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Bosnie : investisseurs de pays islamiques
La Bosnie, dont l'économie souffre toujours des séquelles de la guerre (1992-1995), a réuni mardi à Sarajevo des investisseurs de riches pays islamiques, notamment de la péninsule arabique, qu'elle espère voir financer des projets évalués à quelque 11 milliards d'euros.
Quelque 600 invités était rassemblés à Sarajevo pour une conférence de deux jours au cours de laquelle plus de 150 projets nécessitants des investissements étrangers seront présentés, notamment dans les secteurs de l'énergie, du tourisme, de l'agriculture des des infrastructures.
Le président en exercice de la présidence collégiale bosniaque, Haris Silajdzic, a invité des investisseurs de profiter d'une Bosnie "pouvant servir de pont entre deux mondes", occidental et oriental, et de soutenir son développement économique. "Nous avons certes des problèmes parfois, des désaccords politiques, et nous faisons du bruit parfois sur ce plan. Mais la Bosnie-Herzégovine est un pays stable et ouvert aux investissements", a déclaré M. Silajdzic.
"Nos deux objectifs stratégiques sont d'adhérer à l'UE et à l'Otan", a ajouté le leader bosniaque, faisant comprendre que ce rapprochement avec les deux associations garantissait un avenir stable à son pays, ravagé par la guerre dans les années 1990 et toujours déchiré, quinze ans après, par des divergences interethniques opposant ses leaders musulmans, croates et serbes.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ainsi que secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, assistaient notamment à cette conférence, organisée sous la houlette de la Banque islamique de développement, dont le siège est en Arabie saoudite. Le dirigeant turc a invité les leaders politiques bosniaques de faire preuve d'unité pour assurer la stabilité du pays et l'arrivée des investissements.
AFP
Quelque 600 invités était rassemblés à Sarajevo pour une conférence de deux jours au cours de laquelle plus de 150 projets nécessitants des investissements étrangers seront présentés, notamment dans les secteurs de l'énergie, du tourisme, de l'agriculture des des infrastructures.
Le président en exercice de la présidence collégiale bosniaque, Haris Silajdzic, a invité des investisseurs de profiter d'une Bosnie "pouvant servir de pont entre deux mondes", occidental et oriental, et de soutenir son développement économique. "Nous avons certes des problèmes parfois, des désaccords politiques, et nous faisons du bruit parfois sur ce plan. Mais la Bosnie-Herzégovine est un pays stable et ouvert aux investissements", a déclaré M. Silajdzic.
"Nos deux objectifs stratégiques sont d'adhérer à l'UE et à l'Otan", a ajouté le leader bosniaque, faisant comprendre que ce rapprochement avec les deux associations garantissait un avenir stable à son pays, ravagé par la guerre dans les années 1990 et toujours déchiré, quinze ans après, par des divergences interethniques opposant ses leaders musulmans, croates et serbes.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ainsi que secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, assistaient notamment à cette conférence, organisée sous la houlette de la Banque islamique de développement, dont le siège est en Arabie saoudite. Le dirigeant turc a invité les leaders politiques bosniaques de faire preuve d'unité pour assurer la stabilité du pays et l'arrivée des investissements.
AFP
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