L'Algérie c'est un pays qui exploite tant bien que mal une manne imméritée qui n'est pas le fruit d'un effort
«Lorsque la vérité entrera en lutte avec le mensonge millénaire, nous aurons des ébranlements comme il n'y en eut jamais, une convulsion de tremblements de terre, un déplacement de montagnes et de vallées, tel qu'on n'en a jamais rêvé de pareils. Toutes les combinaisons de puissance de la vieille société auront alors sauté en l'air, car elles sont toutes assises sur le mensonge...» Nietzsche, (Ecce Homo)
La dégradation de la note de la dette souveraine américaine par l'agence Standard & Poor's a relancé en Algérie la polémique sur la politique de gestion des réserves de change. Le ministre des Finances a tenté de rassurer et le 2 août, le gouverneur de la Banque d'Algérie s'est lancé à son tour dans un plaidoyer où il ressort que tout va bien, les 173 milliards ou 160 milliards de dollars, c'est selon, que nous avons arrachés à la terre, sont là. Après le ministre des Finances, Karim Djoudi, c'est au tour du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci de s'exprimer sur les réserves de change de l'Algérie. Environ 98% de ces placements, répartis entre les États-Unis et l'Europe, sont effectués en portefeuille de titres souverains (valeurs d'État) que l'Algérie avait achetés entre les années 2004 et 2007, Les placements de ces réserves à l'étranger ont rapporté 4,60 milliards de dollars en 2010, contre un rendement de 4,74 milliards de dollars en 2009. Mais, il «ne faut surtout pas confondre excès de réserves de change et excès de richesse», dira M. Laksaci, car le premier représente tout simplement l'épargne publique alors que la richesse économique provient de l'investissement, a-t-il précisé. Nous lui savons gré de cette mise au point, à savoir, que l'Algérie ne crée pas de la richesse, c'est un pays qui exploite tant bien que mal une manne imméritée qui n'est pas le fruit d'un effort de la sueur, bref de l'intelligence. Pour Luis Martinez, l'Algérie a raté son développement et se contente de distribuer la rente et calmer les foules par des dépenses sociales sans création de richesse. Ecoutons- le: «Les fondamentaux économiques (capital humain, éducation, liberté), conditions du développement économique selon l'économiste Amartya Sen, ne sont pas mis en avant en Algérie. C'est la rente qui continue de financer l'économie: de 2004 à 2009, par un plan de soutien à la relance de l'économie, et de 2009 à 2014, par une stratégie de développement d'un montant de 280 milliards de dollars. L'Algérie se retrouve confrontée aux trois mêmes défis que par le passé: premièrement, le pays ne dispose pas d'une structure politique à même de décider des choix de développement et de contrôler leurs applications. Tout est réalisé dans la plus grande opacité, si bien que des projets colossaux sont au coeur de scandales de corruption: 200 millions de dollars de pots-de-vin auraient été versés pour un projet autoroutier de 9 milliards de dollars. L'absence de contrôle étatique (la Cour des comptes, l'Inspection générale des finances et le Parlement ne remplissent pas leur fonction de surveillance) risque d'engendrer un immense gâchis. Deuxièmement, le développement basé sur les hydrocarbures accroît de nouveau la dépendance du pays au secteur pétrolier. Troisièmement, le développement économique algérien dépend entièrement des investissements d'entreprises étrangères. Résultat, ce sont des emplois perdus pour les Algériens. L'Algérie achète sa stratégie de développement, car elle n'a ni les moyens ni les outils, les idées ou les ressources humaines pour mettre en oeuvre une stratégie de diversification. Elle dispose pourtant d'un fonds de réserve de 150 milliards de dollars qui l'éloigne d'un risque financier.(...) L'économie basée ces dernières décennies sur la seule rente pétrolière a détruit le capital humain en faisant fuir les cerveaux. Cinquante ans après l'Indépendance, l'Algérie n'est pas capable de construire seule une autoroute, n'ayant pas de capacités nationales, et c'est un drame pour la population. Surtout si l'on compare le pays à la Malaisie qui a su, grâce à sa petite rente pétrolière, mettre en oeuvre une stratégie de développement de son système éducatif et de santé afin de doter le pays des outils pour asseoir sa politique de développement».(1)
