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Réflexes autoritaires et coups durs pour les investissements étrangers

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  • #31
    Je parle bien du détail, avec garanties apportées par les bénéficiaires. Or chaque banque à ses propres politiques de crédit qui lui permet de s'adapter au marché, et offre souvent un produit segmenté par catégorie de marché. J'ose espérer que cet organisme n'est qu'un instrument de mesure agrégé, et non d'intrusion dans la gestion des risques et de l'octroi de crédit.
    Dernière modification par ott, 13 septembre 2010, 07h50.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #32
      Dommage que les dirigeants algériens applique la devise italienne en matière d'investissement"un pas en avant, deux en arrière".

      Dommage qu'ils n'aient pas encore compris que les zones franches, même Kaddafi les a autorisé,

      Donc que les zones franches sont un formidable tremplin pour les exportations hors hydrocarbures et une source d'emploi immédiate.

      Les zones franches, c'est de milliers de cadres locaux qui pourraient acquèrir de l'expèrience, c'est des milliers de futur entrepreneurs potentiels qui pourraient essaimer.
      Dernière modification par zek, 13 septembre 2010, 08h46.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #33
        Faut-il rappeler que la loi de finance ayant introduit la disposition du 51-49, stipule que "les investissements étrangers ne peuvent être réalisés que dans le cadre d’un partenariat dont l’actionnariat national résident représente 51% au moins du capital social. Par actionnariat national, il peut être entendu l’addition de plusieurs partenaires".


        Cette disposition peut devenir un frein considérable pour l'investissement étranger à moyenne et haute valeur ajoutée. Un investisseur étranger peut être minoritaire dans des investissements non stratégiques. Par contre un investisseur étranger refusera d'être minoritaire dans des investissements ou celui-ci fournit des technologies innovantes.

        Prenons l'exemple d'Atos Origin qui est une grande SS2I européenne je ne vois pas comment cette entreprise serait prête à offrir des services, une expertise informatique et des technologies dont l'Algérie ne dispose pas et en plus de cela rester minoritaire dans l'entreprise en perdant tout pouvoir de décision dans le conseil d'administration.

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        • #34
          Tous les pays tentent de proteger leur économies, chacun ses méthodes et ses outils.

          c'est une sorte de buy Algerian act... rien de plus...
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #35
            la banque centrale a l'obligation de surveiller la quantité et aussi la QUALITE de l'encour des banque


            la banque du maroc a une fois sommé Othmane Benjellon (PDG de la BMCE et grand actionnaire d'un SAIDA AUTO (carte volvo) a cesser les largesse de la BMCE à SAIDIA sous peine de sanctions.

            Ce qui l'a été obligé de faire et du coup signifier la faillite de SAIDI
            @Pihman

            Sauf erreur de ma part, et si mes souvenirs sont bons, on a aussi a faire a un exces de position dominante, issue notamment a un acces au credit presque illimite au vu des liens familiaux et capitalistiques entre les 2 societes, et de la part de ce concessionnaire sur le segment de vehicules lourds pouvait s'assimiler a un monopole, qui a ete remis en cause d'une maniere ou d'une autre...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #36
              de la part de ce concessionnaire sur le segment de vehicules lourds pouvait s'assimiler a un monopole, qui a ete remis en cause d'une maniere ou d'une autre...
              non Saida avec Volvo a été loin d'être en position dominante

              une multitudes de marques travaillent depuis plus de 20 ans au Maroc dominé non plus par Volvo comme avant mais par MAN, Mitsubishi, Renault, Scania et bien d'autre

              la cause principale est justement le financement au dela des regles prudentielle (défini par Bankalmaghrib, Bale II) de SAIDIA alors qu'elle est difficulté justement a cause du marché devenu trop concurrentiel
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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              • #37
                Mes souvenirs datent un peu, cependant la place de leader ne date pas de si longtemps :

                http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHin...388/Page39.pdf
                Dernière modification par ott, 13 septembre 2010, 19h02.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #38
                  Voici l'article qui porte sur la centrale risque :

                  Dernière modification par jawzia, 13 septembre 2010, 16h53.

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                  • #39
                    @ Pihman

                    Les accord Bâle II qui d'ailleurs viennent de produire une nouvelle mouture aujourd'hui, impose une évaluation du risque de crédit :

                    De plus, le calcul des risques de crédits se précise par une pondération plus fine des encours (l'encours pondéré = RWA) avec une prise en compte :
                    • du risque de défaut de la contrepartie (le client emprunteur) ;
                    • du risque sur la ligne de crédit (type de crédit, durée, garantie) de l'encours.

                    Ces risques s'expriment par des probabilités :
                    • PD : Probabilité de défaut de la contrepartie
                    • LGD : Taux de perte en cas de défaut sur la ligne de crédit

                    qui s'appliquent sur l'encours à un an du client : l'EAD (exposition au moment du défaut).

