Peut-être que le volume des marchés est en connexion directe avec le nombre de nouvelles intéressantes qui tombent sur nos téléscripteurs ? oui, je sais plus personne n'a de téléscripteurs, ni de Reuters d'ailleurs, mais ça fait toujours assez « vintage » - donc on dirait que moins il y a de nouvelles intéressantes, plus le volume fond comme neige au soleil. Pour ceux qui avaient encore un doute, nous sommes vraiment rentrés dans la période des « volumes d'été », et comme il ne se passe strictement rien, mis à part Strauss-Kahn qui n'arrive pas à ouvrir sa porte d'entrée et les agences de notations qui font parler d'eux, c'est plutôt calme et tout le monde attend des nouvelles des chiffres économiques. La première ébauche arrivera ce soir avec les chiffres ADP qui devraient, je dis bien « devraient » nous donner une idée de ce qui nous attend demain pour les chiffres « de-ce-que-vous-savez »... En attendant, c'est plutôt du réchauffé et à moins d'être un pays qui à l'extrême privilège de faire partie du PIIGS, les bilans journaliers sont plutôt mollachons.
Puisque les indices ne font pas grand-chose, pendant que les européens s'effritent à cause de la dette souveraine (très original comme argument), les américains sautillent à la hausse sans grandes justifications, puisque mis à part faire le malin sur Twitter et roder son show pour sa campagne de 2012, Obama ne fait rien pour régler le problème du plafond de la dette. Dans le doute les investisseurs continuent de nurser le bull market dans lequel nous sommes depuis deux semaines en espérant que les chiffres de l'emploi ne vont pas tout remettre en question. Hier les chiffres de l'ISM Non Manufacturing étaient légèrement plus faibles qu'attendus, mais pas assez faibles pour surprendre les intervenants et déclencher un sell-off et pas assez fort pour faire croire à qui que ce soit que l'économe va mieux... Donc, dans le doute abstiens-toi.
Peu ou pas de nouvelles « micro » on ne parle que très peu des sociétés individuelles, mais ça va changer très bientôt, puisque Alcoa va lancer la saison des résultats pas plus tard que la semaine prochaine. Nous sommes rentrés dans un espèce de « no man's land » où plus grand chose ne se passe et où la volatilité ne vaut plus rien ou presque, mais parions que vacances d'été ou pas, ça pourrait tourner très vite dans les jours qui viennent.
Non, pour le moment, le thème est ailleurs et les discussions ne tournent plus autour des marchés en eux-mêmes, mais c'est vraiment les problèmes de la dette souveraine qui prennent le devant de la scène. Les discussions vont bon train autour de l'art et de la manière de restructurer la dette grecque, sans que ça ne coûte l'argent aux investisseurs de base et sans que ça coûte de l'argent aux banques non-plus. Oui, sauf que ça va bien finir pas coûter de l'argent à quelqu'un, reste juste à savoir qui, mais on peut parier que Monsieur-tout-le-monde n'aura pas forcément son mot à dire, mais en revanche qu'il se rassure, il va pouvoir subir de plein fouet les conséquences...
Autre sujet qui est lié au surendettement, c'est les annonces des organismes de notations, plus connus sous le noms de « la triplette magique » ou de « bozo LES clowns » ou du « Muppet Show ». Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, S&P, Moody's et Fitch s'en donnent à coeur joie depuis quelques temps ; et que je te downgrade par-ci et que je te downgrade par-là, vous reprendrez bien un peu de downgrade et que toi je te mette ta dette sur « pourriture » et que toi je te tape sur le coin de la figure pendant que tu es à terre....
Non, décidément pour eux cet été, tout comme ce printemps est un terrain de jeu propice à tous les délires financiers.
Sauf que depuis hier, les politiciens commencent à en avoir marre de les voir tirer sur l'ambulance et de profiter qu'un pays soit à terre pour lui remettre un coup de pieds dans le gencives alors qu'il commençait à peine à reprendre ses esprits. Le dernier downgrade en date, celui de Moody's sur le Portugal, semble avoir été la goutte d'eau qui à mis le feu aux poudre et l'étincelle qui fait déborder le vase.
Le premier ministre Portugais a commencé à crier « au viol » et soudainement tout le monde s'est ligué contre la « triplette magique », tout le monde y allant de son commentaire sur la trop forte influence des organismes de notations, sur le mal qu'ils font aux pays qui ont déjà de la peine à trouver du financement et sur Ô combien ils devraient être régulés par les états eux-mêmes, bref que c'était tous des méchants et si à partir de demain tous les Gouvernement se donnaient la main pour mettre un gigantesque coup de pied dans les parties génitales de S&P et de ses frères, ça serait plutôt bien vu par la classe politique qui semble avoir ENFIN trouvé un terrain d'entente sur au moins un sujet... Si l'osmose était pareille sur la dette américaine, cela ferait longtemps qu'on ne parlerait plus de « plafond » mais de stratosphère...
Toujours est-il que vu le peu de chose qu'il y à raconter sur les marchés financiers, on peut peut-être prendre quelques instants pour se faire la peau de Moody's et autres...
