Entretien avec Luis Martinez (août 2010)-Directeur de recherche au CERI-Sciences Po, auteur de Violence de la rente pétrolière (Presses de Sciences Po, 2010)
Vous avez publié Violence de la rente pétrolière en 2010. En quoi la rente est-elle synonyme de violence ?
La rente est synonyme de violence à plusieurs niveaux : d’abord, parce qu’elle procure au niveau des populations des formes de violence multiples. Premier effet, elle prive les économies de ces pays d’une diversification, car elle fait croire à ces sociétés que le pétrole est la ressource qui permet le développement, la richesse, le bien-être. La rente conduit ainsi ces pays à avoir 98 % de leurs revenus extérieurs fondés sur le pétrole, ce qui est, en matière d’emploi, catastrophique : la plupart de ces pays n’ont pas d’économie diversifiée et le secteur pétrolier représente 1 % de l’activité professionnelle, le reste n’est que de la redistribution indirecte des revenus pétroliers sous la forme de biens et de services subventionnés.
Le second effet de la rente est qu’elle produit de la violence dans le sens où ceux qui en sont les principaux détenteurs, gestionnaires et utilisateurs ont des moyens considérables à leur disposition pour pouvoir édifier des appareils de sécurité extrêmement importants, complexes et performants qui limitent toute forme de contestation, voire de démocratisation.
La rente devient un bien précieux à ne pas partager. Dans cette version, la rente peut être une illusion dans la guerre tant on est persuadé que l’on peut mener des combats plus facilement puisqu’il est possible d’acquérir des armes et de les remplacer. On peut gagner ou perdre, ce n’est pas le problème. La rente est là pour éponger les politiques militaires extérieures, telle la Libye au Tchad, l’Irak au Koweït, l’Algérie face au Maroc au Sahara occidental.
On est ici dans des scénarios qui soulignent que la rente est une violence pour les populations. Le troisième effet se trouve au niveau sociétal. La rente pétrolière détruit toutes les formes de valeurs liées au travail, à l’investissement, au capital humain, tout simplement parce qu’elle est une richesse extérieure qui ne se construit pas patiemment sur le labeur des uns et des autres, mais davantage sur la conjoncture internationale. Ainsi, quand le baril est à 150 dollars, on se croit tout permis, et quand son prix passe à 10 dollars, on assiste à des émeutes de la faim.
Les premières victimes de la rente sont donc très clairement les populations, mais il y a un deuxième acteur qui est « victime de la rente », sans être visible, c’est l’État. Tout d’abord, la rente détruit tous les outils de gouvernance étatique. Elle est l’inverse de la ressource nécessaire à un État qui, en règle générale, doit veiller aux dépenses et aux recettes, aux équilibres budgétaires, aux investissements afin qu’ils soient les plus stratégiques possible et permettre à l’État de disposer des moyens d’un fonctionnement efficace.
Or la rente, c’est l’inverse. Elle aveugle, détruit et ampute tous les outils de l’État parce qu’elle donne l’impression que sans aucune politique budgétaire stricte et rationnelle, il y a des excédents. Deuxièmement, les banques n’éprouvent pas le besoin de solliciter les citoyens pour obtenir de l’épargne puisque l’argent coule à flots. Les banques disposant de capitaux, le financement de toutes sortes de projets est assuré sans qu’ils soient forcément les plus pertinents, car il faut dépenser l’argent.
Tous les projets fondés sur la relation politique, clientéliste, sont soutenus, si bien qu’on en arrive à financer l’agriculture en Libye, ce qui n’a pas de sens, tout comme les « industries industrialisantes » (1) en Algérie, ou des projets de nucléaire en Irak qui inquiètent l’ensemble de la communauté internationale. La rente devient pour l’État une sorte de casque qui isole, aveugle et empêche le gouvernement chargé de la gestion des ressources de l’État de pouvoir mener une politique rationnelle et juste.
