Bonjour, pensez vous que son groupe a été volontairement saboté ? Pourquoi n'y a-t-il pas eu de repreneurs ?
Pouvait t-il être repris par l'état pour éviter la banqueroute ? Celà aurait évité au trésor public de perdre des milliards.
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Pas moins de quatre pages ont été consacrées par VSD à Rafik Khalifa qui fait aussi la couverture de cet hebdomadaire de cette semaine. «Khalifa règle ses comptes» ou encore «Il a fait trembler les stars et le pouvoir algérien» : ce sont les titres qu’a choisis VSD pour accompagner une interview que lui a donnée à Londres l’homme d’affaires algérien poursuivi aujourd’hui par l’Etat algérien, après avoir été présenté par ce même Etat comme le modèle du jeune chef d’entreprise qui réussit, de l’entrepreneur qui donne l’exemple.
Et les photos choisies pour illustrer tout ceci ne manquent pas d’ingéniosité.
En gros plan en effet, le président Bouteflika, large sourire aux lèvres et recevant en grande pompe à la présidence l’homme d’affaires algérien avec cette légende de VSD «Du temps de sa splendeur». «Il est temps d’entendre ma vérité», assène Rafik Khalifa au journaliste qui lui rappelle qu’il était accusé par le pouvoir algérien de supercherie et de lourde responsabilité dans le déficit de l’économie algérienne.
Et la vérité de Khalifa est celle-ci : la chaîne TV en arabe, émettant de Londres, Khalifa News, était une chaîne politique anti- Bouteflika «qui a affiché des opinions tranchées en émettant le souhait que le pays cesse de courir à sa perte». Et au journaliste qui lui rappelle : «Vous étiez dans le système, comment se fait-il que vous n’ayez pas vu venir les coups ?» Khalifa a cette réponse : «Je travaillais pour développer le pays grâce à ma banque, ma compagnie aérienne et mes sociétés de construction. Mais Bouteflika pensait que je voulais lui prendre son fauteuil.
Sincèrement, sa place ne m’a jamais intéressée. » Pourquoi ne s’est-il pas présenté devant la justice algérienne ? lui demande le journaliste qui reçoit pour réponse que la justice algérienne n’est pas libre et que, par ailleurs, il se présentera volontiers à la justice en Angleterre, puisque celle-ci vient d’accepter une plainte déposée par ses avocats, et ce, conformément à la jurisprudence du cas Pinochet, jugé en extraterritorialité. Et de préciser au journaliste : «Si tout se passe bien, le procès devra commencer mi-juin… Mes avocats vont convoquer à la barre le président Bouteflika, les dirigeants de la Banque d’Algérie, du ministère des Finances, tous ceux qui ont organisé la chute du groupe. » «Je vais prouver, dit-il, que le gouvernement algérien a récupéré frauduleusement tout l’argent du groupe ».
Mais l’homme d’affaires doute que ces personnes vont venir au procès et ensuite il est bien conscient qu’il peut perdre le procès : «Et si je perds le procès, les Anglais m’extraderont. » Sur les faits eux-mêmes qui lui sont reprochés, Rafik Khalifa répond qu’ils n’ont qu’à prouver qu’il a, comme il lui est reproché, volé 1,7 milliard de dollars. Qu’ils le prouvent, dit-il, et que le juge tranche. Quant aux entreprises publiques qui auraient déposé de grosses sommes d’argent dans Khalifa Bank et qui auraient tout perdu, Rafik Khalifa déclare que ces entreprises ont immédiatement retiré leur argent et tout récupéré. Et d’insister : «Je maintiens que le groupe n’a jamais fait faillite ; c’est une faillite organisée. Ils ont bloqué les opérations vers l’extérieur. Le jour où j’ai quitté le groupe, il y avait 1,7 milliard de dollars à la banque, 300 millions de dollars pour Khalifa Airways, 17 millions pour la compagnie Antinéa.» C’est cette réalité là, selon Khalifa, qui fait que, depuis trois ans, ils n’arrivent pas à faire un procès .
Comment vit aujourd’hui Rafik Khalifa ? Le journaliste de VSD, après des semaines d’enquête dans la capitale anglaise, nous décrit un homme décontracté, qui loue son appartement même s’il s’agit d’un trois-pièces meublé dans un quartier chic de Londres. Un homme qui fait des courses dans le supermarché du coin, se balade, va deux fois par semaine au restaurant, a appris à manger du surgelé et ne fait pas la fête dans les cabarets. En dehors de ça, nous dit le journaliste : «ses voitures de luxe ? Juste une grosse berline allemande conduite par un agent spécial britannique chargé d’assurer sa sécurité ». Et à propos de cette surveillance, Rafik Khalifa explique : «La sécurité se durcit autour de moi. Je dois prévenir de mes moindres mouvements et des agents veillent sur moi.»
http://www.lesoird***********/articl...id=38184&cid=2
Pouvait t-il être repris par l'état pour éviter la banqueroute ? Celà aurait évité au trésor public de perdre des milliards.