                    Pour le risque de crédit, les banques peuvent employer différents mécanismes d'évaluation :
                    • La méthode dite « standard » consiste à utiliser des systèmes de notation fournis par des organismes externes.
                    • Les méthodes plus sophistiquées (méthodes IRB) avec la méthode dite IRB-fondation et celle dite IRB-avancée impliquent des méthodologies internes et propres à l'établissement financier d'évaluation de cotes ou de notes, afin de peser le risque relatif du crédit.


                    Ainsi, en méthode standard, les PD et les LGD sont imposés par le régulateur (commission bancaire en France, par exemple), soit directement pour la LGD, soit en imposant un organisme de notation (Cotation BDF, Standard & Poor's...)

                    En méthode IRB-fondation, la banque estime sa PD et le LGD reste imposé par le régulateur. En méthode IRB-avancée, la banque maîtrise toutes ses composantes.

                    Le choix de la méthode permet à une banque d'identifier ses risques propres en fonction de sa gestion. Une banque qui voudrait être au plus près de sa réalité tendra vers le choix d'une méthode avancée. Mais en contrepartie, l'investissement est d'autant plus important : la détermination d'une LGD demande ainsi la gestion et l'historisation de plus de 150 données mensuelles sur un minimum de cinq ans sur chacun des crédits accordés.
                    Le calcul du risque de crédit est alors :
                    RWA = f(PD;LGD) x EAD où f respecte une loi normale. Ce risque ainsi calculé est le risque inattendu.
                    Il se complète du calcul d'une perte attendue (Expected Loss) :
                    EL = PDxLGDxEAD
                    Dans le ratio :
                    Fonds propres pris en compte / ( Risque de crédit + Risque opérationnel + Risque de Marché ) > 8%
                    la somme des RWA de chacun des clients composera le risque de crédit.

                    Wikipedia
                    Dernière modification par ott, 13 septembre 2010, 20h07.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #40
                      STRATÉGIE INDUSTRIELLE, CODE DE L'INVESTISSEMENT, GISEMENTS MINIERS
                      Bouchouareb fixe les priorités
                      L'expression - Par Saïd BOUCETTA - Dimanche 04 Octobre 2015


