Malgré les assauts contre le secret bancaire, les étrangers ont déposé plus de 307 milliards de francs dans les banques suisses depuis 2007.La fiction ne rejoint pas toujours la réalité. Selon une première estimation publiée dans le «Matin Dimanche», réalisée par Bloomberg, les banques suisses – hormis UBS – n’ont jamais accueilli autant d’argent frais qu’entre 2007 et 2010. Si UBS a effectivement dû assister à l’exode de 248 milliards de francs durant ces trois dernières années, la plupart des autres banques suisses affichent un afflux net de fonds de 307 milliards de francs, soit quelque 50 milliards de plus que ce qu’a perdu UBS.
Même si l’on admet que l’ensemble de 248 milliards retirés de la grande banque suisse se sont reportés sur les autres établissements helvétiques, ce sontde nouveaux milliards qui ont afflué en Suisse. Dans un cas comme dans l’autre, cette attractivité prouve que les riches de la planète font toujours confiance dans la solidité des coffres suisses.
Sebastian Dovey, un consultant londonien cité par l’agence américaine Bloomberg, n’a aucun doute: «Les banques privées suisses ont été totalement sous-estimées par ceux qui pensaient qu’elles vivaient là leurs derniers jours».
Le Credit Suisse, Pictet et la Banque Sarasin sont les grands gagnants de cette chasse aux milliards. A elles trois, elles ont attiré, en trois ans, 196 milliards de francs d’argent frais. Face à ce succès, la place financière suisse est donc moins inquiète de son attractivité que de trouver du personnel: plus de 1800 places de travail sont actuellement ouvertes en Suisse. Les banques se volent sans scrupule des équipes entières et les traders de Wall Street vont toucher cette année 144 milliards de dollars de bonus.
(20 minutes)
Même si l’on admet que l’ensemble de 248 milliards retirés de la grande banque suisse se sont reportés sur les autres établissements helvétiques, ce sontde nouveaux milliards qui ont afflué en Suisse. Dans un cas comme dans l’autre, cette attractivité prouve que les riches de la planète font toujours confiance dans la solidité des coffres suisses.
Sebastian Dovey, un consultant londonien cité par l’agence américaine Bloomberg, n’a aucun doute: «Les banques privées suisses ont été totalement sous-estimées par ceux qui pensaient qu’elles vivaient là leurs derniers jours».
Le Credit Suisse, Pictet et la Banque Sarasin sont les grands gagnants de cette chasse aux milliards. A elles trois, elles ont attiré, en trois ans, 196 milliards de francs d’argent frais. Face à ce succès, la place financière suisse est donc moins inquiète de son attractivité que de trouver du personnel: plus de 1800 places de travail sont actuellement ouvertes en Suisse. Les banques se volent sans scrupule des équipes entières et les traders de Wall Street vont toucher cette année 144 milliards de dollars de bonus.
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