À côté des sociétés, d’une part, et de l’État, de l’autre, la troisième victime de la rente, c’est l’environnement. Cet aspect plus connu dans le delta du Niger, dans le golfe du Mexique ou dans l’ancien espace de l’URSS (mer d’Aral ou autour de Bakou), peu étudié dans les pays du monde arabe, pourrait être qualifié de violence écologique ou environnementale. Voilà les principales raisons pour lesquelles la rente pétrolière représente une violence.
L’idée de base de mon analyse est de montrer que ce qui est au départ a priori une chance – après tout, le sous-sol procure une ressource demandée, chère, d’ailleurs longtemps convoitée par des pays qui n’en avaient pas sur leur territoire – peut finalement représenter pour les États dépourvus des outils, c’est-à-dire des institutions nécessaires pour exercer un contrôle à la fois démocratique et national sur cette ressource, une violence inouïe contre ses propriétaires, détenteurs et usagers.
Comment se produit la trajectoire politique violente ? Est-elle le résultat d’une rente pétrolière inattendue combinée à une dynamique révolutionnaire ?
C’est une bonne question, car beaucoup de pays ont une rente et tous ne sont pas pris dans ce filet. Si l’on compare, par exemple, les pays du Golfe avec les pays arabes révolutionnaires et anciennement socialistes, la grande différence, c’est le contexte historique dans lequel s’est réalisé ce que j’ai appelé la « capture de la rente ». Des années 1950 à 1970, la plupart de ces pays ne disposent ni des moyens techniques, ni politiques et étatiques pour exploiter seuls la ressource. Ce sont, par conséquent, soit des États étrangers, soit des compagnies multinationales qui exploitent ce sous-sol en s’inscrivant dans la continuité des régimes coloniaux.
Entre les pays du Golfe et l’Algérie, la Libye ou l’Irak, les conditions historiques sont très différentes dans la mesure où ces trois derniers pays connaissent une rupture politique violente marquant le passage de la monarchie en Libye et en Irak, ou d’une domination coloniale dans le cas algérien, à des régimes révolutionnaires d’obédience nationaliste et socialiste qui capturent la rente et l’utilisent en tant qu’arme diplomatique, idéologique et économique.
Alors que dans les monarchies du Golfe, plus conservatrices, adossées au pacte militaire britannique et américain, la redistribution de la rente s’opère dans le cadre de l’État-providence, le pétrole devient pour l’Algérie, l’Irak et la Libye une arme idéologique pour se démarquer des pays du Nord et de leurs anciennes puissances coloniales, dans un mouvement anticolonial et anti-impérialiste. Ils se distinguent également des États du Golfe par leur lien avec l’URSS, à qui ils achètent des armes.
La troisième ligne de fracture entre les États pétroliers du Golfe et l’Algérie, l’Irak ou la Libye est la relation entre l’État et ses ressources. Dans les pays du Golfe, le pétrole appartient aux dynasties régnantes qui redistribuent la rente à leurs administrés, leurs citoyens. Dans les pays socialistes arabes, le pétrole appartient par définition au peuple, car le peuple, c’est l’État, l’État, c’est le pétrole, le pétrole est donc le peuple. Pour le président algérien, Houari Boumédiène, il est même « le sang du peuple ».
Derrière cette rhétorique formelle, l’organisation révolutionnaire détourne, capture, s’approprie les ressources, provoquant des trajectoires bien différentes de celles des pays du Golfe, notamment parce que la rente pétrolière leur permet de réaliser leurs ambitions, y compris en reconfigurant leur environnement régional, comme le montrent les guerres d’invasion de l’Irak en Iran et au Koweït, la guerre libyenne contre le Tchad ou le soutien algérien au Sahara occidental contre le Maroc.
