Les travaux de l'autoroute Fès-Oujda avancent à grand pas si l’on croit les responsables de la direction régionale de l’Equipement et du transport. Ponts, échangeurs, et voiries seront livrés selon les délais prévus, assurent-ils. Une fois achevée, l’autoroute permettra un réel désenclavement mais aussi une véritable connexion des grands pôles économiques du Royaume. Il pourrait même, pourquoi pas, entraîner l’ouverture de la frontière terrestre entre le Maroc et l’Algérie.
C’est en 2007 qu’Autoroutes du Maroc (ADM) avait lancé ce chantier afin de prolonger l’autoroute Rabat-Meknès-Fès pour former un axe structurant est-ouest. Selon le chronogramme initial, l’achèvement des travaux est prévu l’année prochaine. Ce sont 10,7 milliards de DH, qui auront été consacrés à la réalisation de cet axe autoroutier. «C’est l’un des projets emblématiques qui devrait permettre à la région de Fès-Boulemane, comme à celle de l’Oriental de décoller économiquement», commente un opérateur.
En effet, le chantier a été subdivisé en 12 tronçons, lancés simultanément. Certains seront réalisés par des groupements d’entreprises marocaines. Cette nouvelle voie de communication favorisera le développement économique et touristique de la région. Mais aussi de toutes les zones qu’elle traversera.
Pour aller vite, le tronçon autoroutier Fès-Oujda devrait vaincre les difficultés naturelles de relief qui ont, pendant longtemps, renforcé l’enclavement de la région. Au total, plus de 84 millions de m3 de terre seront déplacés. Le projet prévoit également la réalisation de 26 viaducs, 75 passages supérieurs, 16 passages inférieurs et 47 passages véhicules, en plus des nombreux ouvrages hydrauliques, passages piétons et passerelles. In fine, ce projet permettra d’écourter la distance qui passera ainsi de 350 à 320 km et, par ricochet, un gain de temps considérable: de 5h, le trajet se fera en moins de 3 h (2h 40 min). Avec ses 321 km, elle constitue le plus grand axe autoroutier jamais mis en chantier par Autoroutes du Maroc. Les travaux des pénétrantes pour l’autoroute Taza-Oujda ont déjà démarré. Près de 21 km sont prévus pour un coût de 130 millions de DH. L’objectif étant de faciliter l’accès à l’autoroute à partir des grands centres urbains de la région. Tout le projet comporte 10 échangeurs dont 6 entre Fès et Taza. Il croise de nombreuses routes, dont la RN 6 reliant Fès à Oujda, deux voies ferrées (Fès-Oujda et Nador-Taourirt), un gazoduc, notamment. Le tracé franchit également de nombreux oueds dont celui du Sebou. Par ailleurs, de Fès, l’autoroute traverse trois régions du Royaume (Fès-Boulemane, Taza-El Hoceïma-Taounate et l’Oriental). Son axe a été choisi de façon à suivre les crêtes des collines. Ceci pour éviter autant que possible la traversée d’oueds, pour minimiser les terrassements qui resteront néanmoins importants.
Par ailleurs, la région Fès/Boulemane dispose d’un important réseau routier, qui s’élève à 2.649 km, dont 63% sont revêtus. Cette situation est appelée à être améliorée grâce aux projets menés par la DRET. Celle-ci a lancé les travaux du dédoublement de la route régionale RR 503 reliant Fès à Sefrou. Inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de tutelle et le Conseil de la région Fès/Boulemane, ce projet vise l’amélioration de la fluidité du trafic et la sécurité routière sur cet axe structurant pour la région.
En 2007, cet axe a enregistré le passage de plus de 8.000 véhicules par jour, dont 40 % de poids lourds. Sur le terrain, le dédoublement se fait en deux lots pour un coût global estimé à 132 millions de DH. Cette enveloppe est prise en charge par le budget de l’Etat à hauteur de 64 %. Le reste sera engagé par le Conseil régional.
Par ailleurs, l’aménagement de la route entre Fès et Taounate est lancé. Chantier auquel participe l’Agence de développement des provinces du Nord. Sur un linéaire de 81 km, cette réalisation permettra de doter la région du Rif central d’une desserte vers le centre du pays et d’améliorer la circulation et la sécurité routière.
