comme tous les pays, gandhi, et en premier lieu la chine l'inde et le brésil:
pour l'inde :
CHine:
en gros la france et L'UE ont fait de réels progres par rapport aux autres pays comme les USA la chine et l'inde
pour l'inde :
Si la « Révolution verte » lancée par le Premier Ministre, Jawaharlal Nehru, à la fin des années soixante-dix a permis de dynamiser le secteur agricole en augmentant les rendements, elle a eu pour inconvénient d’accroître les coûts de production. Dans un contexte global de baisse des prix agricoles mondiaux, cette hausse des coûts de production a affecté la compétitivité indienne et a entraîné nombre de paysans dans une situation désespérée. Ainsi, face à cet « effet ciseaux » (baisse des prix et hausse des coûts), les agriculteurs indiens se sont endettés lourdement afin de disposer de nouveaux facteurs de production6 et d’accéder aux intrants, au demeurant très chers car, importés. Néanmoins, les effets tant attendus ne se sont pas réalisés et la tendance des coûts à la hausse s’est accentuée. Si produire une tonne de blé coûtait 30 dollars en 1985, il n’en faut pas moins de 80 en 1998 ! Une étude, publiée par la revue scientifique médicale britannique The Lancet en 2002, révèle ainsi que les régions agricoles du Sud de l’Inde détiennent le triste record mondial du taux de suicide : 58 décès pour 100 000 habitants (soit quatre fois la moyenne des autres pays).
Par ailleurs, l’utilisation massive et non concertée des engrais et pesticides a dénaturé les sols. Ainsi les craintes énoncées dès 1968 par Monkombu Swaminathan7, père de la « révolution verte » en Inde, face aux conséquences d’une mauvaise irrigation et du recours abusif des pesticides, se révèlent fondées et sont aujourd’hui d’actualité. Une portion de la surface agricole utile du pays est ainsi fortement dégradée : salinisation des sols, baisse du niveau de certaines nappes phréatiques sont monnaie courante dans certaines régions.
Par ailleurs, l’utilisation massive et non concertée des engrais et pesticides a dénaturé les sols. Ainsi les craintes énoncées dès 1968 par Monkombu Swaminathan7, père de la « révolution verte » en Inde, face aux conséquences d’une mauvaise irrigation et du recours abusif des pesticides, se révèlent fondées et sont aujourd’hui d’actualité. Une portion de la surface agricole utile du pays est ainsi fortement dégradée : salinisation des sols, baisse du niveau de certaines nappes phréatiques sont monnaie courante dans certaines régions.
Fin 2005, 95 % des nappes phréatiques assurant 70 % de l'approvisionnement en eau urbaine étaient polluées, de même que 70 % des lacs et rivières du pays. Dans la province du Xinjiang, la plus vaste du pays, située à l’extrême ouest et principale région chinoise productrice de coton, l’attaque d’une araignée avait conduit les paysans, en 2001, à faire un usage massif d’insecticides qui ont décimé les espèces bénéfiques à l’équilibre des écosystèmes. Les pertes ont été considérables.
Les données sur les conséquences pour la santé humaine sont très rares. Les empoisonnements dus aux pesticides ont probablement affecté plus de 120 000 personnes par an en Chine pendant les années 1990 et au cours d’une année « normale », entre 300 et 500 fermiers sont morts des suites d’une utilisation inadéquate ou excessive de ces produits . Mais ce chiffre est sous-évalué selon divers experts et les données sont d’autant plus difficiles à obtenir qu’un grand nombre de ruraux, en particulier des femmes, meurent en s’empoisonnant aux pesticides. Les statistiques officielles indiquent qu’au cours des années 90 en Chine, 2 500 000 personnes se sont suicidées, l’ingurgitation de pesticide étant la méthode la plus fréquente . L’exposition au long cours des consommateurs aux résidus contenus dans les produits alimentaires entraîne des effets sanitaires encore mal connus.
Les données sur les conséquences pour la santé humaine sont très rares. Les empoisonnements dus aux pesticides ont probablement affecté plus de 120 000 personnes par an en Chine pendant les années 1990 et au cours d’une année « normale », entre 300 et 500 fermiers sont morts des suites d’une utilisation inadéquate ou excessive de ces produits . Mais ce chiffre est sous-évalué selon divers experts et les données sont d’autant plus difficiles à obtenir qu’un grand nombre de ruraux, en particulier des femmes, meurent en s’empoisonnant aux pesticides. Les statistiques officielles indiquent qu’au cours des années 90 en Chine, 2 500 000 personnes se sont suicidées, l’ingurgitation de pesticide étant la méthode la plus fréquente . L’exposition au long cours des consommateurs aux résidus contenus dans les produits alimentaires entraîne des effets sanitaires encore mal connus.
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