Pétrole et gaz : 1,6 milliard de DH dépensés en prospection en 2009
Neuf nouveaux puits ont été forés dans plusieurs sites du pays.
L'évaluation des gisements au large de Tanger-Larache est en cours de réalisation.
Sept mois après l’annonce de nouvelles découvertes du gaz dans la région du Gharb et au large de Tanger-Larache, l’effervescence est retombée. Selon l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), les travaux de développement pour la mise en exploitation de ces découvertes sont en cours de réalisation. Au total, neuf puits ont été forés en 2009 dans plusieurs régions du pays.
Selon la même source, les réserves de certains sites découverts au Gharb (estimées globalement entre 150 et 200 millions de m3) sont déjà exploitées. Et, comme prévu, leur production alimente la Compagnie marocaine du carton et papier (CMCP). Selon l’office, les recherches s’accentueront en 2010 dans cette région où on prévoit le forage de six nouveaux puits.
Quant aux gisements découverts au large de Larache-Tanger, estimés à trois milliards de m3, on attend toujours les résultats des tests qui seront effectués par le groupement dirigé par l’opérateur espagnol Repsol, celui-là même qui a fait les découvertes sur ce site. A l’ONHYM, on assure que l’exploitation de ce gisement, au cas où cette découverte sera développée, sera confiée au même groupement «compte tenu de sa longue expérience en exploitation des gisements offshore».
Selon le ministère de l’énergie et des mines, les travaux de prospection des hydrocarbures ont nécessité, en 2009, un investissement total de 1,586 milliard de DH dont 1,497 milliard de DH ont été mobilisés par les partenaires de l’office. Ces investissements ont totalisé depuis 2000 plus de 6,6 milliards de DH dont 91% sont assurés par les concessionnaires de permis de recherche et d’exploration.
Par ailleurs, c’est à partir de 2005 que le gaz naturel a été introduit au Maroc à une échelle relativement importante après la mise en service de la centrale thermique de Tahaddart 1 d’une puissance de 385 MW et consommant une partie du gaz de redevance perçue par le Maroc sur le passage du Gazoduc Maghreb-Europe.
Selon l’ONHYM, la part du gaz naturel dans le bilan énergétique global du pays sera, après la mise en service en 2010 de la centrale thermosolaire de Aïn Beni Mathar, de 5,4% contre 3,6% actuellement. Les besoins prévisionnels en gaz naturel du Maroc sont estimés à 4,8 milliards de mètres cubes en 2015 et 7,8 milliards en 2020. «Ils ne pourront être comblés par le gaz de redevance uniquement», souligne-t-on auprès de l’ONHYM. C’est pourquoi on compte intensifier l’exploration des bassins du Maroc en vue de réaliser de nouvelles découvertes. On prévoit également la construction d’un terminal de gaz naturel liquiéfié (GNL) pour importer le gaz ainsi qu’un gazoduc reliant le terminal GNL à l’axe industriel Mohammédia-Jorf Lasfar.
Neuf nouveaux puits ont été forés dans plusieurs sites du pays.
L'évaluation des gisements au large de Tanger-Larache est en cours de réalisation.
Sept mois après l’annonce de nouvelles découvertes du gaz dans la région du Gharb et au large de Tanger-Larache, l’effervescence est retombée. Selon l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), les travaux de développement pour la mise en exploitation de ces découvertes sont en cours de réalisation. Au total, neuf puits ont été forés en 2009 dans plusieurs régions du pays.
Selon la même source, les réserves de certains sites découverts au Gharb (estimées globalement entre 150 et 200 millions de m3) sont déjà exploitées. Et, comme prévu, leur production alimente la Compagnie marocaine du carton et papier (CMCP). Selon l’office, les recherches s’accentueront en 2010 dans cette région où on prévoit le forage de six nouveaux puits.
Quant aux gisements découverts au large de Larache-Tanger, estimés à trois milliards de m3, on attend toujours les résultats des tests qui seront effectués par le groupement dirigé par l’opérateur espagnol Repsol, celui-là même qui a fait les découvertes sur ce site. A l’ONHYM, on assure que l’exploitation de ce gisement, au cas où cette découverte sera développée, sera confiée au même groupement «compte tenu de sa longue expérience en exploitation des gisements offshore».
Selon le ministère de l’énergie et des mines, les travaux de prospection des hydrocarbures ont nécessité, en 2009, un investissement total de 1,586 milliard de DH dont 1,497 milliard de DH ont été mobilisés par les partenaires de l’office. Ces investissements ont totalisé depuis 2000 plus de 6,6 milliards de DH dont 91% sont assurés par les concessionnaires de permis de recherche et d’exploration.
Par ailleurs, c’est à partir de 2005 que le gaz naturel a été introduit au Maroc à une échelle relativement importante après la mise en service de la centrale thermique de Tahaddart 1 d’une puissance de 385 MW et consommant une partie du gaz de redevance perçue par le Maroc sur le passage du Gazoduc Maghreb-Europe.
Selon l’ONHYM, la part du gaz naturel dans le bilan énergétique global du pays sera, après la mise en service en 2010 de la centrale thermosolaire de Aïn Beni Mathar, de 5,4% contre 3,6% actuellement. Les besoins prévisionnels en gaz naturel du Maroc sont estimés à 4,8 milliards de mètres cubes en 2015 et 7,8 milliards en 2020. «Ils ne pourront être comblés par le gaz de redevance uniquement», souligne-t-on auprès de l’ONHYM. C’est pourquoi on compte intensifier l’exploration des bassins du Maroc en vue de réaliser de nouvelles découvertes. On prévoit également la construction d’un terminal de gaz naturel liquiéfié (GNL) pour importer le gaz ainsi qu’un gazoduc reliant le terminal GNL à l’axe industriel Mohammédia-Jorf Lasfar.
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