Outre ces projets, la direction régionale de l’Equipement et du transport supervise l’élargissement et du renforcement de la route nationale (RN) 15. Le linéaire global de ce projet est de 63 km. A signaler que le coût global de ce programme est d’environ 40 millions de DH.
source : www.leconomiste.com
C’est en 2007 qu’Autoroutes du Maroc (ADM) avait lancé ce chantier afin de prolonger l’autoroute Rabat-Meknès-Fès pour former un axe structurant est-ouest. Selon le chronogramme initial, l’achèvement des travaux est prévu l’année prochaine. Ce sont 10,7 milliards de DH, qui auront été consacrés à la réalisation de cet axe autoroutier. «C’est l’un des projets emblématiques qui devrait permettre à la région de Fès-Boulemane, comme à celle de l’Oriental de décoller économiquement», commente un opérateur.
En effet, le chantier a été subdivisé en 12 tronçons, lancés simultanément. Certains seront réalisés par des groupements d’entreprises marocaines. Cette nouvelle voie de communication favorisera le développement économique et touristique de la région. Mais aussi de toutes les zones qu’elle traversera.
Pour aller vite, le tronçon autoroutier Fès-Oujda devrait vaincre les difficultés naturelles de relief qui ont, pendant longtemps, renforcé l’enclavement de la région. Au total, plus de 84 millions de m3 de terre seront déplacés. Le projet prévoit également la réalisation de 26 viaducs, 75 passages supérieurs, 16 passages inférieurs et 47 passages véhicules, en plus des nombreux ouvrages hydrauliques, passages piétons et passerelles. In fine, ce projet permettra d’écourter la distance qui passera ainsi de 350 à 320 km et, par ricochet, un gain de temps considérable: de 5h, le trajet se fera en moins de 3 h (2h 40 min). Avec ses 321 km, elle constitue le plus grand axe autoroutier jamais mis en chantier par Autoroutes du Maroc. Les travaux des pénétrantes pour l’autoroute Taza-Oujda ont déjà démarré. Près de 21 km sont prévus pour un coût de 130 millions de DH. L’objectif étant de faciliter l’accès à l’autoroute à partir des grands centres urbains de la région. Tout le projet comporte 10 échangeurs dont 6 entre Fès et Taza. Il croise de nombreuses routes, dont la RN 6 reliant Fès à Oujda, deux voies ferrées (Fès-Oujda et Nador-Taourirt), un gazoduc, notamment. Le tracé franchit également de nombreux oueds dont celui du Sebou. Par ailleurs, de Fès, l’autoroute traverse trois régions du Royaume (Fès-Boulemane, Taza-El Hoceïma-Taounate et l’Oriental). Son axe a été choisi de façon à suivre les crêtes des collines. Ceci pour éviter autant que possible la traversée d’oueds, pour minimiser les terrassements qui resteront néanmoins importants.
Par ailleurs, la région Fès/Boulemane dispose d’un important réseau routier, qui s’élève à 2.649 km, dont 63% sont revêtus. Cette situation est appelée à être améliorée grâce aux projets menés par la DRET. Celle-ci a lancé les travaux du dédoublement de la route régionale RR 503 reliant Fès à Sefrou. Inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de tutelle et le Conseil de la région Fès/Boulemane, ce projet vise l’amélioration de la fluidité du trafic et la sécurité routière sur cet axe structurant pour la région.
En 2007, cet axe a enregistré le passage de plus de 8.000 véhicules par jour, dont 40 % de poids lourds. Sur le terrain, le dédoublement se fait en deux lots pour un coût global estimé à 132 millions de DH. Cette enveloppe est prise en charge par le budget de l’Etat à hauteur de 64 %. Le reste sera engagé par le Conseil régional.
Par ailleurs, l’aménagement de la route entre Fès et Taounate est lancé. Chantier auquel participe l’Agence de développement des provinces du Nord. Sur un linéaire de 81 km, cette réalisation permettra de doter la région du Rif central d’une desserte vers le centre du pays et d’améliorer la circulation et la sécurité routière.
Outre ces projets, la direction régionale de l’Equipement et du transport supervise l’élargissement et du renforcement de la route nationale (RN) 15. Le linéaire global de ce projet est de 63 km. A signaler que le coût global de ce programme est d’environ 40 millions de DH.
source : www.leconomiste.com
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