Evènement susceptible de faire monter le cours du pétrole : un oléoduc de la major américaine Chevron a été attaqué vendredi par des hommes armés dans la région pétrolière du delta du Niger, dans le sud du Nigeria.
Informations transmises par des sources gouvernementales et des services de sécurité. Et approuvées peu après par le Mouvement d'Emancipation du Delta du Niger (Mend), dans un courrier électronique envoyé à l'AFP.
L'attaque a eu lieu à à Makaraba, à une centaine de kilomètres de Warri, l'une des principales villes de l'Etat du Delta.
"Nous tentons encore de démêler comment cela a pu se produire et qui était derrière" l'attaque, a indiqué une source gouvernementale.
"Cette attaque a été approuvée par le Mend mais n'a pas impliqué ses combattants", indique par ailleurs un texte signé du porte-parole du Mend, Jomo Gbomo, sans fournir plus amples informations sur l'identité des auteurs.
Un porte-parole de Chevron, Scott Walker, a confirmé quant à lui l'existence "d'une entaille dans son oléoduc Makaraba-Utonana dans l'Etat du Delta, au Nigeria, vendredi 8 janvier".
"Le sabotage a entraîné l'arrêt de production d'environ 20.000 milles de barils par jour (mbj) provenant des plateformes de Makaraba et Utonana de manière à protéger l'environnement", a-t-il ajouté.
Malgré l'amnistie proposée en juillet par le gouvernement aux rebelles du sud, les violences se poursuivent.
Rappelons qu'en raison de nombreux incidents provoqués par des groupes armés depuis 2006, le Nigeria a connu une chute de sa production de pétrole. Les rebelles réclament avant tout une meilleure répartition des revenus du pétrole au bénéfice des populations locales.
Mais notons également que l'attaque intervient alors que la semaine dernière, Washington a annoncé un renforcement des contrôles des passagers embarquant sur des avions à destination des Etats-Unis. Des mesures prises à la suite de la tentative d'attentat menée contre le vol Amsterdam-Detroit par un Nigérian, Umar Farouk Abdulmutallab.
La mesure prévoit un contrôle renforcé de "tous" les passagers originaires ou en provenance de pays considérés comme des soutiens au terrorisme "ou de tout autre pays concerné". Les ressortissants de 14 pays seraient plus particulièrement concernés, parmi lesquels le Nigeria, le Pakistan, le Yémen, l'Afghanistan, la Libye et la Somalie.
Mardi dernier, le ministre nigérian de la Justice, Michael Aondoaaka a annoncé qu'Abuja allait demander à Washington d'être retiré de la liste, arguant que le Nigeria n'était "pas un pays terroriste".
Mercredi, le gouvernement nigérian a lui-même prévenu que la décision américaine de faire figurer les passagers originaires du Nigeria sur la liste à surveiller après l'attentat raté du 25 décembre "peut potentiellement nuire aux relations bilatérales de longue durée entre les Etats-Unis et le Nigeria ainsi qu'à la bienveillance dont jouissent les Etats-Unis au Nigeria".
Une situation qui pourrait aider au "rapprochement" entre la Russie et le Nigeria ... alors qu'à la mi-décembre, Moscou s'est déclarée disposée à aider Abuja à construire sa première centrale nucléaire ''dès que possible''.
En juin dernier, un accord de coopération entre la Russie et le Nigeria dans le domaine de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques avait été signé. Un mémorandum de coopération entre les deux pays ayant été conclu en mars 2009.
Précisons que pour répondre à l'augmentation grandissante de la demande d'électricité, le Nigeria a demandé le soutien de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en vue d'élaborer des plans jusqu'à 4000 mégawatts de capacité nucléaire d'ici 2025.
Sources : AFP, APAnews
Informations transmises par des sources gouvernementales et des services de sécurité. Et approuvées peu après par le Mouvement d'Emancipation du Delta du Niger (Mend), dans un courrier électronique envoyé à l'AFP.
L'attaque a eu lieu à à Makaraba, à une centaine de kilomètres de Warri, l'une des principales villes de l'Etat du Delta.
"Nous tentons encore de démêler comment cela a pu se produire et qui était derrière" l'attaque, a indiqué une source gouvernementale.
"Cette attaque a été approuvée par le Mend mais n'a pas impliqué ses combattants", indique par ailleurs un texte signé du porte-parole du Mend, Jomo Gbomo, sans fournir plus amples informations sur l'identité des auteurs.
Un porte-parole de Chevron, Scott Walker, a confirmé quant à lui l'existence "d'une entaille dans son oléoduc Makaraba-Utonana dans l'Etat du Delta, au Nigeria, vendredi 8 janvier".
"Le sabotage a entraîné l'arrêt de production d'environ 20.000 milles de barils par jour (mbj) provenant des plateformes de Makaraba et Utonana de manière à protéger l'environnement", a-t-il ajouté.
Malgré l'amnistie proposée en juillet par le gouvernement aux rebelles du sud, les violences se poursuivent.
Rappelons qu'en raison de nombreux incidents provoqués par des groupes armés depuis 2006, le Nigeria a connu une chute de sa production de pétrole. Les rebelles réclament avant tout une meilleure répartition des revenus du pétrole au bénéfice des populations locales.
Mais notons également que l'attaque intervient alors que la semaine dernière, Washington a annoncé un renforcement des contrôles des passagers embarquant sur des avions à destination des Etats-Unis. Des mesures prises à la suite de la tentative d'attentat menée contre le vol Amsterdam-Detroit par un Nigérian, Umar Farouk Abdulmutallab.
La mesure prévoit un contrôle renforcé de "tous" les passagers originaires ou en provenance de pays considérés comme des soutiens au terrorisme "ou de tout autre pays concerné". Les ressortissants de 14 pays seraient plus particulièrement concernés, parmi lesquels le Nigeria, le Pakistan, le Yémen, l'Afghanistan, la Libye et la Somalie.
Mardi dernier, le ministre nigérian de la Justice, Michael Aondoaaka a annoncé qu'Abuja allait demander à Washington d'être retiré de la liste, arguant que le Nigeria n'était "pas un pays terroriste".
Mercredi, le gouvernement nigérian a lui-même prévenu que la décision américaine de faire figurer les passagers originaires du Nigeria sur la liste à surveiller après l'attentat raté du 25 décembre "peut potentiellement nuire aux relations bilatérales de longue durée entre les Etats-Unis et le Nigeria ainsi qu'à la bienveillance dont jouissent les Etats-Unis au Nigeria".
Une situation qui pourrait aider au "rapprochement" entre la Russie et le Nigeria ... alors qu'à la mi-décembre, Moscou s'est déclarée disposée à aider Abuja à construire sa première centrale nucléaire ''dès que possible''.
En juin dernier, un accord de coopération entre la Russie et le Nigeria dans le domaine de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques avait été signé. Un mémorandum de coopération entre les deux pays ayant été conclu en mars 2009.
Précisons que pour répondre à l'augmentation grandissante de la demande d'électricité, le Nigeria a demandé le soutien de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en vue d'élaborer des plans jusqu'à 4000 mégawatts de capacité nucléaire d'ici 2025.
Sources : AFP, APAnews
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