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Djezzy : L’Algérie soutenue par Shearman & Sterling et Consulting Global (FTI)

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  • Djezzy : L’Algérie soutenue par Shearman & Sterling et Consulting Global (FTI)

    Dernière ligne droite pour la nationalisation de Djezzy : L’Algérie soutenue par Shearman & Sterling et Consulting Global (FTI)



    Pour l’évaluation de la valeur de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, l’Algérie a opté pour le bureau américain FTI Consulting Global (FTI), apprend-on. Emmanuel Gaillard du bureau parisien de Shearman & Sterling, qui accompagne l’Algérie dans son affaire contre Naguib Sawiris, a en effet conseillé à l’Algérie FTI Consulting Global (FTI) pour l’évaluation de Djezzy. Sherman & Sterling ne sera donc pas seul à plancher sur le dossier Djezzy. Sherman & Sterling a d’ores et déjà choisi la firme qui mènera l’évaluation de l’opérateur mobile. Il s’agit, selon des sources habituellement fiables, de l’américain FTI Consulting Global (FTI). La valorisation de Djezzy devrait être l’un des points d’affrontement les plus vifs entre Orascom et Alger.
    Le groupe égyptien valorise sa principale machine à cash, Djezzy, à pas moins de 7,8 milliards de dollars, quand à la partie algérienne évoque plutôt 3,5 milliards seulement… au maximum. L’Etat algérien qui entre dans la dernière ligne droite pour exercer son droit de préemption sur Djezzy et ce, contre la volonté de son propriétaire Naguib Sawiris, qui voudrait le céder au groupe russe Vimpelcom. Comme le patron d’Orascom semble déterminé à solliciter un arbitrage international pour régler le différend, Alger a pris les devants et a fait appel à son expert des grandes affaires Emmanuel Gaillard pour le conseiller sur le dossier.
    Il faut savoir qu’Emmanuel Gaillard a fait ses dents d’expert et d’avocat international en défendant les intérêts de Sonatrach quand il débutait au cabinet de Jean-Denis Bredin. Aujourd’hui, il est partenaire du bureau parisien de Shearman & Sterling. Il dirige les activités d’arbitrage international du cabinet à travers le monde. Il passe aussi pour être l’un des meilleurs experts du centre international de règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), qui dépend de la banque mondiale. C’est d’ailleurs au sein du Cirdi qu’il a représenté – avec succès - Sonatrach contre Gas Natural et Repsol en 2009.

    Emmanuel Gaillard, par lui-même

    «Ma discipline première est le droit international privé et je me suis toujours intéressé au droit comparé. L’arbitrage étant, par excellence, le domaine dans lequel ces disciplines trouvent un champ d’application pratique, il était naturel que je m’y intéresse.
    Lorsque, jeune agrégé de droit, j’ai rejoint le cabinet de Jean-Denis Bredin comme associé, j’ai eu le privilège de représenter la société nationale algérienne Sonatrach dans les grands contentieux gaziers l’opposant à plusieurs sociétés américaines et européennes. La Sonatrach a ensuite joué un rôle important dans ma carrière puisqu’elle a fait le pont avec le cabinet Shearman & Sterling, qui était le conseil historique de la Sonatrach depuis l’indépendance de l’Algérie, lorsque j’ai rejoint ce cabinet.
    C’est du reste un client très fidèle puisqu’aujourd’hui encore, la Sonatrach me confie certains de ses dossiers importants d’arbitrage.
    Au début de ma carrière, je plaidais également devant les juridictions étatiques mais depuis une dizaine d’années je me consacre exclusivement à l’arbitrage.» Interview réalisée par Philippe Cohen, Administrateur de l’AFJE), avec Emmanuel Gaillard à la sortie de son ouvrage : «Aspects philosophiques du droit de l’arbitrage international»



    Le financier

  • #2
    C’est d’ailleurs au sein du Cirdi qu’il a représenté – avec succès - Sonatrach contre Gas Natural et Repsol en 2009.
    eh oui !

    on se souvient tres bien, et le petit protegé de Moubarak peut deja preparer les mouchoirs

    Commentaire

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