Les Emiratis intéressés par des investissements dans l’industrie et le tourisme

[icosium]

Le ministre émirati de l'Economie, Soltane Ben Said El Mansouri, a réaffirmé mardi à Alger l’intérêt de son pays à investir en Algérie, notamment dans l'industrie et le tourisme. « Nous sommes très intéressés par l'investissement dans plusieurs secteurs notamment l'industrie et le tourisme », a déclaré M. El Mansouri à son arrivée à Alger.

Le ministre émirati doit présider avec le ministre des Finances, Karim Djoudi, la 8ème session de la commission mixte algéro-émiratie. M. El Mansouri a indiqué que l'Algérie « recèle d'importantes potentialités dans le domaine industriel qui lui permettent d'établir un partenariat stratégique ».

Les responsables des Emirats Arabes Unis ont réaffirmé à plusieurs reprises ces derniers mois l’intérêt des investisseurs de leur pays pour l'Algérie. Mais sur le terrain, les projets tardent à se concrétiser.

TSA

[hugochavez59]

ils le font deja a tiaret, avec les allemands

pour les 4x4 et les camionnettes mercedes

bientot aussi peut etre a mers el kebir pour la construction de fregates militaires...avec les allemands la encore

[snake78]

Depuis quand les emirats arabes ou autres pays du golf ont une expertise technologique reconnue à exporter ?
Pour le tourisme, s'il s'agit de faire de notre pays un "club med" et betonner le littoral d'hotels comme ce qu'ils font si bien chez les voisins non merci.
A ce sujet je crois que le gouvernement leur avait déja signifié d'aller voir ailleurs.....
L'Algérie a plus à gagner en montant des partenariats industriels avec des pays ayant une longue expérience industrielle comme la Corée du Sud, le Brésil, et d'autres qu'avec ces batisseurs d'hotels et terrains de golfs ( c'est tout ce qu'ils savent faire).

[shadok]

Je ne comprends pas cette hostilité envers les investisseurs étrangers. Il ne faut négliger aucun investissement. L’Algérie a besoin de création d’emplois. Les Emiratis, que vous sous-estimez, sont actionnaires dans de grands groupes internationaux. Une entreprise saoudienne comme SABIC est le leader mondial en pétrochimie, DPW (Dubaï Port World) ...

Algérie: les Emiratis intéressés par le secteur de l'énergie

ALGER - Le ministre du développement économique de l'émirat d'Abou Dhabi (Emirats arabes unis), Nacer Ben Ahmed Al-souidi, a indiqué jeudi à Alger que les sociétés émiraties étaient prêtes à investir dans l'énergie en Algérie, selon l'agence algérienne APS.

M. Alsouidi s'exprimait à l'issue d'entretiens avec le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, sur les moyens "de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays dans le domaine de l'Energie".

M. Khelil a indiqué que "de grandes opportunités de coopération existent en matière d'exploration des hydrocarbures en Algérie et aux Emirats arabes ou dans d'autres pays".

Ce partenariat peut s'étendre à la pétrochimie, les énergies renouvelables notamment l'énergie solaire, a ajouté M. Khelil.

M. Al-souidi est arrivé lundi à Alger à la tête d'une délégation de chefs d'entreprises pour une visite de travail.

Mercredi, il a été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika.

M. Al-souidi a eu des entretiens avec plusieurs ministres dont celui des Transports, Amar Tou, qui ont porté sur le renouvellement des accords maritimes et aériens entre l'Algérie et les Emirats Arabes Unis (EAU).

M. Al-Souidi a exprimé, à plusieurs reprises, l'intérêt des entreprises de son pays à investir en Algérie dans divers domaines notamment l'eau, les transports, la pharmacie, l'environnement, la finance, l'agriculture et des technologies de l'information et de la communication.

La gestion des ports d'Alger et de Djendjen à Jijel (350 km à l'Est d'Alger) a été confiée en 2009 à la société émiratie Dubaï Port World (DPW).

