New York (awp/afp) - Les prix du pétrole ont nettement progressé jeudi pour la deuxième séance consécutive à New York, et sont montés à leur plus haut niveau depuis deux ans à Londres, soutenu par les commentaires de la BCE et un indicateur américain.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier a terminé à 88,00 dollars, en progression de 1,25 dollar par rapport à la veille. En deux jours, le baril s'est renchéri de 4,6%, clôturant à son plus haut niveau de clôture en deux ans.
A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord a gagné 1,82 dollar à 90,69 dollars. Il est monté jusqu'à 90,84 dollars, un sommet inédit depuis octobre 2008.
"On a eu une nouvelle fois une combinaison parfaite de facteurs qui a permis une nouvelle envolée", a observé Matt Smith, de Summit Energy.
La journée avait commencé sur une tonalité relativement neutre, avec un dollar en petite hausse et un premier indicateur mitigé aux Etats-Unis: un rebond plus fort qu'attendu des demandes hebdomadaires d'allocations chômage.
"Mais ensuite il y a eu les commentaires de la Banque centrale européenne et de son président Jean-Claude Trichet et un rebond de l'euro, ainsi qu'un indicateur correct aux Etats-Unis sous la forme des promesses de logements, ce qui a donné un coup de fouet au marché boursier", a expliqué Matt Smith.
La Banque centrale européenne (BCE) a été sensible aux tensions persistantes en zone euro et a décidé jeudi de maintenir son dispositif de mesures exceptionnelles, calmant un peu les marchés.
A la Bourse de New York, les indices prenaient environ 1%, aidés par le rebond de plus de 10% des promesses de ventes de logement aux Etats-Unis en octobre.
Dans ce contexte plus favorable à la prise de risque, les investisseurs ont repris leurs achats sur le marché pétrolier.
L'élan a été également encouragé par la vigueur des prix de l'essence et du fioul de chauffage, alimentée par plusieurs problèmes dans des raffineries aux Etats-Unis, a précisé Matt Smith.
Enfin, la demande soutenue venue de l'étranger en terme de produits distillés, qui incluent le fioul de chauffage et le gazole, a participé à la hausse des prix.
"La demande est en hausse dans le monde. Avec les températures froides qui sévissent en Europe, on voit une progression importante de la demande" en fioul de chauffage, a souligné Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, tandis que la Chine était acheteuse de gazole à la suite de pénuries.
"Les produits distillés représentent la principale catégorie dans laquelle les réserves sont en train d'être domptées, grâce à l'essor de la demande plutôt que grâce à la compression de l'offre", ont également noté les analystes de Barclays Capital, après examen du relevé hebdomadaire publié mercredi.
rp
(AWP/03 décembre 2010 06h21)
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier a terminé à 88,00 dollars, en progression de 1,25 dollar par rapport à la veille. En deux jours, le baril s'est renchéri de 4,6%, clôturant à son plus haut niveau de clôture en deux ans.
A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord a gagné 1,82 dollar à 90,69 dollars. Il est monté jusqu'à 90,84 dollars, un sommet inédit depuis octobre 2008.
"On a eu une nouvelle fois une combinaison parfaite de facteurs qui a permis une nouvelle envolée", a observé Matt Smith, de Summit Energy.
La journée avait commencé sur une tonalité relativement neutre, avec un dollar en petite hausse et un premier indicateur mitigé aux Etats-Unis: un rebond plus fort qu'attendu des demandes hebdomadaires d'allocations chômage.
"Mais ensuite il y a eu les commentaires de la Banque centrale européenne et de son président Jean-Claude Trichet et un rebond de l'euro, ainsi qu'un indicateur correct aux Etats-Unis sous la forme des promesses de logements, ce qui a donné un coup de fouet au marché boursier", a expliqué Matt Smith.
La Banque centrale européenne (BCE) a été sensible aux tensions persistantes en zone euro et a décidé jeudi de maintenir son dispositif de mesures exceptionnelles, calmant un peu les marchés.
A la Bourse de New York, les indices prenaient environ 1%, aidés par le rebond de plus de 10% des promesses de ventes de logement aux Etats-Unis en octobre.
Dans ce contexte plus favorable à la prise de risque, les investisseurs ont repris leurs achats sur le marché pétrolier.
L'élan a été également encouragé par la vigueur des prix de l'essence et du fioul de chauffage, alimentée par plusieurs problèmes dans des raffineries aux Etats-Unis, a précisé Matt Smith.
Enfin, la demande soutenue venue de l'étranger en terme de produits distillés, qui incluent le fioul de chauffage et le gazole, a participé à la hausse des prix.
"La demande est en hausse dans le monde. Avec les températures froides qui sévissent en Europe, on voit une progression importante de la demande" en fioul de chauffage, a souligné Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, tandis que la Chine était acheteuse de gazole à la suite de pénuries.
"Les produits distillés représentent la principale catégorie dans laquelle les réserves sont en train d'être domptées, grâce à l'essor de la demande plutôt que grâce à la compression de l'offre", ont également noté les analystes de Barclays Capital, après examen du relevé hebdomadaire publié mercredi.
rp
(AWP/03 décembre 2010 06h21)
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