L'Algérie met sur la glace un contrat de construction de ville qui devait revenir à la firme d'ingénierie SNC-Lavalin (SNC), soit celui de Hassi Messaoud.
La compagnie montréalaise devait pouvoir faire une offre pour le contrat afin de rebâtir la ville déserte du Sahara qui est la plaque tournante de l'industrie pétrolière de l'Algérie.
Le gouvernement a toutefois décidé de passer en revue l'octroi de contrats par la société d'État Sonatrach, responsable du dossier. Par la même occasion, le PDG Mohamed Meziane et le ministre de l'Énergie, Chakib Khelil, ont été limogés.
«Nous étions en attente afin de signer le contrat, commente Leslie Quinton, vice-présidente aux communications pour SNC-Lavalin, par courrier électronique. Il y a quelques semaines, il a été annoncé que le processus était suspendu le temps de faire plus d'études et d'évaluations.»
Mme Quinton ajoute que la suspension «est due à des changements dans la gestion chez le client et à une révision de leurs processus. Nous sommes encore intéressés à ce projet et quand un nouvel appel d'offres sera fait, il y a de bonnes chances que nous participions.»
L'Algérie répond à environ 20% des besoins en essence de l'Europe. C'est aussi le huitième plus grand exportateur mondial de pétrole brut. Sonatrach a le monopole des exportations.
Selon le journal algérien El Khabar, 160 contrats pour lesquels l'entreprise avait trouvé des fournisseurs seront passés au peigne fin.
La décision a été prise après le lancement d'une enquête criminelle contre Mohamed Meziane, dans le cadre d'une enquête pour corruption en ce qui a trait à l'attribution de contrats.
La Couronne n'a pas nommé les entreprises qui sont mises en cause par l'enquête.
Chose certaine, Sonatrach s'est donné de nouvelles règles quant à l'attribution de contrats sans appel d'offres. C'est cette façon de faire qui aurait mis la société d'État dans la mire des enquêteurs.
D'après Reuters
La compagnie montréalaise devait pouvoir faire une offre pour le contrat afin de rebâtir la ville déserte du Sahara qui est la plaque tournante de l'industrie pétrolière de l'Algérie.
Le gouvernement a toutefois décidé de passer en revue l'octroi de contrats par la société d'État Sonatrach, responsable du dossier. Par la même occasion, le PDG Mohamed Meziane et le ministre de l'Énergie, Chakib Khelil, ont été limogés.
«Nous étions en attente afin de signer le contrat, commente Leslie Quinton, vice-présidente aux communications pour SNC-Lavalin, par courrier électronique. Il y a quelques semaines, il a été annoncé que le processus était suspendu le temps de faire plus d'études et d'évaluations.»
Mme Quinton ajoute que la suspension «est due à des changements dans la gestion chez le client et à une révision de leurs processus. Nous sommes encore intéressés à ce projet et quand un nouvel appel d'offres sera fait, il y a de bonnes chances que nous participions.»
L'Algérie répond à environ 20% des besoins en essence de l'Europe. C'est aussi le huitième plus grand exportateur mondial de pétrole brut. Sonatrach a le monopole des exportations.
Selon le journal algérien El Khabar, 160 contrats pour lesquels l'entreprise avait trouvé des fournisseurs seront passés au peigne fin.
La décision a été prise après le lancement d'une enquête criminelle contre Mohamed Meziane, dans le cadre d'une enquête pour corruption en ce qui a trait à l'attribution de contrats.
La Couronne n'a pas nommé les entreprises qui sont mises en cause par l'enquête.
Chose certaine, Sonatrach s'est donné de nouvelles règles quant à l'attribution de contrats sans appel d'offres. C'est cette façon de faire qui aurait mis la société d'État dans la mire des enquêteurs.
D'après Reuters
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