La manne pétrolière est aussi vue comme une chance pour rattraper économiquement l’Occident et pour rivaliser avec lui. Ces régimes se lancent dans une industrialisation inégalée et une importante militarisation dans le but d’acquérir les outils de puissance régionale et de confrontation avec les nouvelles formes d’impérialisme et de colonialisme. Enfin, à la différence des monarchies pétrolières du Golfe, le pétrole dans ces régimes socialistes arabes prend une charge idéologique rendant les sociétés « autistes », alors qu’il n’est qu’une ressource énergétique.
Suivant le modèle du Mexique des années 1930 qui avait nationalisé le secteur des hydrocarbures, ces États engagent au début de la décennie 1970 des processus de nationalisation associés à la révolution. En Algérie, la nationalisation du secteur énergétique en 1971 est vécue comme une « seconde indépendance » par la capture totale de la rente, à la différence du secteur pétrolier dans le Golfe qui est resté ouvert et a pu bénéficier de la complémentarité des compagnies étrangères.
La rente contribue-t-elle au despotisme ou, du moins, à une radicalisation des régimes ?
Je pense que l’Algérie, l’Irak et la Libye n’auraient pas été moins despotiques sans rente. Mais à la différence d’un régime sans ressources, un État doté d’une rente peut mettre en pratique son autoritarisme. Cela ressort nettement dans les pays où vivent des minorités : l’État sans rente aura moins recours à la violence vis-à-vis de ces populations étant donné que son développement dépend du tourisme et d’investissements étrangers qui rendent nécessaire la stabilité intérieure.
Si l’on prend l’exemple des Kurdes, la Syrie n’a pas les mêmes contraintes que l’Irak pour mener une guerre. Ce dernier dispose de revenus, notamment pour la mise en œuvre d’une politique de déportation des populations kurdes. La rente contribue donc à la réalisation du potentiel despotique des États, qu’il s’agisse de l’éradication des communistes, de la destruction des Kurdes en Irak ou des islamistes en Algérie. Un État sans rente est beaucoup plus consensuel, mesuré et nuancé avec les mouvements d’opposition. En Iran, aujourd’hui, c’est d’ailleurs la rente qui permet au régime de contenir l’opposition depuis les élections présidentielles de juin 2009.
La suite...
Vous avez publié Violence de la rente pétrolière en 2010. En quoi la rente est-elle synonyme de violence ?
La rente est synonyme de violence à plusieurs niveaux : d’abord, parce qu’elle procure au niveau des populations des formes de violence multiples. Premier effet, elle prive les économies de ces pays d’une diversification, car elle fait croire à ces sociétés que le pétrole est la ressource qui permet le développement, la richesse, le bien-être. La rente conduit ainsi ces pays à avoir 98 % de leurs revenus extérieurs fondés sur le pétrole, ce qui est, en matière d’emploi, catastrophique : la plupart de ces pays n’ont pas d’économie diversifiée et le secteur pétrolier représente 1 % de l’activité professionnelle, le reste n’est que de la redistribution indirecte des revenus pétroliers sous la forme de biens et de services subventionnés.
Le second effet de la rente est qu’elle produit de la violence dans le sens où ceux qui en sont les principaux détenteurs, gestionnaires et utilisateurs ont des moyens considérables à leur disposition pour pouvoir édifier des appareils de sécurité extrêmement importants, complexes et performants qui limitent toute forme de contestation, voire de démocratisation.
La rente devient un bien précieux à ne pas partager. Dans cette version, la rente peut être une illusion dans la guerre tant on est persuadé que l’on peut mener des combats plus facilement puisqu’il est possible d’acquérir des armes et de les remplacer. On peut gagner ou perdre, ce n’est pas le problème. La rente est là pour éponger les politiques militaires extérieures, telle la Libye au Tchad, l’Irak au Koweït, l’Algérie face au Maroc au Sahara occidental.
