- Situé à Casablanca, le site s’étend sur 165.000 m2
- Les hangars livrés en juin 2011
- Un investissement de 500 millions de DH hors foncier
Selon ses promoteurs, le nouveau parc industriel est situé à trois minutes du réseau autoroutier, à sept minutes du port de Casablanca. Il est en plus au cœur de l’une des zones les plus industrialisées du pays. Le site est divisé en quatre blocs de 20.000 m2 chacun, composés de cellules indépendantes de 4.000 m2. Chaque cellule est dotée d’un espace bureaux de l’ordre de 400 m2.
Sur le plan de la sécurité, la plateforme sera dotée d’une installation de prévention et de lutte contre l’incendie de dernière génération, répondant aux normes NFPA. «Les hangars sont construits selon les normes européennes de construction et de sécurité les plus récentes et seront loués essentiellement à des opérateurs logistiques confirmés», déclare Abdellatif Kabbaj, DG de Softgroup. Une holding familiale, fondée en 1918, et qui opère dans l’industrie du textile et l’immobilier.
Softgroup reste l’un des premiers groupes textiles du Maroc et emploie plus de 2.500 personnes. L’entreprise est complètement intégrée, depuis l’amont de la filière, à savoir la filature, le tissage, l’impression, la teinture, jusqu’à la bonneterie et la distribution. Softgroup réalise 60% de son chiffre d’affaires à l’export, vers une trentaine de pays.
Dans le secteur immobilier, l’entreprise a déjà à son actif plus de 300.000 m2 couverts, constitués de locaux industriels et situés à Casablanca. «En fait, ces locaux sont en partie occupés par notre propre industrie. Le reste, c’est-a-dire 150.000 m2, est loué à des industriels et à des logisticiens de haut niveau», déclare le DG.
Softgroup opère également dans le social à travers sa fondation Kabbaj, qui construit des centres de santé dans différentes régions du pays. Mais cette fois-ci, le groupe veut monter en gamme. «Nous avons constaté la situation désolante du paysage architectural et urbanistique des quartiers industriels voisins», regrette Kabbaj. En effet, des lotissements, vendus depuis plusieurs années, sont toujours à l’état de terrains vagues. Quand ces terrains ne sont pas transformés en dépotoirs, ils accueillent des constructions inachevées. «Ce qui offre un paysage architectural et urbanistique désolant et chaotique», regrette l’investisseur. .....
L'économiste