Ares Maroc, créée en 2005, ne s'est pas développée comme prévu.
Il a connu depuis début 2008 des déboires financiers à répétition ponctués par la mise en redressement judiciaire.
Les Français viennent de céder les 50% qu'ils détenaient aux partenaires marocains.
Le secteur des nouvelles technologies au Maroc ne fait pas que des heureux parmi les investisseurs étrangers qui s'y installent. En effet, alors qu'au cours des derniers mois, plusieurs nouveaux arrivants tels Viareport et Obisol ont déballé leur baluchon, notamment à Rabat et Casablanca, une autre SSII (société de services et d'ingénierie informatique) européenne, et non des moindres, vient de prendre le chemin inverse en se désengageant du Maroc.
Il s'agit du français Ares, groupe coté à la Bourse de Paris et dont le chiffre d'affaires 2009 s'élève à 90,2 millions d'euros (plus d'un milliard de DH), qui a cédé les 50% qu'il détenait dans Ares Maroc, entité qu'il a créée en 2005 avec des partenaires marocains.
La filiale devait employer 200 personnes dès 2007. En 2009, l'effectif ne dépassait pas 40 personnes
Cette première filiale du groupe en Afrique devait, selon les prévisions initiales, employer 200 personnes dès 2007 et se hisser au rang de «plate-forme de développement pour l'Afrique pour répondre aux exigences de toutes les multinationales qui opèrent dans la région». Or, à fin 2009, l'effectif ne dépassait guère 40 personnes et le succès escompté auprès de l'administration publique et les grands comptes n'a pas été réellement au rendez-vous.
Il faut dire que le généraliste Ares a connu depuis début 2008 des déboires financiers à répétition ponctués par la mise en redressement judiciaire. Ce qui a poussé le management à se séparer en quelques mois de plusieurs activités (Pôle Réseaux, Mobilité & Sécurité, Adéquat et Databail) qui représentaient 15% de son chiffre d'affaires consolidé. Dans la foulée, Ares Maroc qui devait bénéficier d'un transfert important d'activité en off-shoring de la part de sa maison mère, s'est retrouvée, elle aussi, dans une situation peu confortable et sans soutien réel de sa maison mère.
Les nouveaux actionnaires majoritaires d'Ares Maroc auront ainsi fort à faire pour relancer l'activité et se recentrer sur un marché domestique de prestations informatiques où la concurrence fait rage et où des acteurs de plus grande taille tels Steriamedshore, Omnidata et Capital Consulting (qui vient de racheter Archos auprès de Tenor Group) ont plusieurs longueurs d'avance.
© la vie éco 16/06/2010
Il a connu depuis début 2008 des déboires financiers à répétition ponctués par la mise en redressement judiciaire.
Les Français viennent de céder les 50% qu'ils détenaient aux partenaires marocains.
Le secteur des nouvelles technologies au Maroc ne fait pas que des heureux parmi les investisseurs étrangers qui s'y installent. En effet, alors qu'au cours des derniers mois, plusieurs nouveaux arrivants tels Viareport et Obisol ont déballé leur baluchon, notamment à Rabat et Casablanca, une autre SSII (société de services et d'ingénierie informatique) européenne, et non des moindres, vient de prendre le chemin inverse en se désengageant du Maroc.
Il s'agit du français Ares, groupe coté à la Bourse de Paris et dont le chiffre d'affaires 2009 s'élève à 90,2 millions d'euros (plus d'un milliard de DH), qui a cédé les 50% qu'il détenait dans Ares Maroc, entité qu'il a créée en 2005 avec des partenaires marocains.
La filiale devait employer 200 personnes dès 2007. En 2009, l'effectif ne dépassait pas 40 personnes
Cette première filiale du groupe en Afrique devait, selon les prévisions initiales, employer 200 personnes dès 2007 et se hisser au rang de «plate-forme de développement pour l'Afrique pour répondre aux exigences de toutes les multinationales qui opèrent dans la région». Or, à fin 2009, l'effectif ne dépassait guère 40 personnes et le succès escompté auprès de l'administration publique et les grands comptes n'a pas été réellement au rendez-vous.
Il faut dire que le généraliste Ares a connu depuis début 2008 des déboires financiers à répétition ponctués par la mise en redressement judiciaire. Ce qui a poussé le management à se séparer en quelques mois de plusieurs activités (Pôle Réseaux, Mobilité & Sécurité, Adéquat et Databail) qui représentaient 15% de son chiffre d'affaires consolidé. Dans la foulée, Ares Maroc qui devait bénéficier d'un transfert important d'activité en off-shoring de la part de sa maison mère, s'est retrouvée, elle aussi, dans une situation peu confortable et sans soutien réel de sa maison mère.
Les nouveaux actionnaires majoritaires d'Ares Maroc auront ainsi fort à faire pour relancer l'activité et se recentrer sur un marché domestique de prestations informatiques où la concurrence fait rage et où des acteurs de plus grande taille tels Steriamedshore, Omnidata et Capital Consulting (qui vient de racheter Archos auprès de Tenor Group) ont plusieurs longueurs d'avance.
© la vie éco 16/06/2010
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