Le Dr Benbitour résume encore d'une façon plus critique la situation du pays. Ecoutons-le: «La crise financière internationale vient à point nommé pour nous rappeler le prix à payer pour les pays qui se sont laissés aller à vivre au-dessus de leurs moyens sans penser à l'avenir. En réalité, l'Algérie s'est installée dans une crise structurelle grave, bien avant celle vécue par les pays développés. Lattention est actuellement focalisée sur le risque que peuvent encourir les réserves de change déposées à l'étranger. Or, ce qu'il faut bien noter, c'est que la source d'accumulation de ces réserves étant les exportations d'hydrocarbures et non l'épargne du travail des Algériens, ce sont des pertes définitives à leur naissance. (...) Comme j'ai eu à le dire à différentes occasions, l'économie algérienne se distingue par la transformation d'une réserve non renouvelable (les hydrocarbures) en une réserve volatile (les dollars déposés à l'étranger). Chaque baril de pétrole extrait du sous-sol est, au départ, une perte pour les générations futures. Cela deviendra un gain par la manière efficiente dont sont utilisées les recettes générées des ventes de ce pétrole. Que peut-on faire de ces 173 milliards $ US? Les faire fructifier pour qu'ils passent de 173 à 200 ou plus. Laisser faire et les voir perdre de leur valeur! Mais quelle conséquence pour le développement national? Rien».(2)
(...) Lorsque le niveau de réserves en devises couvre trois mois d'importations, c'est bien. Si c'est six mois, c'est excellent! Mais au-delà, c'est du gaspillage! En augmentant de façon inconsidérée des dépenses publiques, sans effet notable, sur la création de richesses et en utilisant la fiscalité pétrolière comme source principale des recettes budgétaires, l'on se trouve à extraire de plus en plus d'hydrocarbures du sous-sol. Lorsque nous parlons de 286 milliards $ US d'investissements, nous ne parlons pas d'une épargne réalisée sur des revenus permanents, renouvelables à partir de notre travail ou notre développement technologique, mais d'extraction en quelques années d'un patrimoine non renouvelable(...) Quel avenir pour les générations futures? Des réserves d'hydrocarbures sur la voie de l'épuisement. Des constructions et des infrastructures sans développement qui vont exiger plus d'exportations de ressources naturelles pour financer leur maintenance et leurs frais d'exploitation.»(2) S'agissant justement des bons du Trésor, voie choisie par l'Algérie, les T-Bonds ou Treasury Bond (bons du Trésor) sont des titres obligataires à intérêt fixe, sécurisé, émis par le gouvernement américain. L'économiste auprès de la Banque mondiale, M'hamed Hamidouche, explique que si la Banque d'Algérie garde les titres qu'elle a acquis jusqu'au terme de l'emprunt, elle pourra récupérer son capital, ce qui semble être le cas aujourd'hui puisque l'Algérie dispose d'immenses liquidités. M. Hamidouche s'interroge si la Banque d'Algérie a pensé à une stratégie d'immunisation lors de l'achat des obligations. (...) Il a d'ailleurs, considéré que le meilleur modèle de gestion des réserves est celui de la Norvège, lequel se caractérise par sa transparence. Le fonds souverain norvégien est doté d'un comité d'investissement représentant les élus pour prendre les décisions stratégiques. Il publie un rapport annuel pour rendre compte de toutes les opérations engagées et de leur rendement et transmet un compte rendu trimestriel au Parlement.(3)
De plus, les bons du Trésor ne garantissent nullement une protection à toute épreuve. Ainsi, selon un expert saoudien des marchés financiers mondiaux, Sami Ben Abdel Aziz al-Nawaser, le volume des pertes d'investissements saoudiens dans les réserves américaines, basées sur la dette américaine, est de 45 milliards de dollars, soit 20 pour cent des investissements saoudiens. Il a souligné que la crise américaine a incité les investisseurs internationaux à investir dans l'or, qui a atteint des taux record sur les marchés mondiaux. Il ajoute que l'impact de la crise américaine sur l'économie saoudienne est réel! Al-Nawasar a souligné l'importance de préparer des plans pour un désengagement progressif du riyal saoudien par rapport au dollar américain, et de trouver des canaux d'investissement pour profiter des nouveaux changements et des fluctuations financières mondiales.(4)
Les autres opportunités pour gérer la rente: l'or et les fonds souverains
Il existe de par le monde, différentes voies pour faire fructifier, à moindre risque, ses excédents financiers. Il y a d'abord, l'or valeur qui devient de plus en plus la valeur refuge dans cette situation de crise. L'or ne fait qu'augmenter; plus de 60 fois depuis 40 ans. En 2009, l'once d'or valait 900 dollars, elle est à 1800 $. Ce qui explique la frénésie actuelle au point que le président Chavez va retirer tout son or des banques occidentales pour le sécuriser ailleurs.