Bon, tout d'abord vous ne pourrez pas dire que je ne l'avais pas dit, ces types-là NE SERVENT A RIEN ? si ce n'est foutre le bordel. Encore, il y a quelques années, ils tentaient de faire un minimum de « prévision », mais aujourd'hui tout ça est bien fini, on se contente de balancer des notes positives ou négatives, mais surtout négatives sur des sujets réchauffés et connus de tous. Venir downgrader le Portugal quand ils sont sous bailout et que cela fait des semaines que l'on en parle, c'est inutile et ça ne fait pas avancer grand-chose, c'est frapper un homme à terre et c'est mal. Mais il faut aussi que du côté des politiques on secoue un peu la tête pour égaliser le sable, ce n'est pas la première fois que cela se produit et avant qu'ils attaquent les dettes souveraines, il ne faut tout de même pas oublier que les organismes de rating se sont plusieurs fois « fait plaisir » sur des sociétés individuelles, mais ça forcément, ça intéresse moins...
Puisque les indices ne font pas grand-chose, pendant que les européens s'effritent à cause de la dette souveraine (très original comme argument), les américains sautillent à la hausse sans grandes justifications, puisque mis à part faire le malin sur Twitter et roder son show pour sa campagne de 2012, Obama ne fait rien pour régler le problème du plafond de la dette. Dans le doute les investisseurs continuent de nurser le bull market dans lequel nous sommes depuis deux semaines en espérant que les chiffres de l'emploi ne vont pas tout remettre en question. Hier les chiffres de l'ISM Non Manufacturing étaient légèrement plus faibles qu'attendus, mais pas assez faibles pour surprendre les intervenants et déclencher un sell-off et pas assez fort pour faire croire à qui que ce soit que l'économe va mieux... Donc, dans le doute abstiens-toi.
Peu ou pas de nouvelles « micro » on ne parle que très peu des sociétés individuelles, mais ça va changer très bientôt, puisque Alcoa va lancer la saison des résultats pas plus tard que la semaine prochaine. Nous sommes rentrés dans un espèce de « no man's land » où plus grand chose ne se passe et où la volatilité ne vaut plus rien ou presque, mais parions que vacances d'été ou pas, ça pourrait tourner très vite dans les jours qui viennent.
Non, pour le moment, le thème est ailleurs et les discussions ne tournent plus autour des marchés en eux-mêmes, mais c'est vraiment les problèmes de la dette souveraine qui prennent le devant de la scène. Les discussions vont bon train autour de l'art et de la manière de restructurer la dette grecque, sans que ça ne coûte l'argent aux investisseurs de base et sans que ça coûte de l'argent aux banques non-plus. Oui, sauf que ça va bien finir pas coûter de l'argent à quelqu'un, reste juste à savoir qui, mais on peut parier que Monsieur-tout-le-monde n'aura pas forcément son mot à dire, mais en revanche qu'il se rassure, il va pouvoir subir de plein fouet les conséquences...
Autre sujet qui est lié au surendettement, c'est les annonces des organismes de notations, plus connus sous le noms de « la triplette magique » ou de « bozo LES clowns » ou du « Muppet Show ». Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, S&P, Moody's et Fitch s'en donnent à coeur joie depuis quelques temps ; et que je te downgrade par-ci et que je te downgrade par-là, vous reprendrez bien un peu de downgrade et que toi je te mette ta dette sur « pourriture » et que toi je te tape sur le coin de la figure pendant que tu es à terre....
Non, décidément pour eux cet été, tout comme ce printemps est un terrain de jeu propice à tous les délires financiers.
Sauf que depuis hier, les politiciens commencent à en avoir marre de les voir tirer sur l'ambulance et de profiter qu'un pays soit à terre pour lui remettre un coup de pieds dans le gencives alors qu'il commençait à peine à reprendre ses esprits. Le dernier downgrade en date, celui de Moody's sur le Portugal, semble avoir été la goutte d'eau qui à mis le feu aux poudre et l'étincelle qui fait déborder le vase.
Le premier ministre Portugais a commencé à crier « au viol » et soudainement tout le monde s'est ligué contre la « triplette magique », tout le monde y allant de son commentaire sur la trop forte influence des organismes de notations, sur le mal qu'ils font aux pays qui ont déjà de la peine à trouver du financement et sur Ô combien ils devraient être régulés par les états eux-mêmes, bref que c'était tous des méchants et si à partir de demain tous les Gouvernement se donnaient la main pour mettre un gigantesque coup de pied dans les parties génitales de S&P et de ses frères, ça serait plutôt bien vu par la classe politique qui semble avoir ENFIN trouvé un terrain d'entente sur au moins un sujet... Si l'osmose était pareille sur la dette américaine, cela ferait longtemps qu'on ne parlerait plus de « plafond » mais de stratosphère...
Toujours est-il que vu le peu de chose qu'il y à raconter sur les marchés financiers, on peut peut-être prendre quelques instants pour se faire la peau de Moody's et autres...
Bon, tout d'abord vous ne pourrez pas dire que je ne l'avais pas dit, ces types-là NE SERVENT A RIEN ? si ce n'est foutre le bordel. Encore, il y a quelques années, ils tentaient de faire un minimum de « prévision », mais aujourd'hui tout ça est bien fini, on se contente de balancer des notes positives ou négatives, mais surtout négatives sur des sujets réchauffés et connus de tous. Venir downgrader le Portugal quand ils sont sous bailout et que cela fait des semaines que l'on en parle, c'est inutile et ça ne fait pas avancer grand-chose, c'est frapper un homme à terre et c'est mal. Mais il faut aussi que du côté des politiques on secoue un peu la tête pour égaliser le sable, ce n'est pas la première fois que cela se produit et avant qu'ils attaquent les dettes souveraines, il ne faut tout de même pas oublier que les organismes de rating se sont plusieurs fois « fait plaisir » sur des sociétés individuelles, mais ça forcément, ça intéresse moins...
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