L’industrie automobile algérienne pourrait redémarrer par son maillon traditionnel, celui du véhicule industriel avec Mercedes-Benz. Les négociations ont avancé pour implanter une usine de camions et de 4X4 à Tiaret. Alger espère annoncer un accord avant la fin de l’année, histoire de fouetter les deux autres dossiers, cette fois pour la production de véhicules de tourisme, avec Renault, mais désormais aussi Volkswagen.
Trois importants projets sont en négociations par le gouvernement avec des constructeurs français et allemands. Pour l’heure, seules les négociations avec Mercedes-Benz semblent avoir atteints un stade avancé. A en croire, en effet, les dernières déclarations de l’un des responsables du géant allemand, le projet portant montage de camions et voitures de type 4x4 à Tiaret peut se concrétiser.
Le directeur commercial Export France, Belgique, Afrique et Roumanie, M. Christian Galloz, présent lors du dernier salon international du Véhicule industriel et utilitaire en octobre dernier, a souligné l’importance de ce projet pour Mercedes-Benz et a réaffirmé la volonté du constructeur de finaliser les négociations avant la fin de l’année. Du côté algérien et bien que l’on ne se fait aucun doute quant à la concrétisation de ce projet porté, pour rappel, par le ministère de la défense nationale (MDN), l’on n’est pas certain de conclure au courant du mois de décembre. Une réunion « déterminante » est annoncée dans les prochaines semaines. L’autre nouvel arrivant est encore un géant mondial allemand dans la construction automobile.
La manifestation d’intérêt de Volkswagen pour le marché algérien vient conforter la volonté affichée de l’Allemagne de promouvoir les relations d’affaires et de partenariat avec l’Algérie.
Le « sérieux » des allemands apprécié
Pour le moment, les négociations sont à leur tout premier stade affirment nos sources. Il s’agit d’un projet algéro-allemand de montage de voiture. Conformément aux nouvelles décisions du Gouvernement en matière d’investissement étranger, la partie algérienne de l’actionnariat détiendra dans 51% du capital. Les 49% restant ainsi que le management seront évidemment pour Volkswagen, premier constructeur automobile européen.
Du côté algérien, « le sérieux des Allemands pour faire des affaires » est particulièrement apprécié et on aime rappeler que tous les projets de partenariat réalisé avec des firmes germaniques, comme celui de Henkel avec l’Enad, le montage de boite à vitesse avec ZF, … « marchent très bien ».
Le projet de partenariat industriel avec le constructeur français Renault, revenu au devant de la scène avec la récente visite à Alger de Monsieur Algérie, Jean Pierre Raffarin, n’est pas au bout de ses peines. Les négociations ne semblent pas avancer au rythme souhaité du côté algérien, nous a-t-on indiqué. Pour rappel, les pourparlers portent sur un projet de montage de voiture de type Logan, Sandero et la Renault Symbol en partenariat avec SNVI. La marque au losange avait, dans un premier temps, proposé le montage de 50 000 véhicules/an avant de revoir, sous pressions algériennes, la production à 75 000 véhicules/an. Il s’agit maintenant de renégocier l’offre de Renault sur cette base.
© Maghreb Emergent 01/12/2010
Trois importants projets sont en négociations par le gouvernement avec des constructeurs français et allemands. Pour l’heure, seules les négociations avec Mercedes-Benz semblent avoir atteints un stade avancé. A en croire, en effet, les dernières déclarations de l’un des responsables du géant allemand, le projet portant montage de camions et voitures de type 4x4 à Tiaret peut se concrétiser.
Le directeur commercial Export France, Belgique, Afrique et Roumanie, M. Christian Galloz, présent lors du dernier salon international du Véhicule industriel et utilitaire en octobre dernier, a souligné l’importance de ce projet pour Mercedes-Benz et a réaffirmé la volonté du constructeur de finaliser les négociations avant la fin de l’année. Du côté algérien et bien que l’on ne se fait aucun doute quant à la concrétisation de ce projet porté, pour rappel, par le ministère de la défense nationale (MDN), l’on n’est pas certain de conclure au courant du mois de décembre. Une réunion « déterminante » est annoncée dans les prochaines semaines. L’autre nouvel arrivant est encore un géant mondial allemand dans la construction automobile.
La manifestation d’intérêt de Volkswagen pour le marché algérien vient conforter la volonté affichée de l’Allemagne de promouvoir les relations d’affaires et de partenariat avec l’Algérie.
Le « sérieux » des allemands apprécié
Pour le moment, les négociations sont à leur tout premier stade affirment nos sources. Il s’agit d’un projet algéro-allemand de montage de voiture. Conformément aux nouvelles décisions du Gouvernement en matière d’investissement étranger, la partie algérienne de l’actionnariat détiendra dans 51% du capital. Les 49% restant ainsi que le management seront évidemment pour Volkswagen, premier constructeur automobile européen.
Du côté algérien, « le sérieux des Allemands pour faire des affaires » est particulièrement apprécié et on aime rappeler que tous les projets de partenariat réalisé avec des firmes germaniques, comme celui de Henkel avec l’Enad, le montage de boite à vitesse avec ZF, … « marchent très bien ».
Le projet de partenariat industriel avec le constructeur français Renault, revenu au devant de la scène avec la récente visite à Alger de Monsieur Algérie, Jean Pierre Raffarin, n’est pas au bout de ses peines. Les négociations ne semblent pas avancer au rythme souhaité du côté algérien, nous a-t-on indiqué. Pour rappel, les pourparlers portent sur un projet de montage de voiture de type Logan, Sandero et la Renault Symbol en partenariat avec SNVI. La marque au losange avait, dans un premier temps, proposé le montage de 50 000 véhicules/an avant de revoir, sous pressions algériennes, la production à 75 000 véhicules/an. Il s’agit maintenant de renégocier l’offre de Renault sur cette base.
© Maghreb Emergent 01/12/2010
Commentaire