Les critiques illégitimes des investisseurs européens sur le climat des affaires en Algérie
Samir Allam
Les nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 ont donné lieu à de fortes protestations de la part des entreprises et des officiels européens. La fronde, menée par la France et l’Allemagne, avait pour objectif de faire reculer le gouvernement algérien sur des dispositions jugées contraignantes pour les entreprises étrangères en Algérie. Leur argument : la détérioration du climat des affaires en Algérie va faire reculer l’investissement étranger.
Le refus du gouvernement algérien de céder pouvait apparaître comme une démarche incompréhensible. Dans tous les pays du monde, les lois sont faites pour faciliter la tâche des investisseurs. Alors pourquoi pas en l’Algérie ? Mais à la lecture des chiffres sur les investissements européens (lire nos informations), on s’interroge : les entreprises du Vieux continents sont-elles de véritables partenaires de l’Algérie dont les avis devront être pris en compte ? En cinq ans, les entreprises issues des 27 pays de l’Union européenne (UE) n’ont investi que 2,79 milliards d’euros, soit une moyenne de 20 millions par an et par pays. C’est inférieur au niveau d’investissement annuel d’une PME moyenne en Europe.
Dans beaucoup de pays, notamment en Europe et aux Etats-Unis, les entreprises ont un poids considérable. Elles peuvent faire évoluer les politiques gouvernementales pour mieux défendre leurs intérêts. Mais ce poids a une explication : ces entreprises investissent massivement, créent des emplois et de la richesse. Une entreprise qui délocalise dans un autre pays, c’est toujours une perte.
Dans le cas de l’Algérie, l’Etat est beaucoup plus utile aux entreprises européennes que l’inverse. Les entreprises européennes n’ont créé ni de la richesse ni des emplois et encore moins permis un transfert de savoir-faire aux Algériens. Pour l’Algérie, le bilan est négatif. Un bilan qui n’autorise certainement pas les entreprises européennes à donner un avis sur les nouvelles lois économiques.
TSA
Samir Allam
Les nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 ont donné lieu à de fortes protestations de la part des entreprises et des officiels européens. La fronde, menée par la France et l’Allemagne, avait pour objectif de faire reculer le gouvernement algérien sur des dispositions jugées contraignantes pour les entreprises étrangères en Algérie. Leur argument : la détérioration du climat des affaires en Algérie va faire reculer l’investissement étranger.
Le refus du gouvernement algérien de céder pouvait apparaître comme une démarche incompréhensible. Dans tous les pays du monde, les lois sont faites pour faciliter la tâche des investisseurs. Alors pourquoi pas en l’Algérie ? Mais à la lecture des chiffres sur les investissements européens (lire nos informations), on s’interroge : les entreprises du Vieux continents sont-elles de véritables partenaires de l’Algérie dont les avis devront être pris en compte ? En cinq ans, les entreprises issues des 27 pays de l’Union européenne (UE) n’ont investi que 2,79 milliards d’euros, soit une moyenne de 20 millions par an et par pays. C’est inférieur au niveau d’investissement annuel d’une PME moyenne en Europe.
Dans beaucoup de pays, notamment en Europe et aux Etats-Unis, les entreprises ont un poids considérable. Elles peuvent faire évoluer les politiques gouvernementales pour mieux défendre leurs intérêts. Mais ce poids a une explication : ces entreprises investissent massivement, créent des emplois et de la richesse. Une entreprise qui délocalise dans un autre pays, c’est toujours une perte.
Dans le cas de l’Algérie, l’Etat est beaucoup plus utile aux entreprises européennes que l’inverse. Les entreprises européennes n’ont créé ni de la richesse ni des emplois et encore moins permis un transfert de savoir-faire aux Algériens. Pour l’Algérie, le bilan est négatif. Un bilan qui n’autorise certainement pas les entreprises européennes à donner un avis sur les nouvelles lois économiques.
TSA
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