On est ici dans des scénarios qui soulignent que la rente est une violence pour les populations. Le troisième effet se trouve au niveau sociétal. La rente pétrolière détruit toutes les formes de valeurs liées au travail, à l’investissement, au capital humain, tout simplement parce qu’elle est une richesse extérieure qui ne se construit pas patiemment sur le labeur des uns et des autres, mais davantage sur la conjoncture internationale. Ainsi, quand le baril est à 150 dollars, on se croit tout permis, et quand son prix passe à 10 dollars, on assiste à des émeutes de la faim.
Les premières victimes de la rente sont donc très clairement les populations, mais il y a un deuxième acteur qui est « victime de la rente », sans être visible, c’est l’État. Tout d’abord, la rente détruit tous les outils de gouvernance étatique. Elle est l’inverse de la ressource nécessaire à un État qui, en règle générale, doit veiller aux dépenses et aux recettes, aux équilibres budgétaires, aux investissements afin qu’ils soient les plus stratégiques possible et permettre à l’État de disposer des moyens d’un fonctionnement efficace.
Or la rente, c’est l’inverse. Elle aveugle, détruit et ampute tous les outils de l’État parce qu’elle donne l’impression que sans aucune politique budgétaire stricte et rationnelle, il y a des excédents. Deuxièmement, les banques n’éprouvent pas le besoin de solliciter les citoyens pour obtenir de l’épargne puisque l’argent coule à flots. Les banques disposant de capitaux, le financement de toutes sortes de projets est assuré sans qu’ils soient forcément les plus pertinents, car il faut dépenser l’argent.
Tous les projets fondés sur la relation politique, clientéliste, sont soutenus, si bien qu’on en arrive à financer l’agriculture en Libye, ce qui n’a pas de sens, tout comme les « industries industrialisantes » (1) en Algérie, ou des projets de nucléaire en Irak qui inquiètent l’ensemble de la communauté internationale. La rente devient pour l’État une sorte de casque qui isole, aveugle et empêche le gouvernement chargé de la gestion des ressources de l’État de pouvoir mener une politique rationnelle et juste.
À côté des sociétés, d’une part, et de l’État, de l’autre, la troisième victime de la rente, c’est l’environnement. Cet aspect plus connu dans le delta du Niger, dans le golfe du Mexique ou dans l’ancien espace de l’URSS (mer d’Aral ou autour de Bakou), peu étudié dans les pays du monde arabe, pourrait être qualifié de violence écologique ou environnementale. Voilà les principales raisons pour lesquelles la rente pétrolière représente une violence.
L’idée de base de mon analyse est de montrer que ce qui est au départ a priori une chance – après tout, le sous-sol procure une ressource demandée, chère, d’ailleurs longtemps convoitée par des pays qui n’en avaient pas sur leur territoire – peut finalement représenter pour les États dépourvus des outils, c’est-à-dire des institutions nécessaires pour exercer un contrôle à la fois démocratique et national sur cette ressource, une violence inouïe contre ses propriétaires, détenteurs et usagers.
Comment se produit la trajectoire politique violente ? Est-elle le résultat d’une rente pétrolière inattendue combinée à une dynamique révolutionnaire ?
C’est une bonne question, car beaucoup de pays ont une rente et tous ne sont pas pris dans ce filet. Si l’on compare, par exemple, les pays du Golfe avec les pays arabes révolutionnaires et anciennement socialistes, la grande différence, c’est le contexte historique dans lequel s’est réalisé ce que j’ai appelé la « capture de la rente ». Des années 1950 à 1970, la plupart de ces pays ne disposent ni des moyens techniques, ni politiques et étatiques pour exploiter seuls la ressource. Ce sont, par conséquent, soit des États étrangers, soit des compagnies multinationales qui exploitent ce sous-sol en s’inscrivant dans la continuité des régimes coloniaux.
Entre les pays du Golfe et l’Algérie, la Libye ou l’Irak, les conditions historiques sont très différentes dans la mesure où ces trois derniers pays connaissent une rupture politique violente marquant le passage de la monarchie en Libye et en Irak, ou d’une domination coloniale dans le cas algérien, à des régimes révolutionnaires d’obédience nationaliste et socialiste qui capturent la rente et l’utilisent en tant qu’arme diplomatique, idéologique et économique.
