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C’est au cours d’une cérémonie conviviale, organisée au niveau du grand salon des hôtes, au siège de la Wilaya, que le chef de l’exécutif a remis 15 arrêtés de gîtes d’emprunt et le P-V des zones de dépôt aux représentants nippons de Cojaal, et ce, en présence du chef du projet de l’ANA (Agence nationale des autoroutes) pour le tronçon de la wilaya d’El Tarf, du SG de la wilaya, du P/APW et des directeurs de l’exécutif.
«C’est avec la complicité de tous les directeurs concernés ainsi que la commission de wilaya, sous la houlette de l’inspecteur général, que nous nous sommes attelés à jalonner tout le tronçon pour trouver des solutions aux contraintes relevées. De fait, nous venons de régler définitivement le problème des gîtes d’emprunt par dérogation du Premier ministre ainsi que les zones de dépôt de remblais, sachant que les besoins pour achever ledit tronçon sont de l’ordre de 9 millions de mètres cubes d’enrochement, d’agrégats, de tout-venant et de remblais. Mais vous êtes tenus, selon les articles des arrêtés, de remettre en l’état les sites, et ce, après exploitation », a-soutenu le chef de l’exécutif en direction des responsables japonais de Cojaal. Il ajoutera, pour appuyer ses déclarations, que «le consortium est tenu maintenant d’améliorer la cadence des travaux et de recruter 800 travailleurs locaux, comme convenu. Toutes les contraintes sont levées, à savoir les réseaux de gaz, d’eau, de câbles optiques et d’électricité, les équipements publics et le déplacement des populations. Je tiens à ce que vous mettiez en place un planning de rattrapage qui se traduira par le système de travail de 3x8h et le renforcement des chantiers en moyens humains et matériels». Interrogé sur les délais d’achèvement définitifs des travaux du tronçon d’El Tarf, long de 87,6 km, les responsables de Cojaal n’ont pas avancé de date précise, mais ont indiqué que le taux d’avancement du projet est de 65% et que la contrainte majeure est celle des 27 km de zone inondable. En somme, des travaux à la vitesse d’une tortue. Concernant les mesures prises pour protéger l’environnement et particulièrement la section qui traverse le parc d’El Kala, le responsable de l’ANA a indiqué : «Nous avons construit 98 bassins de décantation, 22 passages pour la faune et procédé à des opérations de reboisement selon les recommandations de l’étude d’impact sur l’environnement.» Pour sa part, le directeur de l’urbanisme et de la construction révélera que «le dossier des permis de construire pour les équipements de l’autoroute vient d’être déposé au niveau du ministère de tutelle. Deux aires de services, quatre aires de repos, trois gares de péage et quatre échangeurs seront réalisés pour ce tronçon».Il est à signaler que le tronçon en question comporte 93 dalots, 3 ouvrages busés, 22 passages pour la faune, 8 viaducs, 8 ponts, 41 passages inférieurs et 6 passages supérieurs. Cependant, nonobstant les assurances des autorités locales, les responsables japonais donnaient l’impression d’être désemparés et pris par des considérations subjectives. Il y a manifestement anguille sous roche.
Daoud Alam - Le Soir d'Algérie.
«C’est avec la complicité de tous les directeurs concernés ainsi que la commission de wilaya, sous la houlette de l’inspecteur général, que nous nous sommes attelés à jalonner tout le tronçon pour trouver des solutions aux contraintes relevées. De fait, nous venons de régler définitivement le problème des gîtes d’emprunt par dérogation du Premier ministre ainsi que les zones de dépôt de remblais, sachant que les besoins pour achever ledit tronçon sont de l’ordre de 9 millions de mètres cubes d’enrochement, d’agrégats, de tout-venant et de remblais. Mais vous êtes tenus, selon les articles des arrêtés, de remettre en l’état les sites, et ce, après exploitation », a-soutenu le chef de l’exécutif en direction des responsables japonais de Cojaal. Il ajoutera, pour appuyer ses déclarations, que «le consortium est tenu maintenant d’améliorer la cadence des travaux et de recruter 800 travailleurs locaux, comme convenu. Toutes les contraintes sont levées, à savoir les réseaux de gaz, d’eau, de câbles optiques et d’électricité, les équipements publics et le déplacement des populations. Je tiens à ce que vous mettiez en place un planning de rattrapage qui se traduira par le système de travail de 3x8h et le renforcement des chantiers en moyens humains et matériels». Interrogé sur les délais d’achèvement définitifs des travaux du tronçon d’El Tarf, long de 87,6 km, les responsables de Cojaal n’ont pas avancé de date précise, mais ont indiqué que le taux d’avancement du projet est de 65% et que la contrainte majeure est celle des 27 km de zone inondable. En somme, des travaux à la vitesse d’une tortue. Concernant les mesures prises pour protéger l’environnement et particulièrement la section qui traverse le parc d’El Kala, le responsable de l’ANA a indiqué : «Nous avons construit 98 bassins de décantation, 22 passages pour la faune et procédé à des opérations de reboisement selon les recommandations de l’étude d’impact sur l’environnement.» Pour sa part, le directeur de l’urbanisme et de la construction révélera que «le dossier des permis de construire pour les équipements de l’autoroute vient d’être déposé au niveau du ministère de tutelle. Deux aires de services, quatre aires de repos, trois gares de péage et quatre échangeurs seront réalisés pour ce tronçon».Il est à signaler que le tronçon en question comporte 93 dalots, 3 ouvrages busés, 22 passages pour la faune, 8 viaducs, 8 ponts, 41 passages inférieurs et 6 passages supérieurs. Cependant, nonobstant les assurances des autorités locales, les responsables japonais donnaient l’impression d’être désemparés et pris par des considérations subjectives. Il y a manifestement anguille sous roche.
Daoud Alam - Le Soir d'Algérie.