (STRS), Lemghari Essakl, près de trois mois après le début d’exploitation. Elle est encore loin de son objectif de 50 millions de voyageurs par an à terme. Ce qui suppose près de 200.000 voyageurs par jour, selon Essakl.
Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette mauvaise fréquentation du début. La mise en exploitation a débuté au cours du mois de mai et a coïncidé avec les vacances scolaires. Et ce, d’autant plus que les Marocains ont leurs propres habitudes de transport et que le tramway ne constitue pas une bonne affaire pour tous. Autrement dit, le tramway coûte cher aux clients contraints de recourir à des moyens de transport supplémentaires.
Mais la STRS en est juste à son premier essai et n’a pas encore joué toute ses cartes. Elle mise actuellement sur les abonnements qui, à l’avenir, seront plus ciblés. Il s’agit d’établir plusieurs types de forfaits et de tarifications qui prennent en compte les besoins et les moyens dont disposent les différentes catégories socioprofessionnelles ciblées. La société a ainsi annoncé le lancement de différents types d’abonnement avec des cartes rechargeables et personnalisées. Pour le public, les tarifs d’abonnement sont de 250 DH/mois, 700 DH/ trimestre, 1.350DH/semestre et de 2.500 DH/an. Les étudiants paieront moins avec respectivement des tarifs de 150 DH, 420 DH, 810 DH et de 1.500 DH sur les mêmes échéances. À partir du mois d’octobre, la société se lancera aussi dans la commercialisation de cartes hebdomadaires ou encore de celles multi-voyages destinées à fidéliser le client. La STRS étudie la possibilité d’effectuer une jonction des modes de transport (tramway, bus, taxis). Autant d’idées devant permettre une meilleure fréquentation du tramway. «Nous devons réfléchir de manière juste pour ne pas se retrouver avec un projet en difficulté alors qu’il vient d’être lancé», prévient Essakl. «Ce projet n’évolue pas dans une logique de rentabilité, il est orienté vers l’intérêt général», a-t-il ajouté. Il a néanmoins insisté sur la nécessité d’avoir un certain niveau de fréquentation pour faire face aux charges.
En effet, la société doit faire un chiffre d’affaires de 200 millions de DH par an pour honorer ses obligations. «En cas de difficultés, les collectivités locales concernées par le tramways doivent apporter leur aide sous forme de subvention», déclare Essakl.
Maimouna DIA
La vie Economique
Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette mauvaise fréquentation du début. La mise en exploitation a débuté au cours du mois de mai et a coïncidé avec les vacances scolaires. Et ce, d’autant plus que les Marocains ont leurs propres habitudes de transport et que le tramway ne constitue pas une bonne affaire pour tous. Autrement dit, le tramway coûte cher aux clients contraints de recourir à des moyens de transport supplémentaires.
Mais la STRS en est juste à son premier essai et n’a pas encore joué toute ses cartes. Elle mise actuellement sur les abonnements qui, à l’avenir, seront plus ciblés. Il s’agit d’établir plusieurs types de forfaits et de tarifications qui prennent en compte les besoins et les moyens dont disposent les différentes catégories socioprofessionnelles ciblées. La société a ainsi annoncé le lancement de différents types d’abonnement avec des cartes rechargeables et personnalisées. Pour le public, les tarifs d’abonnement sont de 250 DH/mois, 700 DH/ trimestre, 1.350DH/semestre et de 2.500 DH/an. Les étudiants paieront moins avec respectivement des tarifs de 150 DH, 420 DH, 810 DH et de 1.500 DH sur les mêmes échéances. À partir du mois d’octobre, la société se lancera aussi dans la commercialisation de cartes hebdomadaires ou encore de celles multi-voyages destinées à fidéliser le client. La STRS étudie la possibilité d’effectuer une jonction des modes de transport (tramway, bus, taxis). Autant d’idées devant permettre une meilleure fréquentation du tramway. «Nous devons réfléchir de manière juste pour ne pas se retrouver avec un projet en difficulté alors qu’il vient d’être lancé», prévient Essakl. «Ce projet n’évolue pas dans une logique de rentabilité, il est orienté vers l’intérêt général», a-t-il ajouté. Il a néanmoins insisté sur la nécessité d’avoir un certain niveau de fréquentation pour faire face aux charges.
En effet, la société doit faire un chiffre d’affaires de 200 millions de DH par an pour honorer ses obligations. «En cas de difficultés, les collectivités locales concernées par le tramways doivent apporter leur aide sous forme de subvention», déclare Essakl.
Maimouna DIA
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