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Ces entreprises qui vont recruter à l'Est

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  • Ces entreprises qui vont recruter à l'Est

    Bonjour, pour moi le recrutement à l'Est est tout simplement une fuite en avant, un constat d'échec puisqu'il suffirait d'augmenter les salaires et de baisser les charges dans les secteurs ou le manque de main d'oeuvre fait défaut.

    On se lance dans la politique du plus facile, puisqu'on n'a pas eu le courage de réformer l'économique et le social et c'est pas cela qui fera disparaître le stock de sans emplois que la France traine depuis plus de trente ans.
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    Les secteurs les plus pénalisés par la pénurie de main-d'oeuvre applaudissent à l'ouverture du marché du travail aux pays de l'Est. Les premières initiatives sont visibles.

    L'ouverture du marché du travail aux pays de l'Est est une bouffée d'oxygène pour la restauration et l'hôtellerie, qui souffrent d'une pénurie chronique de main-d'oeuvre.

    Incroyable retour de balancier pour le plombier polonais. Présenté comme une menace potentielle pour l'économie nationale, voilà qu'aujourd'hui on lui déroule le tapis rouge. Non seulement le plombier, mais aussi la femme de chambre, le cueilleur d'abricots et le peintre au pistolet.

    En effet, avant-hier, 1er mai, le ministère de l'Emploi a publié une liste de 61 métiers (dans 7 secteurs d'activité différents) pour lesquels les restrictions d'entrée en France sont levées. Les ressortissants des huit pays entrés dans l'Union européenne en 2004 (Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, et Slovénie) vont pouvoir être recrutés directement par des employeurs français dans le BTP, l'hôtellerie-restauration, l'agriculture, la mécanique, le commerce, la vente et la propreté.

    Bien entendu, ces secteurs souffrent d'une pénurie de main-d'oeuvre. «C'est une bouffée d'oxygène pour la restauration et l'hôtellerie, se félicite André Daguin, le président l'Union des métiers de l'industrie hôtelière, tous les ans nous avons le plus grand mal à recruter 200 000 saisonniers.»

    L'arboriculture retrouve la pêche

    Ainsi Bertrand Lecour gère un petit hôtel parisien de 32 chambres et avoue être confronté depuis une bonne dizaine d'années à ce grave problème. «Je n'ai pas un seul salarié français. Pourtant je ne les paie pas mal. Les salaires de la profession ont même été relevés de 16% durant les dix-huit derniers mois.»

    Pour lui, une partie du problème vient des conditions de travail jugées inacceptable par les chômeurs français : travail le dimanche et les jours fériés.

    Autres secteurs concernés, le maraîchage et l'arboriculture, qui désormais peuvent envisager la saison avec plus d'optimisme. «Il s'agit de cultures particulièrement gourmandes en main-d'oeuvre, avec de très fortes demandes en période de récoltes», souligne-t-on à la Fédération nationale des producteurs de fruits. La cerise, l'abricot, la pêche, la nectarine, la tomate, le melon, le poivron, l'aubergine... sont concernés.

    A la FNSEA, on indique qu'il y a chaque année «des fruits qui restent pendus aux arbres, faute de saisonniers pour les cueillir». Une précision importante toutefois, il n'était pas interdit de requérir à de la main-d'oeuvre est européenne mais c'était simplement très difficile. «C'était un véritable parcours du combattant, indique le porte-parole de la fédération, il fallait d'abord passer des offres d'emploi à l'ANPE, puis attendre qu'il n'y ait aucune réponse positive pour faire ensuite une demande à l'ANAEM (Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations).

    Une autre solution consiste à traiter avec une entreprise spécialisée dans l'intérim. «Je suis sur ce créneau depuis six mois, témoigne Daniel Kadur, un entrepreneur d'origine polonaise installé à Metz, je fournis du personnel temporaire polonais, principalement à des entreprises du bâtiment.» La demande est telle que sa société Eurojob a déjà ouvert cinq bureaux de recrutement en Pologne. Mais les entreprises vont elles-mêmes recruter à l'Est.

    Ainsi Fabrice Pollet, le patron d'une entreprise de peinture à Orléans qui emploie 80 personnes, s'explique : «Le problème est si profond qu'en ce moment je cherche des subventions pour créer un centre de formation. Je veux aller chercher des Polonais, les former et les embaucher. Je ne vois pas d'autre issue.»

    Signe de cette ruée vers l'Est, la chambre de commerce polonaise à Paris, assaillie de demandes, a dû créer une journée d'information sur le sujet.

    Jean-François Arnaud et Christine Ducros
    03 mai 2006, Le Figaro
    Dernière modification par zek, 05 mai 2006, 10h16.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Idem en Allemagne, ou les travailleurs agricoles polonais sont certain d'avoir un job durant les saisons.

    Le Arbeitsamt (ANPE) subventionne pourtant á hauteur de 860 € , les employeurs qui utilisent du personnel allemand mais dans bcp de cas ceux lá refusent aprés de mauvaises expériences :oui les chomeurs allemands refusent de travailler dans les memes conditions que les polonais, trop dures trop difficiles meme si bien rémunéré.
    Certain ont trouvé une parade ils utilisent les chomeurs allemands dans les kiosques de vente de fruits/légumes frais, car le travail est moins pénible.
    Les problémes du monde agricole ont facilitè la venue des travailleurs de l'est qui obtiennent trés rapidement des renouvellement de contrats.
    Un chef d'entreprise qui emploi 80 personnes en periode de récolte, a fait un essai avec 5 allemands. Le 1er jour les 5 étaient lá, mais 1 avec du retard , le 2eme jour 3 se sont présentés et le 4 éme ils manquaient tous á l'appel !
    Triste réalité du marché du travail....ou il semble que ceux qui ont déjá eu la vie dure ne rechignent pas á la tache.

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    • #3
      C’est un pas vers la mondialisation en passant par la marche européanisation du travail. L’économie se moque des frontière comme l’eau, elle temps à généraliser les coûts et les prix. Certes il y a des résistances de certains états. Mais les résistances s’effritent petit à petit devant la force de pression des marchés et du libéralisme.

      Est ce un avantage ou un inconvénient ? Peu être les deux …

      Cela va pousser à une certaine baisse des salaires dans les pays les plus riches de l’Europe dont l’Allemagne, la France, l’Angleterre, la Hollande, …

      Cela améliorerai le niveau de vie des pays pauvres de l’Europe, influencera à la hausse les salaires dans ces même pays, …

      En incitant une baisse des salaires dans les pays riches de l’Europe, cela leur permettra de moins souffrir des bas salaires des pays émergeants, la Chine en tête.
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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