L’expansion mondiale ralentit légèrement, et les risques augmentent
International Monetary Fund*
Vendredi 17 Juin 2011
L’activité ralentit de manière temporaire et les risques ont augmenté de nouveau. L’expansion mondiale reste déséquilibrée. Dans beaucoup de pays avancés, la croissance reste faible, compte tenu de la gravité de la récession. En outre, le léger ralentissement observé au deuxième trimestre de 2011 n’est pas rassurant. Dans la plupart des pays émergents et des pays en développement, la croissance demeure vigoureuse. La croissance mondiale a atteint 4,3 % en taux annualisé au premier trimestre, et les prévisions pour 2011–12 sont dans l’ensemble inchangées, avec des variations dans divers pays qui se compensent. Cependant, la faiblesse plus marquée que prévu de l’activité aux États Unis et le regain de volatilité sur les marchés financiers, en raison des craintes concernant la gravité des problèmes budgétaires dans la périphérie de la zone euro, représentent des risques plus importants.
La persistance de déséquilibres dans les secteurs budgétaires et financiers de nombreux pays avancés constitue un risque aussi, tandis que des signes de surchauffe deviennent de plus en plus manifestes dans de nombreux pays émergents et pays en développement. Pour garantir la croissance et la création d’emplois à moyen terme, il sera essentiel d’opérer des ajustements vigoureux : rééquilibrage budgétaire crédible et équilibré, et réparation et réforme du secteur financier dans de nombreux pays avancés, et resserrement plus rapide de la politique macroéconomique et rééquilibrage de la demande dans de nombreux pays émergents et pays en développement.
L’expansion mondiale se poursuit Même si certains chiffres ont été inférieurs aux prévisions, la croissance mondiale a atteint 4,3 % en taux annualisé au premier trimestre de 2011, plus ou moins comme prévu dans l’édition d’avril 2011 des Perspectives de l’économie mondiale (graphique 1, plage supérieure; tableau 1). De nombreux facteurs imprévus de sens contraire ont conduit à ce résultat. Parmi les imprévus négatifs, le principal a été l’effet dévastateur du tremblement de terre et du tsunami sur l’économie japonaise, les perturbations de l’offre pesant lourdement sur la production industrielle, ainsi que sur la confiance des consommateurs et leurs dépenses. La croissance a été inférieure aux prévisions aussi aux États-Unis, en partie à cause de facteurs transitoires, tels que la hausse des cours des matières premières, les mauvaises conditions climatiques et les effets perturbateurs du tremblement de terre au Japon sur la chaîne de l’offre et l’industrie manufacturière américaine. Par contre, la croissance a été supérieure aux prévisions dans la zone euro, portée par un investissement plus dynamique en Allemagne et en France. Dans les pays émergents et les pays en développement, la croissance a évolué comme prévu, mais avec des variations considérables d’une région à l’autre. L’emploi mondial a continué de se redresser, y compris dans de nombreux pays avancés (graphique 2).
International Monetary Fund*
Vendredi 17 Juin 2011
L’activité ralentit de manière temporaire et les risques ont augmenté de nouveau. L’expansion mondiale reste déséquilibrée. Dans beaucoup de pays avancés, la croissance reste faible, compte tenu de la gravité de la récession. En outre, le léger ralentissement observé au deuxième trimestre de 2011 n’est pas rassurant. Dans la plupart des pays émergents et des pays en développement, la croissance demeure vigoureuse. La croissance mondiale a atteint 4,3 % en taux annualisé au premier trimestre, et les prévisions pour 2011–12 sont dans l’ensemble inchangées, avec des variations dans divers pays qui se compensent. Cependant, la faiblesse plus marquée que prévu de l’activité aux États Unis et le regain de volatilité sur les marchés financiers, en raison des craintes concernant la gravité des problèmes budgétaires dans la périphérie de la zone euro, représentent des risques plus importants.
La persistance de déséquilibres dans les secteurs budgétaires et financiers de nombreux pays avancés constitue un risque aussi, tandis que des signes de surchauffe deviennent de plus en plus manifestes dans de nombreux pays émergents et pays en développement. Pour garantir la croissance et la création d’emplois à moyen terme, il sera essentiel d’opérer des ajustements vigoureux : rééquilibrage budgétaire crédible et équilibré, et réparation et réforme du secteur financier dans de nombreux pays avancés, et resserrement plus rapide de la politique macroéconomique et rééquilibrage de la demande dans de nombreux pays émergents et pays en développement.
L’expansion mondiale se poursuit Même si certains chiffres ont été inférieurs aux prévisions, la croissance mondiale a atteint 4,3 % en taux annualisé au premier trimestre de 2011, plus ou moins comme prévu dans l’édition d’avril 2011 des Perspectives de l’économie mondiale (graphique 1, plage supérieure; tableau 1). De nombreux facteurs imprévus de sens contraire ont conduit à ce résultat. Parmi les imprévus négatifs, le principal a été l’effet dévastateur du tremblement de terre et du tsunami sur l’économie japonaise, les perturbations de l’offre pesant lourdement sur la production industrielle, ainsi que sur la confiance des consommateurs et leurs dépenses. La croissance a été inférieure aux prévisions aussi aux États-Unis, en partie à cause de facteurs transitoires, tels que la hausse des cours des matières premières, les mauvaises conditions climatiques et les effets perturbateurs du tremblement de terre au Japon sur la chaîne de l’offre et l’industrie manufacturière américaine. Par contre, la croissance a été supérieure aux prévisions dans la zone euro, portée par un investissement plus dynamique en Allemagne et en France. Dans les pays émergents et les pays en développement, la croissance a évolué comme prévu, mais avec des variations considérables d’une région à l’autre. L’emploi mondial a continué de se redresser, y compris dans de nombreux pays avancés (graphique 2).
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