Alver, une filiale du groupe industriel des verres et abrasifs (ENAVA), a été cédée à 100 % au groupe français Saint‑Gobain. Le contrat a été finalisé à la faveur de la tenue à Alger du Forum de partenariat algéro‑français. « Oui, c’est une privatisation à 100 % décidée par les pouvoirs publics. Alver appartient désormais à Saint Gobain. Les salariés seront maintenus selon des engagements et un cahier de charges bien scellés. Les intérêts des travailleurs seront préservés », nous a déclaré Abdallah Henni, directeur général du groupe Enava.
M. Henni a refusé de dévoiler le montant de l’acquisition par le groupe français d’Enava. « Il appartient aux pouvoirs publics de le faire », a‑t‑dit. Comme il n’a pas voulu donner d’indication sur les raisons du non‑respect par ces mêmes pouvoirs publics de la règle des 51/49 relative au partenariat en Algérie.
Selon lui, l’Algérie importe de 60 à 70 % de ses besoins en verre. « Ce partenariat permettra un gain de devises. C’est un acquis pour le pays. A travers le résultat que fera l’entreprise, l’État sera bénéficiaire avec l’imposition, les IBS, etc. Il y a aura aussi un transfert de savoir‑faire. Et le personnel algérien va se former davantage dans un métier sensible. C’est un acquis pour la main d’œuvre algérienne », a précisé Abdallah Henni. Selon lui, les entreprises marocaines, tunisiennes et égyptiennes ont déjà traversé ce genre de parcours. « Et nous importons des produits d’Égypte, de Tunisie et du Maroc. Il faut voir ce produit. Par rapport aux potentialités du pays, il est temps de réagir à travers une première expérience dans le genre. Rien n’empêchera que d’autres sociétés dans le cadre du partenariat permettent de développer l’industrie du verre en Algérie », a‑t‑il insisté.
Alver-Saint‑Gobain Algérie a inscrit dans son plan d’action de passer à l’exportation. « La tendance sera inversée dans les cinq années à venir. Alver‑Saint‑Gobain exportera vers les pays méditerranéens et peut‑être ailleurs. Compte‑tenu de la notoriété de l’entreprise, nous n’avons pas de doute », a précisé Abdallah Henni.
L’usine Alver d’Oran sera modernisée
Pour sa part, Jérôme Fessard, responsable du pôle conditionnement de Saint‑Gobain, a souligné que le groupe est le premier producteur mondial de verre d’emballage pour l’industrie agro‑alimentaire. Il a annoncé que l’usine Alver d'Oran sera considérablement modernisée. « Nous allons y opérer des transferts de technologie importants », a‑t‑il promis.
En marge du Forum, un autre accord lié aux domaines des assurances sera signé entre Axa et FNI‑BEA (Banque extérieure d’Algérie). L'agence pour le développement international des entreprises françaises (Ub*******), qui a organisé le Forum d’Alger, a signé un accord avec l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) pour améliorer les capacités d’exportation des entreprises algériennes.
En revanche, les négociations du groupe automobile Renault avec les autorités algériennes pour installer une unité de montage de véhicules en Algérie peinent à aboutir. « Les deux parties campent sur leurs positions », nous a‑t‑on dit. Le représentant de Renault en Algérie a refusé de communiquer avec la presse sur ce dossier. Dernièrement, Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, a soutenu que ces négociations avançaient bien. « Le partenariat gagnant‑gagnant n’est pas un slogan, c’est notre stratégie », a tenté de rassurer Pierre Lellouche, secrétaire d'État français au Commerce extérieur, présent à Alger. Le projet de Total avec Sonatrach reste également bloqué, à cause d’un différend sur le prix du gaz (lire nos révélations).
TSA
Merouane Mokdad
M. Henni a refusé de dévoiler le montant de l’acquisition par le groupe français d’Enava. « Il appartient aux pouvoirs publics de le faire », a‑t‑dit. Comme il n’a pas voulu donner d’indication sur les raisons du non‑respect par ces mêmes pouvoirs publics de la règle des 51/49 relative au partenariat en Algérie.
Selon lui, l’Algérie importe de 60 à 70 % de ses besoins en verre. « Ce partenariat permettra un gain de devises. C’est un acquis pour le pays. A travers le résultat que fera l’entreprise, l’État sera bénéficiaire avec l’imposition, les IBS, etc. Il y a aura aussi un transfert de savoir‑faire. Et le personnel algérien va se former davantage dans un métier sensible. C’est un acquis pour la main d’œuvre algérienne », a précisé Abdallah Henni. Selon lui, les entreprises marocaines, tunisiennes et égyptiennes ont déjà traversé ce genre de parcours. « Et nous importons des produits d’Égypte, de Tunisie et du Maroc. Il faut voir ce produit. Par rapport aux potentialités du pays, il est temps de réagir à travers une première expérience dans le genre. Rien n’empêchera que d’autres sociétés dans le cadre du partenariat permettent de développer l’industrie du verre en Algérie », a‑t‑il insisté.
Alver-Saint‑Gobain Algérie a inscrit dans son plan d’action de passer à l’exportation. « La tendance sera inversée dans les cinq années à venir. Alver‑Saint‑Gobain exportera vers les pays méditerranéens et peut‑être ailleurs. Compte‑tenu de la notoriété de l’entreprise, nous n’avons pas de doute », a précisé Abdallah Henni.
L’usine Alver d’Oran sera modernisée
Pour sa part, Jérôme Fessard, responsable du pôle conditionnement de Saint‑Gobain, a souligné que le groupe est le premier producteur mondial de verre d’emballage pour l’industrie agro‑alimentaire. Il a annoncé que l’usine Alver d'Oran sera considérablement modernisée. « Nous allons y opérer des transferts de technologie importants », a‑t‑il promis.
En marge du Forum, un autre accord lié aux domaines des assurances sera signé entre Axa et FNI‑BEA (Banque extérieure d’Algérie). L'agence pour le développement international des entreprises françaises (Ub*******), qui a organisé le Forum d’Alger, a signé un accord avec l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) pour améliorer les capacités d’exportation des entreprises algériennes.
En revanche, les négociations du groupe automobile Renault avec les autorités algériennes pour installer une unité de montage de véhicules en Algérie peinent à aboutir. « Les deux parties campent sur leurs positions », nous a‑t‑on dit. Le représentant de Renault en Algérie a refusé de communiquer avec la presse sur ce dossier. Dernièrement, Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, a soutenu que ces négociations avançaient bien. « Le partenariat gagnant‑gagnant n’est pas un slogan, c’est notre stratégie », a tenté de rassurer Pierre Lellouche, secrétaire d'État français au Commerce extérieur, présent à Alger. Le projet de Total avec Sonatrach reste également bloqué, à cause d’un différend sur le prix du gaz (lire nos révélations).
TSA
Merouane Mokdad
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