(AFP)
LONDRES — Le géant pétrolier anglo-néerlandais a mis en vente une série de champs de pétrole au Nigeria valant jusqu'à 5 milliards de dollars, soit environ 3,5 milliards d'euros, dans le but de réduire son exposition à ce pays africain, ont rapporté lundi plusieurs journaux.
D'après le Wall Street Journal et le Daily Telegraph, confirmant des informations publiées la veille dans le Sunday Times, le groupe a mis en vente une dizaine de champs, tous situés à l'intérieur des terres.
Le groupe entendrait en revanche conserver tous ses champs offshore, plus faciles à défendre contre les attaques rebelles et qui offriraient des royalties plus élevées.
Le Daily Telegraph a précisé que Shell s'est résolu à vendre ces actifs, non en raison des attaques endémiques dans la région du Delta du Niger, mais en raison de la volonté du gouvernement nigérian de renforcer les entreprises pétrolières domestiques, au détriment des groupes étrangers.
Un porte-parole de la compagnie, joint par l'AFP, a refusé de commenter ces informations.
Cette décision constitue un revirement stratégique pour le groupe anglo-néerlandais, qui est la principale compagnie étrangère opérant au Nigeria.
LONDRES — Le géant pétrolier anglo-néerlandais a mis en vente une série de champs de pétrole au Nigeria valant jusqu'à 5 milliards de dollars, soit environ 3,5 milliards d'euros, dans le but de réduire son exposition à ce pays africain, ont rapporté lundi plusieurs journaux.
D'après le Wall Street Journal et le Daily Telegraph, confirmant des informations publiées la veille dans le Sunday Times, le groupe a mis en vente une dizaine de champs, tous situés à l'intérieur des terres.
Le groupe entendrait en revanche conserver tous ses champs offshore, plus faciles à défendre contre les attaques rebelles et qui offriraient des royalties plus élevées.
Le Daily Telegraph a précisé que Shell s'est résolu à vendre ces actifs, non en raison des attaques endémiques dans la région du Delta du Niger, mais en raison de la volonté du gouvernement nigérian de renforcer les entreprises pétrolières domestiques, au détriment des groupes étrangers.
Un porte-parole de la compagnie, joint par l'AFP, a refusé de commenter ces informations.
Cette décision constitue un revirement stratégique pour le groupe anglo-néerlandais, qui est la principale compagnie étrangère opérant au Nigeria.