Union européenne, Etats-Unis, pays arabes... , les accords signés par le Maroc profitent pour l'instant plus à nos partenaires.
Les importations de ces pays explosent tandis que les exportations progressent timidement.
Pour le ministre du commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, il ne faut pas se limiter à une lecture comptable.
Le Maroc a signé plusieurs accords de libre-échange ces dernières années. Et à l’issue de la conclusion de chacune de ces conventions, on n’arrête pas de communiquer sur ses bienfaits et sur les multiples opportunités qu’elle ouvrirait pour les entreprises et pour l’économie marocaine.
Mais il suffit de voir l’évolution des échanges commerciaux avec ces partenaires, quelques années après l’entrée en vigueur de ces accords, pour se rendre compte que les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espoirs. Et dans certains cas, c’est même un vrai fiasco. Et les chiffres sont là pour le démontrer. Si on prend l’exemple de l’accord avec l’Union européenne signé en 1996 et entré en vigueur en 2000, les transactions commerciales (des biens) qui ont été effectuées dans le cadre de l’accord d’association ont été largement bénéfiques à notre principal partenaire. De 2007 à 2009, ses exportations vers le Maroc réalisées sous le régime préférentiel ont bondi de 20%, passant de 55 à 66 milliards de DH.
Leur croissance a été plus soutenue que celle des exportations totales vers le Maroc tous régimes confondus qui sont passées de 138 à 139 milliards de DH sur la même période. De la même manière, le poids des exportations bénéficiant des droits préférentiels prévus par l’accord de libre-échange dans les exportations totales s’est considérablement renforcé, passant de 40% en 2007 à 47% en 2009.
Résultat : depuis l’entrée en vigueur dudit accord, le déficit de la balance commerciale avec l’UE s’est aggravé. Alors qu’il était de 23,3 milliards de DH en 2004, il est passé à 65,6 milliards en 2009.
Et à l’approche du démantèlement douanier total prévu pour 2012, on voit mal comment on pourrait inverser la tendance. Au contraire, certains opérateurs économiques redoutent une accentuation du déficit de la balance commerciale en faveur de notre premier partenaire économique eu égard à la performance de ses industries.
................à suivre
Les importations de ces pays explosent tandis que les exportations progressent timidement.
Pour le ministre du commerce extérieur, Abdellatif Maâzouz, il ne faut pas se limiter à une lecture comptable.
Le Maroc a signé plusieurs accords de libre-échange ces dernières années. Et à l’issue de la conclusion de chacune de ces conventions, on n’arrête pas de communiquer sur ses bienfaits et sur les multiples opportunités qu’elle ouvrirait pour les entreprises et pour l’économie marocaine.
Mais il suffit de voir l’évolution des échanges commerciaux avec ces partenaires, quelques années après l’entrée en vigueur de ces accords, pour se rendre compte que les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espoirs. Et dans certains cas, c’est même un vrai fiasco. Et les chiffres sont là pour le démontrer. Si on prend l’exemple de l’accord avec l’Union européenne signé en 1996 et entré en vigueur en 2000, les transactions commerciales (des biens) qui ont été effectuées dans le cadre de l’accord d’association ont été largement bénéfiques à notre principal partenaire. De 2007 à 2009, ses exportations vers le Maroc réalisées sous le régime préférentiel ont bondi de 20%, passant de 55 à 66 milliards de DH.
Leur croissance a été plus soutenue que celle des exportations totales vers le Maroc tous régimes confondus qui sont passées de 138 à 139 milliards de DH sur la même période. De la même manière, le poids des exportations bénéficiant des droits préférentiels prévus par l’accord de libre-échange dans les exportations totales s’est considérablement renforcé, passant de 40% en 2007 à 47% en 2009.
Résultat : depuis l’entrée en vigueur dudit accord, le déficit de la balance commerciale avec l’UE s’est aggravé. Alors qu’il était de 23,3 milliards de DH en 2004, il est passé à 65,6 milliards en 2009.
Et à l’approche du démantèlement douanier total prévu pour 2012, on voit mal comment on pourrait inverser la tendance. Au contraire, certains opérateurs économiques redoutent une accentuation du déficit de la balance commerciale en faveur de notre premier partenaire économique eu égard à la performance de ses industries.
................à suivre
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