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Pas moins de quatre pages ont été consacrées par VSD à Rafik Khalifa qui fait aussi la couverture de cet hebdomadaire de cette semaine. «Khalifa règle ses comptes» ou encore «Il a fait trembler les stars et le pouvoir algérien» : ce sont les titres qu’a choisis VSD pour accompagner une interview que lui a donnée à Londres l’homme d’affaires algérien poursuivi aujourd’hui par l’Etat algérien, après avoir été présenté par ce même Etat comme le modèle du jeune chef d’entreprise qui réussit, de l’entrepreneur qui donne l’exemple.
Et les photos choisies pour illustrer tout ceci ne manquent pas d’ingéniosité.
En gros plan en effet, le président Bouteflika, large sourire aux lèvres et recevant en grande pompe à la présidence l’homme d’affaires algérien avec cette légende de VSD «Du temps de sa splendeur». «Il est temps d’entendre ma vérité», assène Rafik Khalifa au journaliste qui lui rappelle qu’il était accusé par le pouvoir algérien de supercherie et de lourde responsabilité dans le déficit de l’économie algérienne.
Et la vérité de Khalifa est celle-ci : la chaîne TV en arabe, émettant de Londres, Khalifa News, était une chaîne politique anti- Bouteflika «qui a affiché des opinions tranchées en émettant le souhait que le pays cesse de courir à sa perte». Et au journaliste qui lui rappelle : «Vous étiez dans le système, comment se fait-il que vous n’ayez pas vu venir les coups ?» Khalifa a cette réponse : «Je travaillais pour développer le pays grâce à ma banque, ma compagnie aérienne et mes sociétés de construction. Mais Bouteflika pensait que je voulais lui prendre son fauteuil.
Sincèrement, sa place ne m’a jamais intéressée. » Pourquoi ne s’est-il pas présenté devant la justice algérienne ? lui demande le journaliste qui reçoit pour réponse que la justice algérienne n’est pas libre et que, par ailleurs, il se présentera volontiers à la justice en Angleterre, puisque celle-ci vient d’accepter une plainte déposée par ses avocats, et ce, conformément à la jurisprudence du cas Pinochet, jugé en extraterritorialité. Et de préciser au journaliste : «Si tout se passe bien, le procès devra commencer mi-juin… Mes avocats vont convoquer à la barre le président Bouteflika, les dirigeants de la Banque d’Algérie, du ministère des Finances, tous ceux qui ont organisé la chute du groupe. » «Je vais prouver, dit-il, que le gouvernement algérien a récupéré frauduleusement tout l’argent du groupe ».
Mais l’homme d’affaires doute que ces personnes vont venir au procès et ensuite il est bien conscient qu’il peut perdre le procès : «Et si je perds le procès, les Anglais m’extraderont. » Sur les faits eux-mêmes qui lui sont reprochés, Rafik Khalifa répond qu’ils n’ont qu’à prouver qu’il a, comme il lui est reproché, volé 1,7 milliard de dollars. Qu’ils le prouvent, dit-il, et que le juge tranche. Quant aux entreprises publiques qui auraient déposé de grosses sommes d’argent dans Khalifa Bank et qui auraient tout perdu, Rafik Khalifa déclare que ces entreprises ont immédiatement retiré leur argent et tout récupéré. Et d’insister : «Je maintiens que le groupe n’a jamais fait faillite ; c’est une faillite organisée. Ils ont bloqué les opérations vers l’extérieur. Le jour où j’ai quitté le groupe, il y avait 1,7 milliard de dollars à la banque, 300 millions de dollars pour Khalifa Airways, 17 millions pour la compagnie Antinéa.» C’est cette réalité là, selon Khalifa, qui fait que, depuis trois ans, ils n’arrivent pas à faire un procès .
Comment vit aujourd’hui Rafik Khalifa ? Le journaliste de VSD, après des semaines d’enquête dans la capitale anglaise, nous décrit un homme décontracté, qui loue son appartement même s’il s’agit d’un trois-pièces meublé dans un quartier chic de Londres. Un homme qui fait des courses dans le supermarché du coin, se balade, va deux fois par semaine au restaurant, a appris à manger du surgelé et ne fait pas la fête dans les cabarets. En dehors de ça, nous dit le journaliste : «ses voitures de luxe ? Juste une grosse berline allemande conduite par un agent spécial britannique chargé d’assurer sa sécurité ». Et à propos de cette surveillance, Rafik Khalifa explique : «La sécurité se durcit autour de moi. Je dois prévenir de mes moindres mouvements et des agents veillent sur moi.»
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