La société Moubadala sera présente dans la production d'électricité avec un projet de création d'une station de production d'énergie d'une capacité de 1200 Mégawatts à Hadjrat près de Tipaza (70 km à l'ouest d'Alger) lancé en juin 2009, avec un investissement émirati d'un milliard de dollars.

(©AFP / 06 mai 2010)

[snake78]

Je ne comprends pas cette hostilité envers les investisseurs étrangers. Il ne faut négliger aucun investissement. L’Algérie a besoin de création d’emplois. Les Emiratis, que vous sous-estimez, sont actionnaires dans de grands groupes internationaux. Une entreprise saoudienne comme SABIC est le leader mondial en pétrochimie, DPW (Dubaï Port World) ...

Non, il ne s'agit pas de négliger des investissements mais de filtrer les vrais investissements des investissements spéculatifs.
Et puis les pétromonarchies du Golf n'ont aucun savoir-faire industriel ou technologique et n'ont donc rien à transmettre, elles cherchent des pays ou placer leurs grosses reserves d'argent pour pouvoir spéculer ( l'immobilier est leur domaine préféré).
L'Algérie n'a pas besoin d'argent, elle en a déja; mais veut un transfert de technologie qui puisse assurer le développement du pays.

[hugochavez59]

journal liberté :

En partenariat avec des constructeurs automobileS allemands : Le groupe émirati Aabar produira des véhicules en Algérie

03 March 2010 12:00:00 Meziane Atmani.

Le Conseil d’administration de la firme Aabar a décidé de s’engager, à hauteur de 24, 5% dans un projet de réalisation d’un projet industriel en Algérie. Ce qui n’est pas moindre comme volume d’investissement direct étranger (IDE). Le groupe émirati «Aabar Investments» a finalement confirmé, sa décision de participer à la construction d’une usine de véhicules en Algérie, en partenariat avec le gouvernement algérien et cinq firmes allemandes.

Il s’agit des sociétés germaniques Daimler, Ferrostaal, Deutz, Rheinmetall et le motoriste MTU, selon un communiqué rendu public. Certaines sources proches de la Chambre algéro-allemande de l’industrie et du commerce, confirment entre autres, la marque Mercedes pour les véhicules de type utilitaire.

Le Conseil d’administration d’Aabar, groupe originaire des Emirats arabes unis, a décidé de s’engager donc à hauteur de 24,5% dans le capital du joint-venture qui devrait produire, selon la même source, quelque 10 000 véhicules par an. La production est destinée, en partie, au marché local algérien. Mais le reste des véhicules sera destiné à l’exportation. Ce qui ne manquera pas de booster et de diversifier l’économie nationale hors hydrocarbures.

Le montant des travaux de construction de l’usine n’a pas été encore précisé.Mais certaines sources l’évaluent, selon le communiqué, à plus de 700 millions de dollars. Les travaux de la construction de l’usine seront entamés cette année.

Mais aucun délai de réalisation n’a, à ce jour, été avancé, rapporte le même communiqué. Enfin, le nom du site sur lequel sera bâtie cette usine n’a pas été, non plus, rendu public. Les noms de Tiaret, Aïn Smara et Oued Ahmimine, localités situées dans la région de Constantine, ont été avancés, selon certaines sources de la Chambre algéro-allemande.
Un responsable du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI) ne voulait ni infirmer les informations ni les confirmer.

Mais le projet de la réalisation d’une filière automobile en Algérie se concrétisera, dit-il, avant la fin de l’année 2010. La décision d’Aabar intervenant après l’annonce de négociations entre le groupe Renault et les autorités algériennes en vue de l’implantation d’une usine de production de 50.000 véhicules destinés au marché local confirme ainsi l’intention du gouvernement algérien de se lancer dans la construction d’une filière d’industrie automobile.

Mais la différence est de taille entre les deux projets. Alors que Renault-Dacia annonce la destination de la totalité de la production des véhicules pour le marché national, le groupe Aabar Investments ne parle que d’une partie seulement. L’exportation des véhicules est donc envisagée par les constructeurs.