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L’administration fiscale : L’atout maître des recettes pour l’Etat

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  • L’administration fiscale : L’atout maître des recettes pour l’Etat

    M. Karim Djoudi, ministre des Finances, a présidé hier à Oran l’ouverture des travaux du 26e colloque international du Centre de rencontre et d’études des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF), ainsi que la 27e assemblée générale de cette institution qui regroupe 29 pays de quatre continents. Le CREDAF, qui se réunit annuellement depuis 1984, date de sa création, est un espace de collaboration et d’échanges d’expériences des pays membres sur des questions techniques liées à l’organisation et aux missions de l’administration fiscale.
    C’est lors de la dernière assemblée générale de ce centre à Dakar, la capitale sénégalaise, en avril 2010, que l’Algérie a été retenue pour organiser le prochain colloque dont le thème porte sur « l’organisation de l’administration fiscale et performance ». C’est, d’ailleurs, toujours à Dakar, lors de cette session, que l'Algérie (dont la délégation était conduite par le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouya), a été désignée vice-présidente du CREDAF et depuis hier c’est notre pays qui préside ce centre pour une année. En 2012, c’est le Liban qui abritera les travaux de ce centre.
    Dans un discours inaugural, le ministre des Finances a rappelé que le thème du colloque d’Oran s’intègre parfaitement aux actions entreprises dans le secteur des finances en Algérie telles que formalisées par les directives du Président de la République dans le cadre d’un programme qui touche l’ensemble des secteurs. « Le choix de ce thème arrive à point nommé en cette conjoncture internationale particulière où le rôle de l’administration fiscale est primordial. C’est dire que l’une des préoccupations de l’heure est la mise en œuvre du programme de modernisation de la Direction générale des impôts entamée ces dernières années », a-t-il notamment affirmé. Les réformes en cours dans l’administration fiscale algérienne sont accompagnées par des actions qui viennent les conforter, tels la simplification et l’allégement des procédures fiscales, tout en renforçant le dispositif de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Les ressources financières sont l’élément vital dont se nourrit tout projet d’investissement public, surtout en cette période de raréfaction des ressources. Service public par essence, l’administration des impôts en général se doit de se moderniser pour répondre à sa mission tout en mettant en œuvre des rapports souples, allégés, loin de toute pression entre elle et les agents économiques ou les ménages et particuliers.
    En fait, l’efficacité se conjugue avec cette nouvelle manière de gérer et qui a pour nom : gouvernance. Le ministre a, à ce propos, énuméré quelques chantiers ouverts par son département ministériel dans le cadre de cette modernisation du service public comme la réorganisation des services opérationnels, la mise en valeur des ressources humaines, la mise en place de système d’information, l’adoption de protocoles de gestion liés à l’analyse du risque ou les contrats de performance…
    Deux pays non membres du CREDAF ont été invités et assistent aux travaux de ce colloque et de son assemblée générale : la Palestine et le Vietnam. Une présence qu’a tenu à saluer le ministre, surtout pour la Palestine dont le directeur général des impôts devait nous confier en marge des travaux que son pays s’investit particulièrement dans ce secteur pour s’affranchir, sinon réduire la part des aides étrangères et les remplacer par une contribution de ses citoyens dans le cade de la mise en place d’une fiscalité nationale. Rappelons enfin que les travaux du CREDAF, qui ont débuté hier, se poursuivront jusqu’au 19 mai prochain. Ces travaux fonctionnent selon le schéma des ateliers, avec des présentations d’expériences de pays (Maroc , France ...) , des commissions avec des thèmes techniques (la contractualisation, la place de l’administration fiscale dans un environnement décentralisé...) et de séances plénières au cours desquelles seront présentés un modèle du guide vérificateur, le système fiscal algérien et, enfin, à la clôture, la synthèse des travaux avec des recommandations.
    M. Koursi

    “Le billet de 2.000 DA ne représente pas un risque inflationniste” déclare le ministre des Finances
    «La fiscalité ordinaire (hors hydrocarbures) a augmenté régulièrement, ces dernières années de 20 %», a déclaré hier, à Oran le ministre des Finances. Concernant la facture de l’importation des biens à la consommation celle-ci a évolué constamment ces dernières années pour se «stabiliser» à 40 milliards de dollars en 2010 après avoir été de 20 milliards de dollars en 2006, 27 milliards en 2007 et 39 milliards en 2008. La question de la contrefaçon et la fausse monnaie a également été évoqué par le ministre qui l’a située dans un cadre international, soulignant au passage, que l’importance de plus en plus grande des transactions financières en Algérie est un signe de sa bonne santé, suscitant les convoitises des faussaires… Ceci dit, a-t-il rappelé, l’Algérie est l’un des rares pays du continent à ne pas acheter ses billets de banque à l’étranger. Disposant de sa propre imprimerie, l’Algérie fabrique ses propres billets. Parallèlement à cela, le ministère des Finances a acquis de nouveaux matériels plus performants en détection de faux billets. «La mise en circulation des nouveaux billets de banque d’une valeur de 2.000 dinars ne représentent pas un risque inflationniste», a-t-il en outre indiqué puisque les quantités injectées dans le marché répondent à des calculs financiers très pointus.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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