Les fonds souverains sont la voie la plus utilisée avec des variantes. Un fonds souverain (sovereign wealth funds), est un fonds de placements financiers (actions, obligations, etc.) détenu par un État. Les fonds souverains gèrent l'épargne nationale et l'investissent dans des placements variés (actions, obligations, immobilier, etc.). Ils sont gérés ou contrôlés par un gouvernement national; ils gèrent des actifs financiers dans une logique de plus ou moins long terme. Le premier fonds souverain, le Koweit Investment Board, créé, a été le fonds du Koweït en 1953. Il gère en 2009 entre $200 et $250 milliards d'excédents liés à l'exportation de pétrole. Forts de leurs ressources en devises ou matières premières, une quarantaine de fonds souverains gèrent aujourd'hui entre 2500 et 3500 milliards de dollars, selon les sources. Selon des estimations réalisées par Morgan Stanley en mai 2007, ces actifs pourraient s'élever à 8000 milliards de dollars en 2011 et 12.000 milliards de dollars en 2015. Les fonds les plus importants en montant sont: - Abu Dhabi (huit fonds) (ADIA, 875 milliards de $), Singapour (GIC,330 milliards de $), Norvège Fund (GPFG, 322 milliards de $); Kuwaït Investment Authority (KIA, 213 milliards de $). L'objectif commun de tous ces fonds est de transférer de la richesse aux générations suivantes. Encyclopédie Wikipédia
«Lorsque la vérité entrera en lutte avec le mensonge millénaire, nous aurons des ébranlements comme il n'y en eut jamais, une convulsion de tremblements de terre, un déplacement de montagnes et de vallées, tel qu'on n'en a jamais rêvé de pareils. Toutes les combinaisons de puissance de la vieille société auront alors sauté en l'air, car elles sont toutes assises sur le mensonge...» Nietzsche, (Ecce Homo)
La dégradation de la note de la dette souveraine américaine par l'agence Standard & Poor's a relancé en Algérie la polémique sur la politique de gestion des réserves de change. Le ministre des Finances a tenté de rassurer et le 2 août, le gouverneur de la Banque d'Algérie s'est lancé à son tour dans un plaidoyer où il ressort que tout va bien, les 173 milliards ou 160 milliards de dollars, c'est selon, que nous avons arrachés à la terre, sont là. Après le ministre des Finances, Karim Djoudi, c'est au tour du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci de s'exprimer sur les réserves de change de l'Algérie. Environ 98% de ces placements, répartis entre les États-Unis et l'Europe, sont effectués en portefeuille de titres souverains (valeurs d'État) que l'Algérie avait achetés entre les années 2004 et 2007, Les placements de ces réserves à l'étranger ont rapporté 4,60 milliards de dollars en 2010, contre un rendement de 4,74 milliards de dollars en 2009. Mais, il «ne faut surtout pas confondre excès de réserves de change et excès de richesse», dira M. Laksaci, car le premier représente tout simplement l'épargne publique alors que la richesse économique provient de l'investissement, a-t-il précisé. Nous lui savons gré de cette mise au point, à savoir, que l'Algérie ne crée pas de la richesse, c'est un pays qui exploite tant bien que mal une manne imméritée qui n'est pas le fruit d'un effort de la sueur, bref de l'intelligence. Pour Luis Martinez, l'Algérie a raté son développement et se contente de distribuer la rente et calmer les foules par des dépenses sociales sans création de richesse. Ecoutons- le: «Les fondamentaux économiques (capital humain, éducation, liberté), conditions du développement économique selon l'économiste Amartya Sen, ne sont pas mis en avant en Algérie. C'est la rente qui continue de financer l'économie: de 2004 à 2009, par un plan de soutien à la relance de l'économie, et de 2009 à 2014, par une stratégie de développement d'un montant de 280 milliards de dollars. L'Algérie se retrouve confrontée aux trois mêmes défis que par le passé: premièrement, le pays ne dispose pas d'une structure politique à même de décider des choix de