érien: RAM négocie un contrat-programme · Une décision prise au conseil d’administration du 2 mars
· La morosité dans l’aérien risque de se poursuivre jusqu’en 2013
Grande annonce au conseil d’administration de Royal Air Maroc qui s’est tenu mardi 2 mars. Une rencontre qui a permis d’examiner les perspectives de la compagnie aérienne. Devant l’éventualité de la poursuite de la morosité, qui frappe le transport aérien mondial, jusqu’en 2013, le CA a examiné plusieurs options concernant les perspectives du transporteur dans cet environnement difficile et a opté pour la solution la «plus volontariste». Suite à cette décision, la direction de la compagnie compte incessamment entamer la négociation d’un contrat-programme avec l’Etat. Selon nos informations, ce contrat visera surtout à faire accélérer le développement et les ambitions de la compagnie nationale. Cette décision intervient à point nommé puisque le président de RAM passe un grand oral, aujourd’hui, devant la commission des finances du Parlement. Au programme: un exposé sur la situation sociale de la compagnie. Pour rappel, les pilotes de ligne se sont déjà prêtés au même exercice il y a une dizaine de jours.
Le PDG de RAM est aussi attendu pour faire un exposé sur les détails du conflit social et de l’accord conclu avec les pilotes. D’aucuns s’interrogent sur les motifs ayant déclenché cet audit social de la part de la commission des Finances. D’autant qu’il y a des centaines de conflits sociaux dans les secteurs public et privé, et qui n’ont jamais interpellé le Parlement. Il est aujourd’hui de notoriété publique que RAM passe par une zone de turbulences. Son activité est plombée par plusieurs facteurs. La compagnie est d’abord confrontée à la concurrence exacerbée du low-cost(1). Lorsque le Maroc a libéralisé son ciel, il n’a pas tenu compte des intérêts du transporteur aérien. «En effet, il aurait dû imposer aux nouveaux entrants de s’installer dans des zones touristiques telles que Laâyoune, Dakhla, Guelmim, Ouarzazate ou encore Rachidia», explique un parlementaire. La plupart des pays où s’activent les compagnies low-cost imposent des aéroports secondaires ou de provinces éloignées pour désenclaver l’arrière-pays. C’est le cas notamment de la Belgique, de la Turquie, de la Tunisie…
Hassan EL ARIF
l'economite
· La morosité dans l’aérien risque de se poursuivre jusqu’en 2013
Grande annonce au conseil d’administration de Royal Air Maroc qui s’est tenu mardi 2 mars. Une rencontre qui a permis d’examiner les perspectives de la compagnie aérienne. Devant l’éventualité de la poursuite de la morosité, qui frappe le transport aérien mondial, jusqu’en 2013, le CA a examiné plusieurs options concernant les perspectives du transporteur dans cet environnement difficile et a opté pour la solution la «plus volontariste». Suite à cette décision, la direction de la compagnie compte incessamment entamer la négociation d’un contrat-programme avec l’Etat. Selon nos informations, ce contrat visera surtout à faire accélérer le développement et les ambitions de la compagnie nationale. Cette décision intervient à point nommé puisque le président de RAM passe un grand oral, aujourd’hui, devant la commission des finances du Parlement. Au programme: un exposé sur la situation sociale de la compagnie. Pour rappel, les pilotes de ligne se sont déjà prêtés au même exercice il y a une dizaine de jours.
Le PDG de RAM est aussi attendu pour faire un exposé sur les détails du conflit social et de l’accord conclu avec les pilotes. D’aucuns s’interrogent sur les motifs ayant déclenché cet audit social de la part de la commission des Finances. D’autant qu’il y a des centaines de conflits sociaux dans les secteurs public et privé, et qui n’ont jamais interpellé le Parlement. Il est aujourd’hui de notoriété publique que RAM passe par une zone de turbulences. Son activité est plombée par plusieurs facteurs. La compagnie est d’abord confrontée à la concurrence exacerbée du low-cost(1). Lorsque le Maroc a libéralisé son ciel, il n’a pas tenu compte des intérêts du transporteur aérien. «En effet, il aurait dû imposer aux nouveaux entrants de s’installer dans des zones touristiques telles que Laâyoune, Dakhla, Guelmim, Ouarzazate ou encore Rachidia», explique un parlementaire. La plupart des pays où s’activent les compagnies low-cost imposent des aéroports secondaires ou de provinces éloignées pour désenclaver l’arrière-pays. C’est le cas notamment de la Belgique, de la Turquie, de la Tunisie…
Hassan EL ARIF
l'economite
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