Bonjour, comment Renault veut devenir «le plus rentable d’Europe» sans restructuration et réduction d'effectifs, difficile équation lorsqu'on sait que Volkswagen veut supprimer 20 000 emplois. A moins que le contribuable français... ![Smile](https://www.algerie-dz.com/forums/core/images/smilies/smile.png)
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AU LENDEMAIN de l'annonce par Carlos Ghosn du «contrat 2009» pour Renault, Bernd Pischetsrieder, président du directoire de Volkswagen (VW), a rendu public hier un train de mesures drastiques destinées à restructurer la marque Volkswagen. La plus spectaculaire est l'annonce de quelque 20000 emplois directs et indirects supprimés en trois ans.
Volkswagen veut ainsi éliminer les «déficits de productivité» des sites d'assemblage, les faire fonctionner à pleine capacité, réorganiser les usines de composants, et obtenir des coûts du travail beaucoup plus compétitifs.
La presse allemande croit savoir que le groupe et ses sept marques pourraient supprimer 13300 postes par le biais d'un plan de préretraite. Puis près de 7000 emplois serait concernés par l'externalisation de plusieurs usines de composants situées en Allemagne (Kassel, Brunswick et Salzgitter) où VW produit des moteurs et des colonnes de direction. Le plan sera détaillé le 7mars prochain lors de la présentation des résultats du groupe.
«L'entrée de Porsche au capital de Volkswagen a visiblement poussé Bernd Pischetsrieder à une restructuration plus radicale que prévu, explique Marc Gouget, analyste automobile de Natexis Bleichroeder.
Volkswagen est passé d'un simple plan industriel dénommé ForMotion à une véritable restructuration.»
Depuis quelques mois déjà des rumeurs récurrentes laissaient craindre un vaste plan social, vraisemblablement reporté à cause des élections allemandes. L'entrée au capital de Porsche, constructeur hanté par la rentabilité, n'a fait qu'accélérer les événements.
Les syndicats allemands sont en réalité sur le qui-vive depuis l'arrivée chez VW de Wolfgang Bernhard en mars dernier, un transfuge de DaimlerChrysler qui a supprimé 40000 emplois aux Etats-Unis. D'autant que, fin 2005, le patron de la marque Volkswagen s'était publiquement inquiété du retard de compétitivité des usines allemandes qui risquait à ses yeux de mettre en péril l'existence même du groupe en tant que constructeur généraliste.
Une faible productivité
Il avait notamment mis en exergue le manque de productivité des salariés des usines allemandes: 50heures leur étaient nécessaires pour construire une voiture, alors que leurs homologues n'avaient besoin en moyenne que de 25heures et parfois moins pour faire un travail comparable.
L'ampleur de ces restructurations surprend, d'autant plus qu'elles sont annoncées en même temps que le retour de Volkswagen à un niveau de profits plus convenable. Le constructeur a annoncé hier un profit annuel de 1,12milliard d'euros pour 2005, soit une hausse de 62% par rapport à 2004. Dans le même temps, le chiffre d'affaires a progressé de 7,1% à 95,2milliards.
Le plan ForMotion, lancé voici tout juste deux ans, a déjà permis de réduire les coûts de Volkswagen de 3,5milliards. Il s'est aussi concrétisé par le lancement de modèles clés tels que la Passat ou l'AudiA4. Mais, visiblement, ces progrès sont jugés insuffisants au yeux de la direction.
http://www.lefigaro.fr/eco-entrepris...50.html?072733
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AU LENDEMAIN de l'annonce par Carlos Ghosn du «contrat 2009» pour Renault, Bernd Pischetsrieder, président du directoire de Volkswagen (VW), a rendu public hier un train de mesures drastiques destinées à restructurer la marque Volkswagen. La plus spectaculaire est l'annonce de quelque 20000 emplois directs et indirects supprimés en trois ans.
Volkswagen veut ainsi éliminer les «déficits de productivité» des sites d'assemblage, les faire fonctionner à pleine capacité, réorganiser les usines de composants, et obtenir des coûts du travail beaucoup plus compétitifs.
La presse allemande croit savoir que le groupe et ses sept marques pourraient supprimer 13300 postes par le biais d'un plan de préretraite. Puis près de 7000 emplois serait concernés par l'externalisation de plusieurs usines de composants situées en Allemagne (Kassel, Brunswick et Salzgitter) où VW produit des moteurs et des colonnes de direction. Le plan sera détaillé le 7mars prochain lors de la présentation des résultats du groupe.
«L'entrée de Porsche au capital de Volkswagen a visiblement poussé Bernd Pischetsrieder à une restructuration plus radicale que prévu, explique Marc Gouget, analyste automobile de Natexis Bleichroeder.
Volkswagen est passé d'un simple plan industriel dénommé ForMotion à une véritable restructuration.»
Depuis quelques mois déjà des rumeurs récurrentes laissaient craindre un vaste plan social, vraisemblablement reporté à cause des élections allemandes. L'entrée au capital de Porsche, constructeur hanté par la rentabilité, n'a fait qu'accélérer les événements.
Les syndicats allemands sont en réalité sur le qui-vive depuis l'arrivée chez VW de Wolfgang Bernhard en mars dernier, un transfuge de DaimlerChrysler qui a supprimé 40000 emplois aux Etats-Unis. D'autant que, fin 2005, le patron de la marque Volkswagen s'était publiquement inquiété du retard de compétitivité des usines allemandes qui risquait à ses yeux de mettre en péril l'existence même du groupe en tant que constructeur généraliste.
Une faible productivité
Il avait notamment mis en exergue le manque de productivité des salariés des usines allemandes: 50heures leur étaient nécessaires pour construire une voiture, alors que leurs homologues n'avaient besoin en moyenne que de 25heures et parfois moins pour faire un travail comparable.
L'ampleur de ces restructurations surprend, d'autant plus qu'elles sont annoncées en même temps que le retour de Volkswagen à un niveau de profits plus convenable. Le constructeur a annoncé hier un profit annuel de 1,12milliard d'euros pour 2005, soit une hausse de 62% par rapport à 2004. Dans le même temps, le chiffre d'affaires a progressé de 7,1% à 95,2milliards.
Le plan ForMotion, lancé voici tout juste deux ans, a déjà permis de réduire les coûts de Volkswagen de 3,5milliards. Il s'est aussi concrétisé par le lancement de modèles clés tels que la Passat ou l'AudiA4. Mais, visiblement, ces progrès sont jugés insuffisants au yeux de la direction.
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