développement et de contrôler leurs applications. Tout est réalisé dans la plus grande opacité, si bien que des projets colossaux sont au coeur de scandales de corruption: 200 millions de dollars de pots-de-vin auraient été versés pour un projet autoroutier de 9 milliards de dollars. L'absence de contrôle étatique (la Cour des comptes, l'Inspection générale des finances et le Parlement ne remplissent pas leur fonction de surveillance) risque d'engendrer un immense gâchis. Deuxièmement, le développement basé sur les hydrocarbures accroît de nouveau la dépendance du pays au secteur pétrolier. Troisièmement, le développement économique algérien dépend entièrement des investissements d'entreprises étrangères. Résultat, ce sont des emplois perdus pour les Algériens. L'Algérie achète sa stratégie de développement, car elle n'a ni les moyens ni les outils, les idées ou les ressources humaines pour mettre en oeuvre une stratégie de diversification. Elle dispose pourtant d'un fonds de réserve de 150 milliards de dollars qui l'éloigne d'un risque financier.(...) L'économie basée ces dernières décennies sur la seule rente pétrolière a détruit le capital humain en faisant fuir les cerveaux. Cinquante ans après l'Indépendance, l'Algérie n'est pas capable de construire seule une autoroute, n'ayant pas de capacités nationales, et c'est un drame pour la population. Surtout si l'on compare le pays à la Malaisie qui a su, grâce à sa petite rente pétrolière, mettre en oeuvre une stratégie de développement de son système éducatif et de santé afin de doter le pays des outils pour asseoir sa politique de développement».(1)
Le Dr Benbitour résume encore d'une façon plus critique la situation du pays. Ecoutons-le: «La crise financière internationale vient à point nommé pour nous rappeler le prix à payer pour les pays qui se sont laissés aller à vivre au-dessus de leurs moyens sans penser à l'avenir. En réalité, l'Algérie s'est installée dans une crise structurelle grave, bien avant celle vécue par les pays développés. Lattention est actuellement focalisée sur le risque que peuvent encourir les réserves de change déposées à l'étranger. Or, ce qu'il faut bien noter, c'est que la source d'accumulation de ces réserves étant les exportations d'hydrocarbures et non l'épargne du travail des Algériens, ce sont des pertes définitives à leur naissance. (...) Comme j'ai eu à le dire à différentes occasions, l'économie algérienne se distingue par la transformation d'une réserve non renouvelable (les hydrocarbures) en une réserve volatile (les dollars déposés à l'étranger). Chaque baril de pétrole extrait du sous-sol est, au départ, une perte pour les générations futures. Cela deviendra un gain par la manière efficiente dont sont utilisées les recettes générées des ventes de ce pétrole. Que peut-on faire de ces 173 milliards $ US? Les faire fructifier pour qu'ils passent de 173 à 200 ou plus. Laisser faire et les voir perdre de leur valeur! Mais quelle conséquence pour le développement national? Rien».(2)
(...) Lorsque le niveau de réserves en devises couvre trois mois d'importations, c'est bien. Si c'est six mois, c'est excellent! Mais au-delà, c'est du gaspillage! En augmentant de façon inconsidérée des dépenses publiques, sans effet notable, sur la création de richesses et en utilisant la fiscalité pétrolière comme source principale des recettes budgétaires, l'on se trouve à extraire de plus en plus d'hydrocarbures du sous-sol. Lorsque nous parlons de 286 milliards $ US d'investissements, nous ne parlons pas d'une épargne réalisée sur des revenus permanents, renouvelables à partir de notre travail ou notre développement technologique, mais d'extraction en quelques années d'un patrimoine non renouvelable(...) Quel avenir pour les générations futures? Des réserves d'hydrocarbures sur la voie de l'épuisement. Des constructions et des infrastructures sans développement qui vont exiger plus d'exportations de ressources naturelles pour financer leur maintenance et leurs frais d'exploitation.»