Alors que dans les monarchies du Golfe, plus conservatrices, adossées au pacte militaire britannique et américain, la redistribution de la rente s’opère dans le cadre de l’État-providence, le pétrole devient pour l’Algérie, l’Irak et la Libye une arme idéologique pour se démarquer des pays du Nord et de leurs anciennes puissances coloniales, dans un mouvement anticolonial et anti-impérialiste. Ils se distinguent également des États du Golfe par leur lien avec l’URSS, à qui ils achètent des armes.
La troisième ligne de fracture entre les États pétroliers du Golfe et l’Algérie, l’Irak ou la Libye est la relation entre l’État et ses ressources. Dans les pays du Golfe, le pétrole appartient aux dynasties régnantes qui redistribuent la rente à leurs administrés, leurs citoyens. Dans les pays socialistes arabes, le pétrole appartient par définition au peuple, car le peuple, c’est l’État, l’État, c’est le pétrole, le pétrole est donc le peuple. Pour le président algérien, Houari Boumédiène, il est même « le sang du peuple ».
Derrière cette rhétorique formelle, l’organisation révolutionnaire détourne, capture, s’approprie les ressources, provoquant des trajectoires bien différentes de celles des pays du Golfe, notamment parce que la rente pétrolière leur permet de réaliser leurs ambitions, y compris en reconfigurant leur environnement régional, comme le montrent les guerres d’invasion de l’Irak en Iran et au Koweït, la guerre libyenne contre le Tchad ou le soutien algérien au Sahara occidental contre le Maroc.
La manne pétrolière est aussi vue comme une chance pour rattraper économiquement l’Occident et pour rivaliser avec lui. Ces régimes se lancent dans une industrialisation inégalée et une importante militarisation dans le but d’acquérir les outils de puissance régionale et de confrontation avec les nouvelles formes d’impérialisme et de colonialisme. Enfin, à la différence des monarchies pétrolières du Golfe, le pétrole dans ces régimes socialistes arabes prend une charge idéologique rendant les sociétés « autistes », alors qu’il n’est qu’une ressource énergétique.
Suivant le modèle du Mexique des années 1930 qui avait nationalisé le secteur des hydrocarbures, ces États engagent au début de la décennie 1970 des processus de nationalisation associés à la révolution. En Algérie, la nationalisation du secteur énergétique en 1971 est vécue comme une « seconde indépendance » par la capture totale de la rente, à la différence du secteur pétrolier dans le Golfe qui est resté ouvert et a pu bénéficier de la complémentarité des compagnies étrangères.
La rente contribue-t-elle au despotisme ou, du moins, à une radicalisation des régimes ?
Je pense que l’Algérie, l’Irak et la Libye n’auraient pas été moins despotiques sans rente. Mais à la différence d’un régime sans ressources, un État doté d’une rente peut mettre en pratique son autoritarisme. Cela ressort nettement dans les pays où vivent des minorités : l’État sans rente aura moins recours à la violence vis-à-vis de ces populations étant donné que son développement dépend du tourisme et d’investissements étrangers qui rendent nécessaire la stabilité intérieure.
Si l’on prend l’exemple des Kurdes, la Syrie n’a pas les mêmes contraintes que l’Irak pour mener une guerre. Ce dernier dispose de revenus, notamment pour la mise en œuvre d’une politique de déportation des populations kurdes. La rente contribue donc à la réalisation du potentiel despotique des États, qu’il s’agisse de l’éradication des communistes, de la destruction des Kurdes en Irak ou des islamistes en Algérie. Un État sans rente est beaucoup plus consensuel, mesuré et nuancé avec les mouvements d’opposition. En Iran, aujourd’hui, c’est d’ailleurs la rente qui permet au régime de contenir l’opposition depuis les élections présidentielles de juin 2009.
La suite...
Commentaire