                      L'interventionnisme de l'Etat a ceci d'intéressant c'est qu'il permet de «repeupler une industrie qui a été désertée pendant plusieurs décennies».
                      Le nouveau Code des investissements aura l'intelligence de ne pas secouer inutilement le cocotier, tout en apportant la touche nécessaire, histoire de coller à la stratégie économique du gouvernement. C'est en substance, le propos du ministre de l'Industrie et des Mines. «Le prochain Code des investissements est un texte de seconde génération qui épouse la nouvelle politique économique du pays et qui permettra une stabilité, une transparence et une lisibilité du cadre juridique régissant l'investissement», a expliqué Abdessalem Bouchouareb dans un entretien accordé à l'APS. Accompagné par une loi d'orientation sur la PME, actuellement en débat au niveau interministériel, le Code d'investissement prévoit une simplification et une accélération des procédures. De même qu'une sorte de stratification des investissements, selon que les projets se rapprochent de la stratégie du gouvernement en matière d'économie. Il va de soi que l'objectif premier consiste en l'amélioration de l'attractivité de l'Algérie pour les IDE. Cela devra se faire, notamment par l'adaptation des instruments publics que sont l'Agence nationale de développement des investissement (Andi) et le Conseil national d'investissement (CNI). «L'idée est d'ériger l'Andi en pôle spécialisé d'aide à l'investissement et d'accompagnement de l'entreprise», précise le ministre. Concernant la règle du 51/49%, Bouchouareb s'étonne de voir toute la problématique de l'économie nationale réduite à cet aspect des choses, non sans défendre bec et ongles cette décision. «La règle du 51/49% a été instaurée au moment où le prix du brut décrochait et avec pour objectif unique de limiter les sorties de devises. Aujourd'hui, nous vivons une situation identique mais avec une vision plus claire», indique le ministre. Cela traduit une cohésion dans la démarche du gouvernement, ainsi qu'une autonomie de décision. Le département de l'industrie entend même s'appuyer sur cette règle pour développer les investissements. «Nous avons estimé qu'il était opportun, dans le cadre de la nouvelle politique industrielle, de faire de cette mesure un levier d'attractivité de l'investissement étranger utile», poursuit M.Bouchouareb, non sans souligner que «notre marché est une force dans la région que l'on doit utiliser à notre profit».
                      En d'autres termes, l'Etat qui semble conscient que l'usine Renault et autres grands projets n'auraient jamais vu le jour sous une autre forme d'association, veut apporter sa garantie à des investisseurs sérieux et partant, se placer en tant que locomotive dans le développement des investissements. L'interventionnisme de l'Etat a ceci d'intéressant est qu'il permet de «repeupler une industrie qui a été désertée pendant plusieurs décennies», note le ministre. Mais prévient que ce genre d'action «ne se décrète pas et ne se réalise pas en deux semestres». La règle du 49/51%, le nouveau Code des investissement et tout ce qui se fait actuellement dans le secteur de l'industrie relève en fait d'«une mutation systémique qui s'opère», précise M. Bouchouareb. Le ministre de l'Industrie semble dire que le gouvernement n'est plus au stade de la réflexion ou du discours, mais il est dans l'action. Celle-ci est, dit-il, visible dans l'effort de construction de filières. Celle de l'industrie mécanique connaît quelques succès, au regard des discussions «très avancées» avec les constructeurs Peugeot, Iveco et Fiat. Une nouveauté, la Chine s'intéresse aussi à la construction automobile en Algérie, révèle le ministre qui tient à préciser que «notre rôle est de fixer le cap et d'élever le niveau d'exigence». Outre la mécanique, le gouvernement axera son travail sur les secteurs où l'Algérie a toutes ses chances «Le développement de ces filières va nous permettre de passer du stade de simple fournisseur d'hydrocarbures bruts à celui de producteur et d'exportateur de biens transformés», révèle le ministre. Sans s'avancer sur une échéance précise, M.Bouchouareb identifie pas moins de 14 filières stratégiques intervenant dans les domaines les plus diverses, à l'image des énergies renouvelables, les industries chimiques et pétrochimiques, le phosphate et les engrais ainsi que le numérique. «L'année dernière, nous avons travaillé sur les leviers qui permettront l'émergence de ce nouveau modèle de développement. Pour ce faire, des décisions ont été prises et des mesures urgentes défendues et obtenues en attendant d'autres réformes d'ordre structurel qui prennent un peu plus de temps», a souligné le ministre. Concernant les décisions prises, le ministre retient le projet du complexe sidérurgique de Bellara, qui devrait atteindre dans deux ans une production de 4 millions de tonnes, le complexe turc de Tosyali pour Oran à 3 millions de tonnes/an et le complexe d'El-Hadjar dont le plan d'investissement sera bientôt lancé. Ces trois grands chantiers, relevant du secteur des mines, le ministre a eu à s'exprimer sur le gisement de fer de Ghara Djebilet à Tindouf, une priorité pour le gouvernement, insiste-t-il, en raison du caractère structurant du projet. Il créera beaucoup d'emplois et sécurisera les approvisionnements internes. Cela en plus de fortes possibilités d'exportation. Le projet ne dort donc pas dans un tiroir, preuve en est, l'Algérie est en discussions «très avancées» avec le leader mondial dans la filière. Toujours dans le secteur minier, M.Bouchouareb annonce le lancement prochain de trois grandes plates-formes pour la valorisation du phosphate à Tébessa, Souk-Ahras et Skikda. Béchar avec ses gisements de manganèse consiste, elle aussi, une destination sûre. Au delà de ces exemples, le ministre a affirmé que le gouvernement entend valoriser toutes les ressources naturelles du pays. Il s'agira prioritairement de couvrir les besoins de l'industrie nationale, et dans un second temps, dégager des excédents pour l'exportation. En fait, l'objectif n'est pas de favoriser l'exportation à l'état brut des minerais. Le département de Bouchouareb ne veut pas dévier de son but, qui consiste à exporter des produits fabriqués en Algérie.
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #41
                        tôt ou tard l'Algérie serait contrainte d'adopter une loi de la concurrence et se délester du protectionnisme qui plombe son économie ,l'accord avec l'UE en est le prélude ainsi que les négociation sur l'OMC ,maintenant il faudrait se poser la question ,est -ce que le pays se prépare à ce tournant de son économie qui proche? quels sont les réformes entreprises? quelles sont les conséquences sur l’économie etc? mon avis est que le pays retarde l'échéance que je qualifie de fuite en avant ,tant que le verdict est connu d'avance

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                        • #42
                          tôt ou tard l'Algérie serait contrainte d'adopter une loi de la concurrence
                          Parce que tu crois réellement que la notion de concurrence et la loi la régissant sont inconnues en Algérie ?

                          Faut se mettre à jour ya Hadj !!!
                          Dernière modification par jawzia, 04 octobre 2015, 16h49.

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                          • #43
                            Parce que tu crois réellement que la notion de concurrence et la loi la régissant sont inconnues en Algérie ?

                            tu as mal compris mon idée ,je veux dire que l'Algérie va ouvrir son économie comme tout le monde et promulguer des lois les régissant et faire tomber les barrières

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                            • #44
                              C'est bien Hadj que cette histoire de concurrence est écartée puisque les lois existent depuis le début des années 2000 et le conseil de la concurrence aussi.

                              Qu'est ce qui te semble encore fermé dans l'économie algérienne pour que cela nécessite une ouverture ?

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                              • #45
                                je parle des droits de douane ,le démantèlement a été repoussé au delà de 2017 avec l'UE et voir encore au delà de 2020

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