(2) S'agissant justement des bons du Trésor, voie choisie par l'Algérie, les T-Bonds ou Treasury Bond (bons du Trésor) sont des titres obligataires à intérêt fixe, sécurisé, émis par le gouvernement américain. L'économiste auprès de la Banque mondiale, M'hamed Hamidouche, explique que si la Banque d'Algérie garde les titres qu'elle a acquis jusqu'au terme de l'emprunt, elle pourra récupérer son capital, ce qui semble être le cas aujourd'hui puisque l'Algérie dispose d'immenses liquidités. M. Hamidouche s'interroge si la Banque d'Algérie a pensé à une stratégie d'immunisation lors de l'achat des obligations. (...) Il a d'ailleurs, considéré que le meilleur modèle de gestion des réserves est celui de la Norvège, lequel se caractérise par sa transparence. Le fonds souverain norvégien est doté d'un comité d'investissement représentant les élus pour prendre les décisions stratégiques. Il publie un rapport annuel pour rendre compte de toutes les opérations engagées et de leur rendement et transmet un compte rendu trimestriel au Parlement.(3)
De plus, les bons du Trésor ne garantissent nullement une protection à toute épreuve. Ainsi, selon un expert saoudien des marchés financiers mondiaux, Sami Ben Abdel Aziz al-Nawaser, le volume des pertes d'investissements saoudiens dans les réserves américaines, basées sur la dette américaine, est de 45 milliards de dollars, soit 20 pour cent des investissements saoudiens. Il a souligné que la crise américaine a incité les investisseurs internationaux à investir dans l'or, qui a atteint des taux record sur les marchés mondiaux. Il ajoute que l'impact de la crise américaine sur l'économie saoudienne est réel! Al-Nawasar a souligné l'importance de préparer des plans pour un désengagement progressif du riyal saoudien par rapport au dollar américain, et de trouver des canaux d'investissement pour profiter des nouveaux changements et des fluctuations financières mondiales.(4)
Les autres opportunités pour gérer la rente: l'or et les fonds souverains
Il existe de par le monde, différentes voies pour faire fructifier, à moindre risque, ses excédents financiers. Il y a d'abord, l'or valeur qui devient de plus en plus la valeur refuge dans cette situation de crise. L'or ne fait qu'augmenter; plus de 60 fois depuis 40 ans. En 2009, l'once d'or valait 900 dollars, elle est à 1800 $. Ce qui explique la frénésie actuelle au point que le président Chavez va retirer tout son or des banques occidentales pour le sécuriser ailleurs.
Les fonds souverains sont la voie la plus utilisée avec des variantes. Un fonds souverain (sovereign wealth funds), est un fonds de placements financiers (actions, obligations, etc.) détenu par un État. Les fonds souverains gèrent l'épargne nationale et l'investissent dans des placements variés (actions, obligations, immobilier, etc.). Ils sont gérés ou contrôlés par un gouvernement national; ils gèrent des actifs financiers dans une logique de plus ou moins long terme. Le premier fonds souverain, le Koweit Investment Board, créé, a été le fonds du Koweït en 1953. Il gère en 2009 entre $200 et $250 milliards d'excédents liés à l'exportation de pétrole. Forts de leurs ressources en devises ou matières premières, une quarantaine de fonds souverains gèrent aujourd'hui entre 2500 et 3500 milliards de dollars, selon les sources. Selon des estimations réalisées par Morgan Stanley en mai 2007, ces actifs pourraient s'élever à 8000 milliards de dollars en 2011 et 12.000 milliards de dollars en 2015. Les fonds les plus importants en montant sont: - Abu Dhabi (huit fonds) (ADIA, 875 milliards de $), Singapour (GIC,330 milliards de $), Norvège Fund (GPFG, 322 milliards de $); Kuwaït Investment Authority (KIA, 213 milliards de $). L'objectif commun de tous ces fonds est de transférer de la richesse aux générations suivantes. Encyclopédie Wikipédia
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