Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole finissaient les échanges européens de mercredi en forte hausse, après s'être propulsés au dessus de 83 dollars pour la première fois depuis 15 mois grâce à un bon indicateur américain, malgré un rapport très mitigé sur les réserves pétrolières aux Etats-Unis.
Vers 17H00 GMT/18h00 HEC, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février prenait 1,12 dollar à 81,71 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres.
A la même heure, le baril de "brut léger texan" (WTI), échangé au New York Mercantile Exchange (Nymex) pour la même échéance, gagnait 1,11 dollar à 82,88 dollars, après avoir grimpé jusqu'à 83,15 dollars, un niveau plus vu depuis le 9 octobre 2008.
Après avoir passé l'essentiel de la séance en baisse, les cours de l'or noir ont brusquement décollé après 16H30, se calquant sur le mouvement du dollar, qui s'est affaissé d'un coup au même moment.
Les Bourses, elles aussi apathiques durant la séance, se sont elles aussi redressées en fin de séance. Le Footsie de Londres a ainsi touché en fin de séance un nouveau record de clôture depuis 16 mois.
Le déclencheur de cet élan généralisé semble avoir été l'indice des directeurs d'achats du secteur publié mercredi par l'association professionnelle ISM.
L'ISM-services a gagné 1,4 point par rapport à novembre, pour s'établir à 50,1%, tout juste au-dessus du seuil de 50%, qui définit la limite entre contraction et expansion de l'activité, après être tombé sous ce seuil en novembre.
L'optimisme économique semble ainsi avoir pris le dessus sur le rapport plutôt décevant publié à 15H30 GMT par le Département américain de l'Energie.
Alors que les analystes comptaient sur la vague actuelle de froid pour faire baisser fortement les réserves pétrolières américaines, le rapport du Département américain de l'Energie (DoE) avait déjoué cette attente, ce qui avait initialement pesé sur les cours pétroliers.
Au lieu d'une baisse des réserves de brut, le ministère a révélé une progression de ces stocks, de 1,3 million de barils, lors de la semaine achevée le 1er janvier. Les réserves de distillats ont certes un peu baissé (-300'000 barils) mais la décrue massive (1,8 million de barils) escomptée par les analystes n'a pas eu lieu.
Autre déconvenue: les réserves ont atteint un niveau record dans le terminal très surveillé de Cushing (Oklahoma), qui sert de référence et de point de livraison des contrats new-yorkais.
rp
(AWP/06 janvier 2010 18h35)
Vers 17H00 GMT/18h00 HEC, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février prenait 1,12 dollar à 81,71 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres.
A la même heure, le baril de "brut léger texan" (WTI), échangé au New York Mercantile Exchange (Nymex) pour la même échéance, gagnait 1,11 dollar à 82,88 dollars, après avoir grimpé jusqu'à 83,15 dollars, un niveau plus vu depuis le 9 octobre 2008.
Après avoir passé l'essentiel de la séance en baisse, les cours de l'or noir ont brusquement décollé après 16H30, se calquant sur le mouvement du dollar, qui s'est affaissé d'un coup au même moment.
Les Bourses, elles aussi apathiques durant la séance, se sont elles aussi redressées en fin de séance. Le Footsie de Londres a ainsi touché en fin de séance un nouveau record de clôture depuis 16 mois.
Le déclencheur de cet élan généralisé semble avoir été l'indice des directeurs d'achats du secteur publié mercredi par l'association professionnelle ISM.
L'ISM-services a gagné 1,4 point par rapport à novembre, pour s'établir à 50,1%, tout juste au-dessus du seuil de 50%, qui définit la limite entre contraction et expansion de l'activité, après être tombé sous ce seuil en novembre.
L'optimisme économique semble ainsi avoir pris le dessus sur le rapport plutôt décevant publié à 15H30 GMT par le Département américain de l'Energie.
Alors que les analystes comptaient sur la vague actuelle de froid pour faire baisser fortement les réserves pétrolières américaines, le rapport du Département américain de l'Energie (DoE) avait déjoué cette attente, ce qui avait initialement pesé sur les cours pétroliers.
Au lieu d'une baisse des réserves de brut, le ministère a révélé une progression de ces stocks, de 1,3 million de barils, lors de la semaine achevée le 1er janvier. Les réserves de distillats ont certes un peu baissé (-300'000 barils) mais la décrue massive (1,8 million de barils) escomptée par les analystes n'a pas eu lieu.
Autre déconvenue: les réserves ont atteint un niveau record dans le terminal très surveillé de Cushing (Oklahoma), qui sert de référence et de point de livraison des contrats new-yorkais.
rp
(AWP/06 janvier 2010 18h35)
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