Vous pensez encore que le Sahara n'est qu'une vaste étendue inutile de sable brûlant? C'est que vous n'avez pas autant d'imagination et d'éco-attitude que Hideomi Koinuma. Ce chercheur de l'université de Tokyo mène un projet d'installation de centrale photovoltaïque dans le plus grand désert du monde, en partenariat avec des universités algériennes, le «Sahara Solar Breeder Project».
D'après DigInfo, ces panneaux devraient fournir «la solution absolue pour le plus gros problème de l'humanité au XXIe siècle –notre dépendance aux ressources énergétiques non-renouvelables». Rien que ça.
L'idée du solaire dans le Sahara n'est pas nouvelle, mais là où le projet innove, c'est qu'il prévoit d'utiliser le sable pour fabriquer les panneaux. Concrètement, il s'agit de transformer le silice (le deuxième élément le plus abondant sur terre après l'oxygène) en silicone très pur. Avec ce matériau, quelques premières centrales fabriqueront des panneaux photovoltaïques, qui fourniront assez d'électricité pour tourner et construire encore plus de centrales.
A leur tour, les nouvelles centrales permettront de fabriquer encore plus de panneaux, et de construire ainsi encore plus d'usines afin d'implanter encore plus de panneaux, etc. Les centrales seront toutes reliées entre elles via des tuyaux réfrigérés afin d'acheminer l'électricité sur près de 500km.
Cette vidéo de Dig Info explique exactement le processus:
Le projet se donne pour but de fournir la moitié de la demande mondiale en électricité d'ici 2050, via des sources d'énergie renouvelables. Mais Ben Jervey explique sur Good que cet objectif est assez exagéré:
«[Les responsables du projet] prévoient que ces centrales sahariennes produisent 100 gigawatts [par an], ce qui n'approche même pas de loin la moitié de la demande mondiale. Ceci dit, la production de ces panneaux solaires n'a rien de ridicule, puisqu'elle représenterait tout de même plus de 50 fois celle du barrage d'Assouan, qui approvisionne en énergie une bonne partie de l'Egypte.»
Le bon côté, c'est qu'il y en a à revendre, du sable, au Sahara, et que les frais de transport seraient moindres. A terme, le projet ne devrait coûter «que» 1,1 million de dollars. Mais il s'agit d'un défi technique, puisque le processus de fabrication est très délicat, d'après Hideo Koinuma lui-même. Enfin, construire des usines au milieu du désert les expose à des tempêtes de sables, et autres soucis d'approvisionnement en eau
Slate
D'après DigInfo, ces panneaux devraient fournir «la solution absolue pour le plus gros problème de l'humanité au XXIe siècle –notre dépendance aux ressources énergétiques non-renouvelables». Rien que ça.
L'idée du solaire dans le Sahara n'est pas nouvelle, mais là où le projet innove, c'est qu'il prévoit d'utiliser le sable pour fabriquer les panneaux. Concrètement, il s'agit de transformer le silice (le deuxième élément le plus abondant sur terre après l'oxygène) en silicone très pur. Avec ce matériau, quelques premières centrales fabriqueront des panneaux photovoltaïques, qui fourniront assez d'électricité pour tourner et construire encore plus de centrales.
A leur tour, les nouvelles centrales permettront de fabriquer encore plus de panneaux, et de construire ainsi encore plus d'usines afin d'implanter encore plus de panneaux, etc. Les centrales seront toutes reliées entre elles via des tuyaux réfrigérés afin d'acheminer l'électricité sur près de 500km.
Cette vidéo de Dig Info explique exactement le processus:
Le projet se donne pour but de fournir la moitié de la demande mondiale en électricité d'ici 2050, via des sources d'énergie renouvelables. Mais Ben Jervey explique sur Good que cet objectif est assez exagéré:
«[Les responsables du projet] prévoient que ces centrales sahariennes produisent 100 gigawatts [par an], ce qui n'approche même pas de loin la moitié de la demande mondiale. Ceci dit, la production de ces panneaux solaires n'a rien de ridicule, puisqu'elle représenterait tout de même plus de 50 fois celle du barrage d'Assouan, qui approvisionne en énergie une bonne partie de l'Egypte.»
Le bon côté, c'est qu'il y en a à revendre, du sable, au Sahara, et que les frais de transport seraient moindres. A terme, le projet ne devrait coûter «que» 1,1 million de dollars. Mais il s'agit d'un défi technique, puisque le processus de fabrication est très délicat, d'après Hideo Koinuma lui-même. Enfin, construire des usines au milieu du désert les expose à des tempêtes de sables, et autres soucis d'approvisionnement en eau
Slate
Commentaire